En direct de Boynton Beach

En passant

BOYNTON BEACH, Floride— J’avais oublié de vous dire que je suis en Floride depuis déjà cinq ou six jours. La mer est bleue et les palmiers sont contents de vivre au soleil. Il fait tellement beau que je suis un peu gêné de vous en parler.

Avant d’enfiler ses bottes et son manteau d’hiver, mon fils Alex, professionnel de golf en Outaouais, voulait s’offrir quelques rondes sur les plus beaux parcours de la région de Boca Raton et il m’a demandé de l’accompagner. Pensez-vous que j’allais refuser?

Cette semaine, nous visiterons Key West et South Beach avant d’assister au match du 2 décembre entre les Dolphins et les Patriots à Miami.

Nous sommes installés dans le condo d’un ancien joueur du Canadien, à deux minutes de marche de tous les services. Disons que nous ne sommes pas trop à plaindre!

Ici, personne ne me parle du triste lock-out qui frappe la Ligue nationale de hockey. Il ne connaissent même pas Gary Bettman. Tout ce qu’on voit à la télé, ce sont des images de Tom Brady, Aaron Rodgers, Peyton Manning, Koby Bryant et LeBron James.

Je peux quand même sympathiser avec tous ceux et celles qui s’ennuyent du hockey. Si on ne trouve pas bientôt une forme de compromis…

Les échos du lundi matin

  • Si j’ai bien compris, GEORGES SAINT-PIERRE était passablement rouillé après 19 mois d’absence, mais il a quand même réussi à s’imposer face à CARLOS CONDIT devant 20 000 partisans réunis au Centre Bell. La question est maintenant de savoir s’il osera affronter le Brésilien ANDERSON SILVA, un pugiliste plus gros et plus grand que lui.
  • Triste fin de saison pour NOS MOINEAUX. J’avais un mauvais pressentiment et je ne m’étais pas trompé. Les temps semble venu pour ANTHONY CALVILLO de tirer sa révérence et de céder sa place à un plus jeune. Comme disent les Anglais: «He had a good run».
  • Les PATRIOTS de la Nouvelle-Angleterre ont marqué 358 points depuis le début de la saison pour une moyenne de 35,8 points par match. Avec ses six pieds et sept pouces, ROB GRONKOWSKI représente une cible de choix pour l’excellent TOM BRADY.
  • Dimanche contre les Colts, c’était la 51e fois que Brady gagnait 300 verges et plus par la voie des airs. C’était aussi la cinquième fois que l’équipe de BILL BELICHICK marquait 50 points et plus dans une partie.
  • DANIEL PESANT, l’ancien professionel du club de golf Saint-Jean, en est déjà à sa 10e année comme gérant du VILLAGE GOLF CLUB à Royal Palm Beach. Il est secondé par son fils Carl dans la gestion du club. Depuis deux ans, ils doivent composer avec une économie au ralenti. Un des marshals m’a dit que c’était la faute de BARACK OBAMA. Espèce d’idiot!
  • Le plus grand danger qui guette la Ligue natinale de hockey: L’INDIFFÉRENCE DES AMATEURS.
  • Samedi soir, je suis allé voir SKYFALL, le dernier James Bond. DANIEL CRAIG est excellent dans la peau de l’agent 007 et il est bien appuyé par JUDI DENCH, Javier Bardem, Naomie Harris et Bérénice Marloche. Un très bon divertissement. Le film a coûté environ 200 millions, mais il génère déjà des profits très importants. Toujours la même histoire: l’argent attire l’argent.
  • Les BLUE JAYS semblent décidés à dépenser beaucoup d’argent pour rivaliser avec les puissances de la Ligue américaine. Après la méga-transaction avec les Marlins, les voici qui font signer un contrat de 16 millions pour deux ans à MELKY CABRERA.
  • Le coup miracle qui a permis à BUBBA WATSON de gagner le dernier tournoi des Maîtres a mérité le titre de «shot of the year» aux Etats-Unis.
  • Au club Boca Lago, j’ai fait la connaissance de RAYMOND MARTIN et d’ÉGIDE MALTAIS, deux golfeurs de Saint-Hyacinthe. Raymond est membre du club La Providence tandis qu’Égide s’en donne à coeur joie sur les allées d’Acton Vale.
  • MIKE TROUT, jeune voltigeur des Angels de Los Angeles, aurait été le choix de CURT SCHILLING pour le titre de joueur par excellence de la Ligue américaine. Selon l’ex-lanceur des Red Sox et des Phillies, Trout est un joueur plus complet que MIGUEL CABRERA.
  • ALBERT EINSTEIN a joué au golf seulement une fois dans sa vie. Il a trouvé ça trop compliqué et n’a plus jamais touché à un bâton. J’en connais qui auraient dû faire la même chose!

