- ADAM GRAVES, ancien des Rangers, 48 ans.
- DOUG MacLEAN, analyste de hockey à TSN, 62 ans.
- HÉLÈNE BÉLIVEAU, fille du Gros Bill.
- DAVID LETTERMAN, ex-animateur du Late Show à CBS, 69 ans.
- BOB GIRARD, ancien joueur des Capitals, 67 ans.
- JACQUES LAVOIE, ancien roi de la radio à Sherbrooke, 66 ans.
- DONALD PILON, comédien, 75 ans.
- TOMAS JONSSON, ex-défenseur des Islanders, 56 ans.
- ADAM RUSSO, gardien de but des Prédateurs de Laval, 33 ans.
- NEAL FORT, ancien des Alouettes, 48 ans.
- RON MacLEAN, de Hockey Night In Canada, 56 ans.
- TURNER LÉTOURNEAU, du club Saint-Césaire.
- PAT HICKEY, vétéran chroniqueur de hockey.
- RON LEBLANC, sportif de l’Outaouais, 49 ans.
- ROMAN HAMRLIK, ex-défenseur du CH et de quelques autres équipes, 42 ans.
- NICOLE HÉROUX, du club de golf Dallaire.
- STÉPHANE GUÉRARD, ancien des Nordiques, 50 ans.
- BOB GUAY, de Beauharnois.
- LINDA PARÉ, golfeuse de Montréal.
- ANDY GARCIA, acteur cubain, 60 ans.
- PIERRE CÔTÉ, de Sainte-Dorothée.
- MICHEL LAFLEUR, des JSH.
Spieth s’écroule et Danny Willett se sauve avec la victoire
Fin de tournoi dramatique à Augusta
AUGUSTA, Géorgie— Danny Willett est le nouveau champion du tournoi des Maîtres… gracieuseté de Jordan Spieth.
Le Texan de 22 ans se dirigeait tout droit vers son deuxième sacre de suite à Augusta lorsque le ciel lui est tombé sur la tête, dimanche après-midi. Pour ses millions de partisans, c’était triste à mourir. Pour lui aussi, bien sûr.
Fort d’une avance de cinq coups avec neuf trous à jouer, le champion en titre a commis deux bogeys d’affilée avant de se présenter au fameux petit par 3 qui porte le nom de Golden Bell. Il a alors expédié deux balles à l’eau et commis un quadruple-bogey (7) devant une foule incrédule. En l’espace de quelques minutes, il est passé de super héros à «choker» de la pire espèce.
Les dieux du golf ont des raisons que la raison ne connaît pas. Spieth n’a pas baissé les bras et il a tenté de se racheter par la suite. Il a réussi un birdie au 13e, puis un autre au 15e, mais il a ensuite raté son coup au 16e sur une courte distance et il a perdu tout espoir de l’emporter quand il a expédié sa balle dans la fosse de sable au 17e.
Pendant ce temps, l’Anglais Danny Willett continuait d’accumuler les birdies en route vers un triomphe que personne ne pouvait imaginer une heure ou deux plus tôt.
Âgé de 28 ans, Willett était très peu connu avant de réaliser le plus grand exploit de sa carrière. Il est né en Angleterre et il joué pour l’Université de Jacksonville pendant deux ans avant de remporter quatre victoires sur le circuit européen entre 2012 et 2016.
Il est seulement le deuxième Anglais à gagner le Masters. Avant lui, il y a eu Nick Faldo, trois fois champion entre 1989 et 1996.
Lee Westwood et Dustin Johnson ont eu leurs chances en fin de partie, mais ils ont tous les deux manqué d’essence. C’est la huitième fois que Westwood termine parmi les trois premiers dans un tournoi majeur. Avec un meilleur fer droit, il aurait sans doute paradé deux ou trois fois dans le cercle des vainqueurs.
Pour ce qui est de Rory McIlroy et de Jason Day, ils n’ont jamais réussi à se mettre en marche. Dans les deux cas, c’est un week-end à oublier.
Trois trous d’un coup au 16e
- DAVIS LOVE, Shane Lowry et Louis Oosthuizen ont soulevé la foule en réussissant des trous d’un coup au 16e trou. Oosthuizen a réussi le sien d’une drôle de façon. Sa balle a frappé celle de J.B. Holmes avant de pénétrer dans la coupe.
