Larry King et Denis Lévesque…

Larry King, qui a longtemps été le roi des entrevues télévisées à CNN, était de passage à Montréal cette semaine et il a bien voulu accorder une entrevue à Denis Lévesque, du réseau LCN. C’est une chose qu’il ne fait presque jamais.

De son vrai nom Lawrence Harvey Zieger, l’animateur de 78 ans a eu le privilège d’interviewer les plus grands noms de la politique, du sport et du spectacle. Parmi ses favoris, il y a Nelson Mandela, Bill Clinton, Frank Sinatra, Marlon Brando et Céline Dion.

king

Larry King, un géant de la télévision américaine, était l’invité de Denis Lévesque à LCN, jeudi soir.

«Céline est authentique, dit-il. Elle est exactement la même personne «on stage» que dans la vie de tous les jours. Son talent et sa renommée rejaillissent sur Montréal et sur le Canada tout entier».

Passionné de baseball, Larry King a grandi à Brooklyn. Dès l’âge de cinq ans, il rêvait de faire de la radio, mais il ne se doutait pas qu’il deviendrait une si grande vedette. C’est le regretté Jackie Gleason, un géant du show-business, qui l’a aidé à gravir les échelons à l’époque où ils travaillaient tous les deux à Miami. Il est devenu une star internationale le jour où Ted Turner l’a embauché pour travailler à CNN. C’était en 1985.

Il a quitté CNN il y a environ deux ans, mais il ne voulait surtout pas rester inactif. Il travaille maintenant sur la web-télé pour le Mexicain Carlos Slim, l’homme le plus riche de la planète.

Larry King ne tente jamais d’entrer dans la vie privée de ses invités, mais il sait poser les bonnes questions et n’y va pas par quatre chemins. Sa question préférée est «Pourquoi?» et son principe de base est très simple: «Ce n’est pas moi la vedette, mais mon invité». Je connais certains commentateurs qui auraient avantage à l’imiter!

King s’est marié huit fois et il est père de deux jeunes enfants. Il ne croit pas en Dieu et il a l’intention de se faire congeler quand l’heure de la mort aura sonné.

Bravo à Denis Lévesque pour son joli coup de filet.

 

 

 

Les échos du week-end

En passant

  • YVON LAMBERT, encanteur à ses heures, prépare ses valises. Il se rendra bientôt en ITALIE où il agira comme entraîneur durant la tournée de hockey organisée par MARC CARON.

    andré

    André Touchette, président du Groupe Royal (portes et fenêtres) a tellement apprécié les propos d’Yvan Cournoyer qu’il a terminé la soirée avec le chandail du Canadien sur le dos.

  • YVAN COURNOYER a volé la vedette lors du banquet annuel du GROUPE ROYAL dans le grand hall du Temple de la renommée du hockey à TORONTO. L’ex-capitaine des Glorieux a parlé de ses conquêtes de la coupe Stanley et de la Série du Siècle. Il a aussi raconté quelques anecdotes qui ont bien fait rire la centaine d’invités. À la fin de la soirée, ANDRÉ TOUCHETTE, président de la compagnie de profilés de portes et fenêtres, a accepté d’être photographié avec le chandail du CANADIEN afin de venir en aide à une cause charitable. André est partisan des Bruins depuis toujours. JACQUES L’ESTAGE n’en revient pas encore!
  • Si on se fie à ce qui émane de New York, il reste BEAUCOUP DE TRAVAIL à faire avant de trouver un compromis entre les joueurs et les propriétaires de la LNH.
  • JEAN-SÉBASTIEN DEA, des Huskies de Rouyn-Noranda, est le joueur par excellence de la LHJMQ pour un deuxième mois d’affilée.Le joueur de centre de 18 ans, originaire de La Prairie, a devancé NATHAN McKINNON, le surdoué des Mooseheads d’Halifax.
  • La cycliste KAROL-ANN CANUEL, d’Amos, portera les couleurs de l’équipe VIENNE-FUTUROSCOPE en 2013.
  • Les FOREURS de Val-d’Or jouent pour ,750 sous la gouverne de MARIO DUROCHER.

    olivier

    Le hockeyeur Olivier Labelle, de Saint-Eustache, poursuit sa carrière en Autriche avec la formation de Graz.