Le mot d’humour

Le rêve de toute femme n’est pas de rencontrer l’homme de sa vie, mais de pouvoir manger sans engraisser!

Les anniversaires du lundi 19 novembre

En passant

  • PATRICK KANE, joueur étoile des Blackhawks de Chicago, 24 ans.
  • RYAN HOWARD, puissant frappeur des Phillies, 33 ans.
  • DENNIS HULL, ancien joueur des Blackhawks et conférencier émérite, 68 ans.
  • TED TURNER, fondateur du réseau CNN et ancien mari de Jane Fonda, 74 ans.
  • CLAUDE QUENNEVILLE, retraité de Radio-Canada, 63 ans.
  • PETR SYKORA, du Wild du Minnesota, 36 ans.
  • RÉJEAN LEMELIN, ex-gardien de but des Bruins, 58 ans.
  • CLAUDE PELLETIER, du Secrétariat au sport et au loisir, 61 ans.
  • LARRY KING, champion intervieweur, 79 ans.
  • BOBBY TOLAN, ex-voltigeur des Reds de Cincinnati, 67 ans.
  • CHARLES BOURGEOIS, ex-défenseur des Blues de Saint-Louis, 53 ans.
  • AHMAD RASHAD, ancien joueur des Vikings du Minnesota, 63 ans.
  • BOB GUINDON, ancien joueur du Canadien Junior, 62 ans.
  • BOB BOONE, ex-receveur des Phillies, 65 ans.
  • MARCEL (Milou) DIONNE, de Saint-Hyacinthe, 70 ans.
  • GILLES VALLÉE, de Drummondville, 65 ans.
  • OTIS ANDERSON, ancien des Giants de New York, 55 ans.
  • MICHEL LAMY, de Saint-Sauveur, 48 ans.
  • GUY BOISVERT, de Blainville, 65 ans.
  • JOE MORGAN, ex-gérant des Red Sox, 82 ans.
  • MEG RYAN, actrice américaine, 51 ans.
  • JACQUELINE RIOPEL, quilleuse de Saint-Eustache.
  • GUY BÉLANGER, des Jeunes Sportifs Hochelaga, 79 ans.

Jacques Villeneuve aurait dû aller encore plus loin

Jacques Villeneuve, fils de l’immortel Gilles Villeneuve, sera admis au au Panthéon des sports du Québec, lundi soir, lors d’un gala au Delta centre-ville.

Il aurait dû partager la tribune d’honneur avec Luc Robitaille, Ronald Corey, Éric Lucas, Jamie Salé, David Pelletier et les jumelles Würtele, mais il brillera par son absence. Paraît-il qu’il est retenu en Europe par des affaires pressantes. C’est sa mère Joanne qui acceptera le trophée en son nom.

Si vous ne le savez pas encore, je déteste le tapage et j’ai une aversion profonde pour le sport automobile, mais ça ne m’empêche pas d’avoir de l’admiration pour ces casse-cou qui filent à 300 km/heure. J’ai également remarqué qu’il y a toujours de très jolies femmes dans les gradins.

Disons que ça n’a rien à voir avec les «reines du bingo» qui hurlaient des bêtises à Wladek Kowalski ou à Mad Dog Vachon au Centre Paul-Sauvé!

jacques

Jacques Villeneuve a gagné le Indy 500 et il a été couronné champion mondial de Formule 1 deux ans plus tard. Il sera admis au Panthéon des sports du Québec, lundi soir, au Delta centre-ville. C’est sa mère Joanne qui acceptera le trophée en son nom.

Mon expérience en sport automobile se limite à fort peu de choses. J’ai assisté une fois aux 24 Heures du Mans avec Christian Tortora et Gilles Bourcier. J’ai vu courir le jeune Stéphane Proulx à Pau (France) et j’ai assisté à quelques épreuves à l’Autodrome Drummond.

Ça ne me rend pas éligible à analyser la feuille de route de Jacques Villeneuve ou de tout autre pilote automobile.

Au lieu d’écrire des bêtises, j’ai donc demandé à mes anciens collègues Pierre Durocher et Pierre Lecours de me faire parvenir quelques lignes sur l’ancien champion de Formule 1, ce qu’ils ont fait avec empressement. Voici ce qu’ils avaient à raconter. D’abord l’ami Duro:

«Nul doute que Jacques Villeneuve a été un excellent pilote. Il a gagné partout où il est passé: d’abord en formule Atlantique, puis en Champ Car avant d’être couronné vainqueur du Indy 500 et champion mondial de Formule 1.

«Sa carrière aurait été plus fructueuse s’il n’avait pas suivi les conseils de Craig Pollock lorsque ce dernier a fondé l’écurie British American Racing (à la fin des années 1990). Après, Jacques n’a plus gagné un seul Grand Prix et sa carrière s’est terminée en queue de poisson chez BMW-Sauber.