- Avant la ronde finale, NICK FALDO a déclaré: «On devrait faire venir MICHAEL BUFFER pour leur dire «Let’s get ready to rumble!» Le classement est serré et on devrait assister à tout un combat». Finalement, il y avait un seul boxeur dans l’arène!
- Je ne me souviens pas d’un tournoi des Maîtres où il a fait AUSSI FROID. Le matin, le mercure était souvent dans les 40 degrés Farenheit. Pas chaud en culottes courtes! En après-midi, c’était un peu mieux, mais le VENT a causé des ennuis aux golfeurs durant toute la semaine.
- SERGIO GARCIA a eu une pensée pour son idole SEVERIANO BALLESTEROS, samedi. C’était son jour de fête. S’il était encore parmi nous, Seve aurait 59 ans. Il est décédé en 2011.
- GRAEME McDOWELL: «Le Masters est le seul tournoi que je regarde à la télévision une fois que j’ai raté la coupure».
- Le jeune SMYLIE KAUFMAN habite encore chez ses parents en Alabama et il roule dans une Nissan 2008.
- On entend maintenant des gens crier «Get in the hole!» à Augusta. Sans doute parce que la foule est plus jeune que par le passé.
- JORDAN SPIETH avant la finale: «J’aurais une solide avance en tête si je n’avais pas si mal joué sur les trois derniers trous (5 over par) vendredi et samedi».
- BERNHARD LANGER: «Le golf est un sport différent. Tu peux prolonger ta carrière si tu gardes la FORME et si tu y mets les efforts». Langer s’est sorti de la course avec un affreux double-bogey au troisième trou, une normale quatre de 350 verges avec un très petit vert. Il a raté son coup d’approche, puis il a eu besoin de trois coups roulés. Fin des émissions!
- Mon ami Labbé a croisé PASCAL GRIZOT, président du comité organisateur du tournoi de la COUPE RYDER qui sera présenté en banlieue de PARIS en 2018. Nos cousins Français vont y mettre toute la gomme pour en faire un succès retentissant.
- Les RED WINGS dans les séries, mais pas les BRUINS. En tout cas, ce n’est pas la faute de CLAUDE JULIEN.
- Si quelqu’un voit JACQUES DEMERS, dites-lui que je prie pour lui.
- Victime du cancer, BRYAN MURRAY prend une sage décision en quittant la direction générale des Sénateurs. PIERRE DORION peut-il le remplacer adéquatement?
- Je reprends la route lundi matin. À bientôt.
Le mot d’humour
Un gars s’est fait prendre en défaut en arrivant aux douanes canadiennes. Il a raconté à l’officier qu’il s’en venait voir les séries de la coupe Stanley!
Les anniversaires du lundi 11 avril
En passant
- BRET SABERHAGEN, ex-fameux lanceur des Royals, 52 ans.
- RICHARD SÉVIGNY, gardien de but des Anciens Canadiens, 59 ans.
- TREVOR LINDEN, président des Canucks, 46 ans.
- JENNIFER HEIL, championne de ski acrobatique, 33 ans.
- MARK TEIXEIRA, puissant frappeur des Yankees, 36 ans.
- ANDRÉ BURNS, ancien professionnel de golf, 76 ans.
- PIERRE LACROIX, ex-défenseur des Nordiques, 57 ans.
- MICHEL MAHEU, président de Maheu & Maheu, 55 ans.
- ALEX BURROWS, des Canucks, 35 ans.
- JASON VARITEK, ancien capitaine des Red Sox, 44 ans.
- JEAN-LOUIS LOOF, spécialiste en golf.
- CHRIS PRIDHAM, tennis, 51 ans.
- SYLVIE PION, journaliste de Sherbrooke.
- ANGEL CASTELO, de Montréal-Concordia.
- KELVIN ESCOBAR, ex-lanceur des Angels, 40 ans.
- GUY LAPIERRE, des JSH.
L’extase de la victoire et l’agonie de la défaite
20e anniversaire de la cuisante défaite de Greg Norman
AUGUSTA, Géorgie— Depuis 1934, le club Augusta National a été le théâtre des plus grands triomphes comme des défaites les plus amères.
Durant les derniers jours, on n’a pas manqué de souligner le 30e anniversaire de la victoire inattendue de Jack Nicklaus en 1986, mais on n’a presque pas fait allusion à la terrible défaite de Greg Norman aux mains de Nick Faldo, il y a 20 ans.
