- JACQUES MARTIN, ex-entraîneur du Canadien et des Sénateurs d’Ottawa, 60 ans.
- ROD CAREW, ancien joueur étoile des Twins du Minnesota, 67 ans.
- JEFF REARDON, ex-releveur des Expos, 57 ans.
- MIKE PRINGLE, ancien joueur étoile des Alouettes, 45 ans.
- MARK McGWIRE, ex-puissant frappeur des Cards et des Athletics, 49 ans.
- GUY FAUCHER, professionnel de golf à Milby, 52 ans.
- DENIS GAUTHIER, ex-défenseur des Flames de Calgary, 36 ans.
- YVES LOCAS, ex-hockeyeur de Saint-Jérôme, 74 ans.
- MICHEL DE VILLEMURE, restaurateur de Coteau-du-Lac, 66 ans.
- GUYLAINE CLOUTIER, ex-championne de natation, 41 ans.
- PAUL OHL, historien du sport, 72 ans.
- ALEXEI ZHAMNOV, ancien des Blackhawks, 42 ans.
- MARC GRENIER, ancien patron du club Royal Québec, 65 ans.
- PAUL PAGEAU, ancien joueur des Cataractes, 53 ans.
- MICHEL CARON, ex-président du club Ki-8-Eb, 62 ans.
- VANCE LAW, ancien joueur des Expos, 56 ans.
- GUY BÉLISLE, du club Islesmère, 75 ans.
- TONY ARNONE, vétéran golfeur, 65 ans.
- CLIFF KOROLL, ancien des Blackhawks, 66 ans.
- JIMMY CARTER, ex-président des Etats-Unis, 88 ans.
- PETE FALCONE, ex-lanceur des Mets, 59 ans.
- JEAN-PIERRE MONDION, retraité de TVA, 68 ans.
- ANGEL HERMOSO, ancien des Expos, 66 ans.
- RICHARD RACINE, sportif de Laval, 53 ans.
- IGOR ULANOV, ancien du Tricolore, 43 ans.
- ROBERTO KELLY, baseball, 48 ans.
- SCOTT YOUNG, ancien des Mighty Ducks, 45 ans.
- GILLES THIBAULT, ex-hockeyeur, 79 ans.
Victoire miracle des Européens à Chicago
The Chicago Collapse ou la déroute de Chicago. C’est probablement ainsi qu’on parlera du 39e tournoi de la coupe Ryder dans les années futures.
Jouant de façon inspirée, les Européens ont gagné six des huit premiers matchs en simple et ils ont finalement battu les Américains par la marque de 14,5 points à 13,5 points au club Medinah pour conserver le précieux trophée. C’était leur septième triomphe dans les neuf derniers tournois.

Les déboires de Tiger Woods et de Steve Stricker ont joué un rôle majeur dans la défaite des Américains en coupe Ryder. Ils ont terminé la semaine avec un demi-point sur une possibilité de huit: celui de Tiger contre Francesco Molinari dans une cause perdue.
L’Allemand Martin Kaymer a eu l’honneur d’inscrire le point victorieux quand il a eu raison de Steve Stricker sur le 18e vert. Le match suivant entre Tiger Woods et l’Italien Francesco Molinari n’avait plus aucune importance.
«Je sais maintenant ce que c’est que de participer à ce tournoi et de le gagner», a dit Kaymer, ému, après avoir vengé l’échec de son compatriote Bernhard Langer dans une situation semblable il y a 21 ans, à Kiawah Island.
Plusieurs joueurs ont contribué à cette victoire aussi spectaculaire qu’inattendue. Luke Donald, Paul Lawrie, Rory McIlroy et Ian Poulter ont d’abord gagné les quatre premiers matchs au programme pour créer l’égalité 10-10. Justin Rose, Lee Westwood et Sergio Garcia ont ensuite disposé de Phil Mickelson, Matt Kuchar et Jim Furyk dans des duels chaudement disputés, puis Kaymer a scellé l’issue du tournoi de brillante façon.
C’est un revers très dur à avaler pour les Américains. Bon prince, le capitaine Davis Love a déclaré devant la caméra: «Nous avons eu une très belle semaine, mais nous nous venons de subir une cinglante défaite. Je dois donner aux vainqueurs tout le mérite qui leur revient. Ils ont profité du momentum qui était en leur faveur après leurs deux victoires en fin de journée, samedi. Chapeau, ils ont très bien joué».
Les Européens ont été particulièrement efficaces sur les deux derniers trous, là où ça compte vraiment. À un certain moment, ils menaient 8-0 au 17e et au 18e trou.
Davis Love se fiait sur Jason Dufner, Steve Stricker et Tiger Woods pour «fermer la porte», mais la stratégie s’est retournée contre lui. Dufner a gagné son match contre Peter Hanson, mais Stricker et Woods ont failli à la tâche. Stricker a terminé le tournoi avec un dossier de 0-4. Quant à Tiger, moins efficace avec le fer droit, il a dû se contenter d’un demi-point en quatre matchs. Il avait l’air vraiment triste quand il a quitté le parcours.
Pour ce qui est de Jose Maria Olazabal, capitaine des Européens, il a dédié la victoire au regretté Seve Ballesteros, l’homme qui a fait de ce tournoi ce qu’il est aujourd’hui.
À suivre.
Les anniversaires du dimanche 30 septembre
En passant
- MARTINA HINGIS, championne de tennis, 32 ans.
- RÉAL PAIEMENT, ex-entraîneur de la LHJMQ, 53 ans.
- MICHEL QUESNEL, pharmacien-golfeur de l’Outaouais.
