Les anniversaires du lundi 18 juin

En passant

  • MARTIN SAINT-LOUIS, du Lightning de Tampa Bay, 37 ans.
  • LOU BROCK, ex-voltigeur des Cards de Saint-Louis, 73 ans.
  • DENIS HERRON, ex-gardien de but du Canadien, 60 ans.
  • ANDRES GALARRAGA, ancien des Expos, 51 ans.
  • CHRIS NEIL, des Sénateurs d’Ottawa, 33 ans.
  • SIR PAUL McCARTNEY, 70 ans.
  • RICHARD MORENCY, président de la Ligue Junior AAA, 68 ans.
  • GÉRARD BOULONNE, gouverneur du club Médaille d’Or, 67 ans.
  • BRENT AUBIN, ex-vedette des Remparts, 26 ans.
  • ROBERT CADIEUX, retraité du Journal de Montréal, 67 ans.
  • JACQUES HUOT, directeur de golf au club Venise, 58 ans.
  • JEAN-PAUL JEANNEAU, ancien du National Junior, 83 ans.
  • BERNARD LIVERNOCHE et HERB LIVERMAN, trot et amble.
  • PIERRE RINFRET, du club Le Mirage, 63 ans.
  • RÉAL VEILLEUX, grand sportif de Richmond, 77 ans.
  • SANDY ALOMAR, ancien des Indians de Cleveland, 46 ans.
  • DAVID VOLEK, ancien des Islanders, 46 ans.
  • GENEVIÈVE DUGAS, de Rosemère, 35 ans.
  • ANTERO NIITTYMAKI, des Sharks de San Jose, 32 ans.
  • PABLO FERRERI, soccer.
  • MARTIN MORENCY, de Montréal, 46 ans.
  • KYLE McLAREN, ancien des Bruins, 35 ans.
  • DOUG BODGER, ex-défenseur de la LNH, 46 ans.

Les anniversaires du dimanche 17 juin

En passant

  • EDDY MERCKX, cinq fois champion du Tour de France, 67 ans.
  • ROBERT SAUVÉ, ex-gardien de but des Sabres de Buffalo, 57 ans.
  • STÉPHANE FISET, ex-gardien des Nordiques et de l’Avalanche, 42 ans.
  • DAVE CONCEPCION, ancien des Reds de Cincinnati, 64 ans.
  • MIKE MILBURY, analyste de hockey, 60 ans.
  • RICHARD PRIEUR, ex-employé du Grand Prix du Canada, 62 ans.
  • JOHN GARRETT, ex-gardien des Nordiques, 61 ans.
  • TONY ROCHE, ex-champion de tennis, 67 ans.
  • PIERRE GRAVEL, du club de golf Murray Bay, 50 ans.
  • CHRISTIAN RAYMOND, joueur de tennis de Lachenaie, 36 ans.
  • ANNIE FAMOSE, ex-championne de ski alpin, 68 ans.
  • BOB BARLOW, ancien des As de Québec, 77 ans.
  • CATHY SHERK, ex-golfeuse de la LPGA, 62 ans.
  • LARRY KWONG, ancien des Braves de Valleyfield, 89 ans.
  • STEVE CADIEUX, ex-vedette des Cataractes, 43 ans.
  • YVES DUBUC, ancien boxeur, 62 ans.
  • GIANLUCA POZZI, tennis, 47 ans.
  • YVON TURENNE, ancien boxeur, 79 ans.
  • DENIS CÔTÉ, sportif de Windsor, 76 ans.
  • TERRY CIANNI, soccer, 46 ans.
  • PATRIK KJELLBERG, ancien du Tricolore, 43 ans.
  • TOM WATT, ex-entraîneur des Jets de Winnipeg, 77 ans.
  • P.S. Heureuse fête des pères à tous ceux qui le méritent.

Tiger Woods déçoit de nouveau ses admirateurs

Pas facile de reprendre sa place au sommet après une si longue absence, même pour Tiger Woods.

Deux semaines après avoir gagné le tournoi de Jack Nicklaus en Ohio, Woods semblait prêt à ajouter un 15e titre majeur à sa collection. Au lieu de cela, il a joué un malheureux 75 en troisième parcours de l’Omnium des Etats-Unis au grand désespoir de ses millions de partisans.

Tiger Woods

Tiger Woods n'entendait pas à rire après avoir joué 75 en troisième ronde de l'Omnium des Etats-Unis. Ses chances de victoire sont nulles si on se fie à son passé.

Il a si mal joué qu’il se retrouve à cinq coups des meneurs Jim Furyk et Graeme McDowell avant la ronde finale. Si on se fie au passé, ses chances de l’emporter sont carrément nulles car il n’est jamais venu de l’arrière pour gagner un tournoi majeur.

Son dernier titre du Grand Chelem remonte à l’été 2008. Jouant quasiment sur une seule jambe, il avait eu raison de Rocco Mediate à Torrey Pines après un duel endiablé.

Par contre, on devrait assister dimanche à une lutte de tous les instants entre Furyk et McDowell. Champion en 2003, Furyk est le «col bleu» le plus tenace de la PGA. Il ne lâche jamais prise. McDowell, vainqueur à Pebble Beach il y a deux ans, prend lui aussi les allures d’un «bulldog» quand il sait qu’il a de bonnes chances de l’emporter.