  • L’EXPRESS DE SAINT-EUSTACHE: Le hockeyeur OLIVIER LABELLE a reçu la visite de ses parents à Graz (Autriche). Olivier joue sous les ordres de MARIO RICHER, son ancien entraîneur à Gatineau, et il s’adapte graduellement à son nouveau style de vie… Le défenseur CHARLES-OLIVIER ROUSSEL joue du bon hockey à Cincinnati. Même chose pour MATHIEU BRODEUR à Portland… DAVID OCTEAU, étudiant en médecine à l’Université Princeton, est un as de l’aviron… LÉON TREMBLAY a abattu un orignal avec 44 pouces de panache au nord de La Tuque… ÉRIC TORRESAN épousera bientôt sa belle Carolyne… NORMAND RAVARY et DENIS BRETON sont de retour à l’entraînement au Centre sportif de Saint-Eustache… MATHIEU DUBÉ a gagné l’épreuve de 10 km du Second Souffle… RÉJEAN HAMEL ne dort plus depuis qu’il a joué une ronde de 85 au club Bel-Air… RÉJEAN DENIS et JACQUES LAMBERT s’en promettent sur les courts de tennis de Pompano Beach.
  • Le trio formé de PEYTON MANNING, Eric Decker et Demaryius Thomas est sur toutes les lèvres dans la NFL. Les trois hommes ont uni leurs efforts pour des gains de 1339 verges par la voie des airs et 11 passes de touché depuis le début du calendrier.
  • TIM WALLACH, instructeur des Dodgers, est parmi les candidats pour diriger les BLUE JAYS de Toronto. Sur les rangs, il y a aussi ART HOWE, Matt Williams, Sandy Alomar Jr. et un certain Don Wakanatsu.
  • Paraît-il que MANNY RAMIREZ espère faire un retour dans les majeures l’an prochain. L’ex-enfant terrible des Red Sox a joué dans la classe AAA en 2012, mais il n’est plus l’ombre du frappeur qu’il a été à Cleveland, à Boston et à Los Angeles.
  • J’avais oublié de vous dire que le plongeur ALEXANDRE DESPATIE se remet d’une opération mineure au genou gauche. Alex espère participer au championnat du monde à BARCELONE en juillet 2013. Ça serait son chant du cygne dans la ville où il a remporté son premier titre mondial, il y a bientôt 10 ans.
  • Le voltigeur JOSH HAMILTON, des Rangers du Texas, sera l’athlète le plus convoité sur le marché des joueurs autonomes. Parmi les gros noms, il y a aussi ZACK GREINKE, as lanceur des Angels, MICHAEL BOURN, le marchand de vitesse des Braves d’Atlanta, ANIBAL SANCHEZ, lanceur des Tigers, B.J. UPTON, voltigeur des Rays de Tampa Bay, KYLE LOHSE, artilleur des Cards, et RUSSELL MARTIN, receveur des Yankees. Hamilton vise un contrat de 175 millions pour six ans. Greinke est presque aussi gourmand. Il vise les 150 millions pour un pacte de six ans. Sancho, va chercher le fusil!

    laurent

    Me Laurent Pelletier, de Magog, signe une nouvelle chronique dans «Le Reflet du Lac».

  • Me LAURENT PELLETIER, ancien président de la Traversée internationale du lac Memphrémagog, est devenu le LIBRE PENSEUR du journal «Le Reflet du Lac» à l’ombre du mont Orford. Je lui souhaite bonne chance avec sa nouvelle chronique.
  • La paracycliste GENEVIÈVE OUELLET, d’Amos, prend sa retraite du vélo pour se consacrer à son entreprise de kinésiologie. Elle a été médaillée de bronze à PÉKIN et elle a participé aux Jeux paralympiques de LONDRES.
  • Les GIANTS de San Francisco hésitent à accorder un nouveau contrat au releveur BRIAN WILSON. Ce dernier se remet d’une opération au bras.
  • Le juge de courses GUY PELLETIER, de Sherbrooke, a fait un voyage de golf à Myrtle Beach avec les journalistes DENIS MESSIER et RÉAL LABBÉ. Même s’il prend de l’âge, Pelletier est encore un très bon golfeur.
  • Les avocats de ROGER CLEMENS font la cour aux chroniqueurs de baseball pour que leur poulain soit élu au PANTHÉON malgré les allégations qui pèsent contre lui.
  • WALT WEISS, nouveau gérant des Rockies du Colorado, est un ancien joueur d’arrêt-court de 48 ans. Il a fait sa marque à Oakland, à Atlanta et à Miami.

    eric

    Le vétéran Éric Bertrand poursuit sa carrière de hockeyeur avec le HC Carvena de Sorel-Tracy.

  • Le HC Carvena de SOREL-TRACY a embauché le vétéran ÉRIC BERTRAND. Âgé de 37 ans, il a fait carrière en Europe et il a connu de beaux succès avec l’équipe de Saint-Georges-de-Beauce.
  • PIERRE PINARD, ex-professeur à l’école Le Tournesol de Windsor, se passionne pour la photographie. Bien malgré lui, Pierre a atteint cette semaine le cap des 65 ans.
  • BERNHARD LANGER a fini en tête des boursiers sur le circuit des Champions. Il a devancé TOM LEHMAN, Michael Allen, Fred Funk et Jay Don Blake.
  • La région de CAPE MAY et d’Ocean City a été épargnée par l’ouragan Sandy.
  • JEAN-LUC OUIMET, Yvan Vanier et Michel Chartier frapperont leurs dernières balles de la saison, dimanche, au club LE VERSANT de Terrebonne. Michel Chartier a récemment vendu le pub de la PLACE DES SAULES à Laval. Que fera-t-il de tout cet argent?
  • ULRICH CHÉRUBIN fête ses 10 ans à la mairie d’Amos.