- RYANE CLOWE, des Sharks de San Jose, 30 ans.
- LESLEY HAWORTH, du club de golf Canton, 68 ans.
- JAMAL ANDERSON, ancien des Falcons d’Atlanta, 40 ans.
- VITTORIO DiVITO, ex-patron de l’Auberge Universel, 74 ans.
- CARLOS GUILLEN, ancien joueur des Tigers de Détroit, 37 ans.
- PAUL CAZEAU, ancien arbitre, 83 ans.
- DAVE MAGADAN, ancien des Mets de New York, 50 ans.
- MAURICE VIENS, du club de golf Islesmère, 87 ans.
- PAUL BOYER, sportif de Saint-Léonard.
- MARIO POULIOT, des Gaulois de Saint-Hyacinthe, 49 ans.
- AIMÉ GAGNON, golfeur de Sherbrooke, 85 ans.
- MONICA BELLUCCI, actrice italienne, 48 ans.
- MARION COTILLARD, actrice française, 37 ans.
- RÉJEAN SAINT-PIERRE, des JSH.
Coupe Ryder: les Européens s’accrochent à leurs minces espoirs
On s’attendait à une bataille de tous les instants pour l’obtention de la coupe Ryder, mais il semble que les Américains se sauveront avec une victoire relativement facile sur le parcours de Medinah. À moins que…
Le protégés de Davis Love ont poursuvi leur domination en deuxième journée pour se donner une confortable avance de 10-6 avant les matchs en simple. Ça prendrait quasiment un miracle pour que leurs adversaires renversent la vapeur et rentrent à la maison avec le trophée. Il faut toutefois se rappeler que les Américains avaient effacé un déficit semblable pour gagner la coupe en 1999 à Brookline.

Ian Poulter a fait preuve d’un sang-froid remarquable dans le dernier match de la journée. Son équipe tire de l’arrière 6-10 avant le dernier bloc de compétition.
Les Américains ont besoin de 14 points et demi pour triompher tandis que 14 points suffiraient aux visiteurs pour conserver le trophée.
Les Etats-Unis menaient 10-4 avant la conclusion des deux derniers matchs, samedi. Luke Donald et Sergio Garcia ont dû travailler très fort pour disposer de Tiger Woods et de Steve Stricker. On a ensuite vu Ian Poulter réussir cinq birdies de suite pour donner un sixième point au club visiteur.
Poulter, qui faisait équipe avec le jeune Rory McIlroy, est un véritable «bulldog» dans le feu de l’action. Sa fiche en coupe Ryder est maintenant de 11-3.
On peut se demander si Davis Love, capitaine des Américains, ne mérite pas la première étoile jusqu’ici. Il a non seulement bien choisi ses joueurs, mais il a donné des instructions précises pour que le parcours les favorise. Sans crainte de se retrouver dans l’herbe haute, ses longs cogneurs peuvent attaquer les allées et les drapeaux sans aucune hésitation.
«Les gars sont arrivés ici bien préparés, ils jouent très bien et ils ont du plaisir ensemble. Je suis très satisfait de notre rendement durant les quatre premières sessions», a déclaré Davis Love avant de quitter le terrain.
Il faut cependant donner tout le mérite qui leur revient aux Phil Mickelson, Keegan Bradley, Webb Simpson et compagnie. Ils ont joué du golf inspiré durant les matchs en équipe.
Du côté des Européens, on s’attendait à mieux. Plusieurs de leurs joueurs ont connu des difficultés sur les verts ultra rapides du club Medinah. On peut notamment pointer du doigt Lee Westwood et Graeme McDowell pour leur tenue décevante. Ils auront l’occasion de se racheter dimanche.
Au 19e trou
- On peut se demander quel serait le pointage actuellement si TIGER WOODS et son coéquipier STEVE STRICKER n’avaient pas perdu leurs trois matchs. Tiger a bien joué dans l’ensemble, mais Stricker a été pourri avec le fer droit.
- MICHAEL PHELPS, meilleur olympien de tous les temps avec 22 médailles (dont 18 d’or) assiste au tournoi. Il a pu rencontrer son idole MICHAEL JORDAN et discuter avec les champions de la PGA. Phelps est un nouvel adepte du golf. Sa meilleure ronde jusqu’ici est un 91. «Je suis plus nerveux sur un terrain de golf que dans une piscine», a-t-il déclaré sur les ondes de NBC.
- IAN POULTER est tombé en amour avec le golf en assistant au tournoi de la coupe Ryder avec quelques amis en 1993. Il a ensuite pris les moyens pour devenir champion golfeur.
- TIGER WOODS au sujet de la coupe Ryder: «C’est tellement différent des autres compétitions. Je me souviens d’avoir été hué à ma toute première participation au tournoi en 1997». Ça se passait en Espagne et tout le pays était derrière l’équipe de SEVE BALLESTEROS.
- GEORGE W. BUSH et son vieux papa ont assisté au tournoi samedi après-midi. Le premier a déjà été président des Rangers du Texas. Le second est passionné de golf et il jouait très souvent sur le petit parcours de Kenebunckport, près de sa résidence d’été dans le Maine. On se rappellera aussi que Bush père est venu à MONTRÉAL pour assister à la coupe des Présidents en 2007.
- JASON DUFNER, n’est pas un joueur électrisant, mais il est très efficace.
- L’Italien FRANCESCO MOLINARI était tellement déçu de son jeu qu’on l’a vu lancer un bâton (en signe de frustration) pendant que sa balle restait suspendue à quelques millimètres de la coupe. Y a-t-il un sport plus frustrant et plus humiliant que le golf?
- À demain.