Ce jour-là, le Requin Blanc détenait une avance de six coups sur Faldo avant la ronde finale, mais il a commencé à connaître toutes sortes d’ennuis et son avance a fondu comme neige au soleil. Sur le deuxième neuf, étouffé par la pression, Norman a multiplié les gaffes pour jouer 78 et offrir la victoire à son rival sur un plateau d’argent.
Rarement a-t-on vu un grand champion s’écraser de la sorte. Il faut quand même accorder à Faldo tout le mérite qui lui appartient. Il a joué 67 en finale pour enlever son troisième et dernier veston vert.
Dans une récente entrevue, Norman a déclaré qu’il ne se sentait pas bien avant le dernier parcours. Quelque chose qui clochait dans son élan. Il en a parlé à son entraîneur Butch Harmon qui a tenté de le rassurer, mais sans succès.
Cette défaite suivra Norman jusque dans sa tombe, mais elle a aussi contribué à le rendre «plus humain» dans les yeux des amateurs de golf. Ce jour-là, on a compris que le malheur peut frapper tout le monde sur un terrain golf, même un joueur qui a été «numéro un mondial» pendant plus de 300 semaines consécutives.
Autres malheurs
Greg Norman n’est pas le seul à avoir connu l’agonie de la défaite à Augusta. Voici d’autres exemples:
- En 1956, KEN VENTURI, encore dans les rangs amateurs, n’a pu faire mieux que 80 en ronde finale et il a été battu de justesse par JACK BURKE Jr.
- En 2011, le jeune RORY McILROY se dirigeait tout droit vers la victoire, mais il a joué 80 le dimanche après-midi et il a fini au 15e rang. Le Sud-Africain CHARL SCHWARTZEL est venu de nulle part pour l’emporter.
- En 1954, le golfeur amateur BILLY JOE PATTON, un peu trop sûr de lui, a commis un double-bogey au 13e et un bogey au 15e (deux normales 5 relativement faciles) et il a dû se contenter de la troisième place. Le lendemain, SAM SNEAD a battu Ben Hogan (70-71) dans le match éliminatoire.
- En 1989, SCOTT HOCH a raté un petit roulé au 17e trou, puis il a perdu contre NICK FALDO en prolongation après avoir raté un autre roulé d’une couple de pieds.
- En 1985, CURTIS STRANGE a failli gagner le tournoi après une ronde initiale de 80, mais il n’a pas été capable de maintenir une avance de trois coups avec six trous à jouer et il a dû s’incliner devant BERNHARD LANGER.
- En 1961, trop certain de gagner, ARNOLD PALMER a commis un double-bogey au dernier trou et s’est fait battre par son ami GARY PLAYER.
- En 1968, ROBERTO DeVICENZO a signé une carte erronée et il a dû concéder la victoire à BOB GOALBY.
- En 1986, le grand SEVE BALLESTEROS a raté son coup de fer 4 et il a envoyé sa balle à l’eau au 15e trou. Il a ensuite commis un bogey pour ouvrir la porte à Nicklaus.
- En 1979, ED SNEED avait trois coups d’avance avec trois trous à jouer, mais il a commis deux ou trois gaffes avant de se faire battre par FUZZY ZOELLER en prolongation.
Faits d’armes
En revanche, il y a plein de joueurs qui sont venus de l’arrière pour connaître l’extase de la victoire:
- En 1937, BYRON NELSON a réussi un birdie et un aigle à Amen Corner pour arracher six coups à son rival RALPH GULDAHL et enlever son premier veston vert.
- En 1978, GARY PLAYER a réussi des oiselets sur sept des 10 derniers trous pour jouer 64 et gagner le tournoi par un coup.
- En 2005, TIGER WOODS a réussi un miracle au 16e trou avant de vaincre CHRIS DiMARCO en prolongation.
- En 2010, PHIL MICKELSON a joué le tout pour le tout dans les aiguilles de pin et il a logé sa balle près du trou au 13e avant de se sauver avec la victoire. Le plus beau coup de fer 6 de toute sa vie.
- En 1975, JACK NICKLAUS a calé un roulé d’une quarantaine de pieds au 16e pour «couper les jambes» de Johnny Miller et de Tom Weiskopf.
- En 1960, ARNOLD PALMER a fini birdie-birdie pour battre Ken Venturi par un coup.
- En 1987, LARRY MIZE a calé un coup d’approche de 140 pieds pour vaincre Greg Norman au deuxième trou supplémentaire.
- Il y a d’autres exemples, mais je m’arrête ici.
P.S. Absence de photos. Problème technique. Mes excuses.