Les deux hommes se connaissent très bien, d’autant qu’ils ont joué ensemble les deux premières rondes du tournoi.

Sur un parcours aussi difficile que celui de San Francisco, ils devront y mettre toute la gomme car plusieurs bons joueurs qui sont encore dans la course, dont Lee Westwood, Ernie Els, Fredrik Jacobson, Jason Dufner et Beau Hossler, un golfeur de 17 ans qui n’a pas froid aux yeux. On peut aussi ajouter les noms de Retief Goosen, Martin Kaymer et Matt Kuchar.

On dit souvent que l’Open des Etats-Unis est le tournoi le plus dur à gagner avec celui de Grande-Bretagne. On devrait avoir droit à un spectacle de choix durant la dernière journée.

Le club Olympic nous réserve de grandes surprises

S’il y a un endroit où je voudrais être en fin de semaine, c’est au club Olympic de San Francisco pour assister en personne au 112e Omnium des Etats-Unis.

Heureusement, il y a la télé HD pour me consoler. Les images sont si claires que j’ai parfois l’impression d’être sur place.

Au moment d’écrire ces lignes, Tiger Woods est sur le point d’amorcer sa troisième ronde et il est largement favori pour remporter la victoire, mais il se passera bien des choses d’ici dimanche soir.

Le club Olympic a accueilli quatre fois l’Omnium des Etats-Unis et il a été le théâtre de grandes surprises.

Billy Casper

Billy Casper a profité des largesses d'Arnold Palmer en fin de tournoi et il a triomphé au club Olympic de San Francisco en 1966.

En 1955, Jack Fleck, connu de son père et de sa mère, a étonné tout le monde en venant à bout du légendaire Ben Hogan.

En 1966, Arnold Palmer se dirigeait tout droit vers une victoire facile, mais il s’est effondré en fin de tournoi. Il a été rattrapé par Billy Casper, un magicien avec le fer droit, et battu en prolongation, le lendemain.

En 1987, Tom Watson était le favori de la foule, mais c’est Scott Simpson, alors très peu connu, qui s’est sauvé avec le trophée.

En 1998, Payne Stewart a dû s’incliner devant un jeune joueur du nom de Lee Janzen. Stewart s’est racheté l’année suivante à Pinehurst, puis il a perdu la vie dans un accident d’avion.

Il faut savoir que le club Olympic n’est pas un terrain de golf comme les autres. Il n’y a que deux normales cinq (le 16e et le 17e trou) et il faut être capable de «manoeuvrer la balle» pour éviter les embûches.

«Ce parcours est plus exigeant que Pebble Beach, a dit Graeme McDowell, gagnant du U.S. Open en 2010. Les options sont moins nombreuses et il faut réussir plus de «gros coups» si on veut avoir du succès».

Jack Nicklaus, qui a participé une quarantaine de fois à ce fameux tournoi, répète à qui veut l’entendre que c’est le golfeur qui doit s’adapter aux différentes conditions de jeu. Le terrain est là et il faut vivre avec. Good luck, Charlie!

EN MARGE DU TOURNOI

  • NOTAH BEGAY, ex-coéquipier de Tiger Woods à l’Université Stanford, est d’avis que son ami est prêt à gagner un autre tournoi majeur parce qu’il a retrouvé sa CONFIANCE et le contrôle de son jeu.
  • RETIEF GOOSEN, double vainqueur du U.S. Open, a dû réussir des birdies sur les trois derniers trous pour éviter la coupure, vendredi.
  • Les déboires de RORY McILROY continuent de faire jaser. Le jeune homme a raté la coupure dans quatre de ses cinq derniers tournois. C’est quasiment incroyable.
  • LUKE DONALD a beau être numéro mondial, il semble incapable de se faire justice dans les événements majeurs. Il a lui aussi été éliminé avant les rondes du week-end.
  • PHIL MICKELSON ne joue pas bien du tout depuis quelques mois. Il réussit encore des coups d’éclat, mais ses erreurs sont beaucoup trop nombreuses.
  • La dernière victoire de TIGER WOODS dans un tournoi majeur remonte à l’été 2008. Jouant presque sur une seule jambe, il avait alors vaincu ROCCO MEDIATE dans un duel très enlevant à Torrey Pines.
  • Selon JOHNNY MILLER, ceux qui peuvent atteindre les verts avec des balles hautes sont nettement avantagés. C’est notamment le cas des JIM FURYK, David Toms et Tiger Woods.
  • MICHAEL ALLEN, membre du Champions Tour, a réalisé un rêve en se qualifiant pour l’Open. Il est originaire de San Francisco et il a joué environ 2000 fois sur les allées du club Olympic.
  • La région de SAN FRANCISCO a produit de grands champions au fil des ans. Dans le groupe, il y a KEN VENTURI, Johnny Miller, George Archer, Bob Rosburg et JULI INKSTER, gagnante de sept tournois majeurs à la LPGA. Aucun d’eux n’est cependant aussi célèbre que le grand JOE DiMAGGIO, ancien joueur étoile des Yankees.
  • Le club Olympic est renommé pour ses BILLBURGERS. C’est un mélange de hot-dog et de hamburger. À la télé, ça semble succulent.