- GÉRALD JEANNETEAU, président fondateur de RDS.
- HAL GILL, ex-défenseur du CH, des Bruins, des Leafs et des Penguins, 41 ans.
- BERT BLYLEVEN, ex-lanceur des Twins, 65 ans.
- NICOLAS GOSSELIN, Monsieur Rogers à Gatineau, 31 ans.
- MARIE-HÉLÈNE LANTHIER, championne de ski nautique, 38 ans.
- GERALD DIDUCK, ancien des Leafs et du CH, 51 ans.
- JEAN-DENIS TALON, ex-président d’AXA Canada, 72 ans.
- TRAVIS MOEN, ancien joueur du CH, 34 ans.
- DOMINIC CHAMBERLAND, journaliste de Val-d’Or.
- CLÉMENT PATRY, ancien président du club Médaille d’Or, 69 ans.
- NATHALIE RICHARD, de Laval.
- GÉRALD RENÉ, de Sherbrooke.
- NORMAND DUMOULIN, de Pierrefonds.
- MONIQUE BÉRARD, as golfeuse de Sorel, 55 ans.
- DIDIER DUBOIS, de Montréal.
- YVES NORMANDIN, de Napierville.
- MATHIEU BEAUDOIN, ex-hockeyeur à Ohio State, 32 ans.
- TOMMY GREENE, ex-lanceur des Phillies, 48 ans.
- PHIL REGAN, ex-lanceur des Cubs, 79 ans.
- RICHARD GARNEAU, golfeur de la Rive-Sud, 72 ans.
- NANCY GAUDET, de Sainte-Julie.
- JEAN-FRANÇOIS LEBLOND, de Waterloo, 32 ans.
- TONY SCIONE, de Montréal-Concordia.
- BOB CRAWFORD, ancien des Royals de Cornwall, 57 ans.
Jason Day et ses grille-pain!
AUGUSTA, Géorgie— Tu ne deviens pas numéro un mondial sans avoir une bonne tête sur les épaules. Jason Day en est la plus belle preuve.
Deux jours avant le début du 80e tournoi des Maîtres, le golfeur australien s’est présenté devant les journalistes et il a répondu à leurs questions avec une belle assurance, comme s’il avait fait ça toute sa vie.
«Il y a plus de monde que l’an passé, a-t-il dit avec un sourire en coin. Je suis content de me présenter ici dans la peau du numéro un. Je suis à l’aise ici et je pense que j’ai tout ce qu’il faut pour gagner ce tournoi, mais je ne me vois pas comme le grand favori et je ne prends rien pour acquis. Il y a plusieurs joueurs qui peuvent aspirer aux grands honneurs. Je pense notamment à des gars comme Jordan Spieth, Rory McIlroy et Henrik Stenson. Il y a aussi le vieux Phil (Mickelson) et plusieurs autres champions. Notre circuit n’a jamais été aussi compétitif».
Jason Day a gagné cinq tournois l’an passé, dont le championnat de la PGA, son premier titre majeur. Il a repris de plus belle en 2016 en enlevant le tournoi Arnold Palmer à Bay Hill et le Dell match-play à Austin, Texas. Il joue le meilleur golf de sa carrière et il dit que son dos ne le fait plus souffrir. Dans son cas, «sky is the limit».
Il a failli tout lâcher
Jason Day est ici depuis vendredi afin de mettre toutes les chances de son côté, mais il n’est pas question qu’il passe trop de temps sur le parcours ou dans le terrain d’exercice. Par expérience, il ne croit pas à cette façon de faire. Il veut se préparer «juste assez» tout en demeurant calme et détendu.
«À Augusta, il est important d’avoir de bons coups de départ, mais il faut surtout placer la balle au bon endroit avec ses fers si on veut avoir du succès. Mon seul objectif pour l’instant est de jouer assez bien pour être «dans la parade» dimanche. Alors, tout devient possible».
Si le regretté Yogi Berra avait été professionnel de golf, il aurait dit: «Le golf est 90 % mental. L’autre moitié est physique». Et Jason Day lui aurait probablement donné raison.
En 2011, il était sur le point de tout lâcher. Ses résultats étaient décevants. Il avait envie de rentrer à la maison même s’il avait une invitation pour participer au tournoi des Maîtres. Ses proches ont réussi à le faire changer d’idée. Il s’est présenté à Augusta et il a terminé deuxième, deux coups derrière le Sud-Africain Charl Schwartzel. C’est le coup de pied dont il avait besoin.
«Le golf est un jeu très frustrant, dit-il. Je me souviens de mes années dans les rangs amateurs où tout ce que je pouvais gagner, c’était des grille-pain. Je jouais pour l’honneur et pour gagner des grille-pain!
«Une fois rendu chez les pros, c’est une autre histoire. Il faut que tu produises et que tu gagnes des bourses intéressantes si tu veux conserver ta carte et rester parmi l’élite. Lorsque tu traverses une période creuse, tu deviens frustré. Tu as moins de plaisir à jouer et moins le goût de retourner au champ d’exercice.
«Émotivement, il y a des hauts et des bas. Parfois, tu en viens même à détester le golf. Tu songes à remplacer son caddie, ton professeur, ton agent d’affaires et même ta femme, mais c’est là que tu as le plus besoin d’eux et de leurs conseils.