«Il aurait bien voulu obtenir un volant régulier en série Nascar, mais les portes se sont vite refermées sur lui, faute d’appuis financiers.

«Il faut ajouter que Jacques n’avait pas le caractère facile. J’ai apprécié son franc-parler, mais je ne peux pas dire qu’il était un individu très affable et facile d’approche. Disons qu’il n’avait rien d’un Patrick Carpentier, par exemple!

«Cela dit, il ne fait aucun doute qu’il a sa place au Panthéon des sports du Québec en raison de ses exploits au volant».

Le champion déchu

«On ne voit pas le jour où un pilote canadien obtiendra des performances aussi étincelantes, ajoute Pierre (Vroum-Vroum) Lecours. Au lieu d’être adulé et apprécié à sa juste valeur, il n’a jamais eu droit à une telle reconnaissance, sauf de la part de ses fidèles supporters.

«Comme son père Gilles, il possède une personnalité attachante en privé et il est doté d’une grande intelligence, sauf qu’on a l’impression qu’il ne l’utilise pas toujours à bon escient.

«Durant ses heures de gloire, sous les conseils et les recommandations d’un gérant véreux (Craig Pollock), il n’a jamais eu la chance d’être lui-même et d’afficher son charisme auprès des amateurs et du monde huppé de la Formule 1.

«Aujourd’hui, il gère très mal son après-carrière. On a l’impression qu’il accepterait de participer à des courses de tondeuses à gazon pour assouvir sa passion du pilotage. En ce sens, il nous rappelle son oncle et homonyme de Saint-Cuthbert qui participe encore à des courses de motoneige à 6o ans.

«Une fois libéré des tentacules de Craig Pollock et après avoir essuyé de sérieuses pertes financières, Jacques est devenu comme un animal qui sort de sa cage. À 41 ans, il n’a pas encore appris à se contenir dans ses commentaires et dans ses décisions professionnelles.

«Ses exploits en piste ont été ternis par sa triste fin de carrière, tant et si bien qu’on le considère aujourd’hui comme un champion déchu. Comme une vieux boxeur, il s’accroche à ses rêves et vit des cauchemars».

À tout cela, j’ajouterai que le talent de Jacques Villeneuve a été largement reconnu au Canada anglais car il a mérité deux fois le trophée Lou Marsh remis à l’athlète de l’année au pays (1995 et 1997). Il a aussi été fait officier de l’Ordre national du Québec (1998) et il a été invité à porter le drapeau canadien lors des Jeux olympiques de Vancouver (2010).

Pour ce qui est de sa carrière de chanteur, vaut mieux ne pas en parler. C’est un désastre sur toute la ligne!

Au dernières nouvelles, on avait vendu 390 billets pour le gala de lundi soir. Edgar Théorêt a de quoi se péter les bretelles.

Les anniversaires du dimanche 18 novembre

En passant

  • DAVID ORTIZ, joueur étoile des Red Sox de Boston, 37 ans.
  • WARREN MOON, ex-vedette des Eskimos et des Oilers de Houston, 56 ans.
  • FRANÇOIS BOURQUE, le Gaspésien Volant, 28 ans.
  • JOCELYN LEMIEUX, ancien joueur des Blackhawks, 45 ans.
  • PETER POCKLINGTON, ancien propriétaire des Oilers, 71 ans.
  • JEAN-FRANÇOIS MANIBAL, de Tennis-Québec, 56 ans.
  • ROCKET ISMAÏL, ancien joueur des Argonauts, 43 ans.
  • GARY SHEFFIELD, ex-voltigeur des Yankees, des Dodgers et des Braves, 44 ans.
  • JIM BAY, commentateur sportif, 69 ans.
  • FLASH GORDON, ex-lanceur des Royals, 45 ans.
  • TED SATOR, ex-entraîneur des Sabres et des Rangers, 63 ans.
  • LANE LAMBERT, ancien des Nordiques, 48 ans.
  • BILL HAJT, ex-défenseur des Sabres, 61 ans.
  • CLAUDE HOUDE, ancien joueur de hockey, 64 ans.
  • BOB DESJARDINS, coach au hockey senior, 46 ans.
  • JOSÉE GARDNER, ex-employée de la LHJMQ.
  • DANTE BICHETTE, ancien joueur des Rockies du Colorado, 49 ans.
  • RUDY MIGAY, ancien des Maple Leafs, 84 ans.
  • GERVAIS BISSON, sportif de l’Estrie, 71 ans.
  • MARTIN FECTEAU et ANDRÉ JOYAL, des JSH.
  • ROY SIEVERS, ancien joueur étoile des Senators de Washington, 86 ans.
  • BOB BRADLEY, golfeur de Blainville, 64 ans.
  • LUIS PUJOLS, ex-receveur des Astros, 57 ans.