«Oui, j’ai eu envie de lâcher, mais mes proches m’ont soutenu et encouragé. Ils étaient là pour ça. Je suis allé à Augusta, j’ai fini deuxième et j’ai repris goût au golf. Vous connaissez la suite de l’histoire».
Jason Day: un jeune homme dont on n’a pas fini d’entendre parler.
DERNIÈRE HEURE
- RORY McILROY est en belle forme et très confiant de gagner le Masters pour la première fois, ce qui lui permettrait de compléter le Grand Chelem du golf. Je vous en parlerai davantage demain.
- Selon McIlroy, on ne reverra pas de sitôt un joueur capable de répéter les exploits réussis par TIGER WOODS entre 1997 et 2006.
- RICKIE FOWLER en est un autre qui se présente ici avec de grandes ambitions. Très populaire auprès des jeunes, Fowler a remporté sa plus belle victoire dans le championnat TPC, l’an passé, à Jacksonville. Il se croit maintenant capable de gagner son premier tournoi majeur. «Je souhaite que le VENT se lève. Je suis très bon dans le vent», dit-il.
- PHIL MICKELSON rêve d’un quatrième veston vert. «J’ai peut-être 45 ans, mais je ne me suis pas aussi bien senti depuis des années, déclare Lefty. Je frappe encore la balle à la même distance (299 verges) qu’en 2003».
- MIKE WEIR, champion ici en 2003, sera le seul représentant du Canada. Il a raté la coupure quatre fois dans les cinq dernières années.
- Le champion en titre JORDAN SPIETH amorcera le tournoi avec l’Anglais PAUL CASEY et le jeune BRYSON DeCHAMBEAU, champion amateur des États-Unis.
- JASON DAY jouera les deux première rondes avec MATT KUCHAR et le grand ERNIE ELS.
Les champions ne l’auront pas facile
Pluie et vents forts pour les premières rondes du Masters
AUGUSTA, Géorgie— Les chances sont presque nulles que quelqu’un puisse répéter les exploits de Jordan Spieth cette semaine lors du 80e tournoi des Maîtres. Dans le journal local, on parle de «Défense Nationale» en faisant allusion au club Augusta National.
D’abord parce qu’on annonce du mauvais temps jeudi et vendredi, ce qui fait que les conditions de jeu seront plus difficiles. On prévoit de la pluie jeudi matin et des vents forts (15 à 25 km/h) vendredi. Tout le monde sait que le vent est le pire ennemi du golfeur.

Jason Day: «Ils vont prendre les moyens pour nous compliquer la vie. Je serais surpris qu’un joueur se sauve avec la victoire».
L’an passé, Spieth n’a eu besoin que de 130 coups (64 et 66) pour négocier les deux premières rondes et il a réussi 28 birdies au total pour égaler la marque de 270 établie par Tiger Woods en 1997.
«Je suis pas mal sûr que personne ne jouera 270 cette année, affirme Jason Day. Habituellement, il faut jouer autour de «moins 13» pour gagner ici et je pense qu’ils vont prendre les moyens pour nous compliquer la vie. Je très serais surpris que quelqu’un se sauve avec la victoire».
Spieth, qui connaît certains ennuis avec son fer droit depuis le début de l’année, partage l’opinion de son plus sérieux rival. Il pense lui aussi que les dirigeants du club Augusta National ne veulent pas qu’on «déchire leur terrain».
En bref
- Lundi soir, nous avons eu le privilège d’échanger avec TOM WATSON lors d’une réception organisée par la compagnie IBM dans une salle du Partridge Inn. Watson, qui participe au Masters pour la dernière fois, est le nouvel ambassadeur de cette compagnie. J’y reviendrai dans une prochaine chronique.
- Les «rondes de pratique» sont de plus en plus populaires. Mardi matin, c’était «bumper à bumper» sur WASHINGTON ROAD. Un peu partout, on voyait des gens avec une affiche disant «I need tickets».
- On a créé de nouvelles ROUTES et agrandi le terrain de stationnement afin de faciliter la tâche aux visiteurs. Ici, «money is no object».
- Le meilleur golfeur des prochains JEUX OLYMPIQUES recevra une invitation pour le tournoi des Maîtres et les autres épreuves du Grand Chelem en 2017. L’annonce a été faite par BILL PAYNE, président du club Augusta National, et les représentants des autres organismes.
Les anniversaires du mardi 5 avril
En passant
- YVES DESCHAMPS, retraité de la Brasserie Labatt, 70 ans.
- HENRIK STENSON, as golfeur de la PGA, 40 ans.
- GILLES PROULX, animateur et historien, 76 ans.
- YVON LAPRADE, journaliste, 60 ans.
- JOHAN KRIEK, tennis, 58 ans.
- GORD DONNELLY, recruteur des Blackhawks, 54 ans.
- ALAIN CHOQUETTE, magicien, 54 ans.
- COLIN POWELL, ancien général de l’Armée américaine, 79 ans.
- DOUG FAVELL, ex-gardien des Flyers, 71 ans.
- RENNIE STENNETT, ancien des Pirates, 65 ans.
- LUCE GRÉGOIRE, ex-employée du Journal de Montréal, 56 ans.
- GUY ARSENAULT, balle molle, 59 ans.
- BILLY RAY BROWN, vétéran de la PGA, 53 ans.
- ALAIN GRENACHE, de Windsor.
- GÉRALD RENÉ, ami FB.
- CHRISTIANE PAQUET, des JSH.