Le mot d’humour

C’est quand on est dans la merde jusqu’au cou qu’il faut marcher la tête haute.

Les anniversaires du samedi 10 novembre

En passant

  • LARRY PARRISH, ancien joueur des Expos, 59 ans.
  • LLOYD LANGLOIS, ex-champion de ski acrobatique, 50 ans.
  • ÉRIC MALTAIS, du club de golf Deux-Montagnes, 43 ans.
  • JACK CLARK, ancien joueur étoile des Cards de Saint-Louis, 57 ans.
  • JIM ORRELL, ex-régisseur des sports à Montréal-Est, 70 ans.
  • BRIAN McDONALD, professionnel de golf, 55 ans.
  • DON SALESKI, ancien joueur des Broad Street Bullies, 63 ans.
  • PAUL LEDUC, ancien lutteur, 73 ans.
  • PIERRE BOUCHARD, un champion du conditionnement physique, 56 ans.
  • BILL SUTHERLAND, ancien des As de Québec, 78 ans.
  • PASCAL CIFARELLI, soccer.
  • KRISTIAN HUSELIUS, des Blue Jackets, 34 ans.
  • KENNY ROGERS, ex-lanceur des Tigers, 48 ans.
  • MARTINE BRUNET, de Val-d’Or.
  • BOB STANLEY, ex-releveur des Red Sox, 58 ans.
  • GERRY GLAUDE, ex-défenseur des Saguenéens, 86 ans.
  • ALAIN LEFEBVRE, de Natation-Québec.
  • SERGE GINCHEREAU, professeur de golf, 55 ans.
  • RICHARD BARRETTE, des JSH.
  • MONICA MONAHAN, de Montréal.

Palmer et Nicklaus: 50 ans de rivalité et d’amitié

Il y a quelques semaines, Arnold Palmer est devenu le sixième athlète à recevoir la médaille d’or du Congrès américain.

Avant lui, cette médaille avait été remise à Roberto Clemente, Joe Louis, Byron Nelson, Jesse Owens et Jackie Robinson, cinq autres champions qui n’ont pas besoin de présentation.

Lors de la cérémonie officielle à Washington, on a invité Jack Nicklaus à faire l’éloge de son ancien rival. Le Golden Bear n’a pas hésité une seconde et il a fait les choses avec toute la classe qu’on lui connaît. Voici en résumé ce qu’il avait à dire de son vieux pote:

«La première fois que j’ai vu Arnold Palmer, j’avais seulement 14 ans. C’était juste avant le championnat amateur de l’Ohio. Il pleuvait des cordes, mais Arnold continuait de frapper des balles dans le champ d’exercice. Je me souviens d’avoir été impressionné par ses grosses mains et ses larges épaules.

jack

Jack Nicklaus et Arnold Palmer: une rivalité et une amitié qui durent depuis plus de 50 ans. Nicklaus a récemment rendu hommage à son vieux pote lors d’une cérémonie à Washington. Son discours est passablement touchant.

«Quatre ans plus tard, nous avons joué ensemble pour la première fois lors d’une fête en l’honneur de Dow Finsterwald, nouveau champion de la PGA. C’était le 25 septembre 1958. Ce jour-là, Arnold a réussi huit birdies et un eagle pour inscrire un pointage de 62. Je me suis dit que j’avais du pain sur la planche si je voulais finir par le battre!

«J’étais une verte recrue de 22 ans lorsque nous avons participé ensemble au Phoenix Open de 1962. Arnold a gagné le tournoi par 12 coups. Sur le tertre de départ du 18e trou, il savait que j’avais la chance de terminer deuxième. Il a mis son bras autour de mon épaule et m’a dit de relaxer, que c’était un trou facile et que je pouvais très bien réussir le birdie. C’est en plein ce que j’ai fait. Arnie était en train de gagner le tournoi, mais il a pris la peine de m’encourager. Ce sont des choses que tu n’oublies pas».

À OAKMONT

«Quelques mois plus tard, j’ai gagné l’Omnium des Etats-Unis à Oakmont, dans la cour du grand Arnold Palmer. Avant la prolongation, il est venu me trouver sur le vert d’exercice et m’a offert de diviser la bourse, comme c’était alors la coutume. Il savait que ce montant d’argent m’aiderait à lancer ma carrière. J’ai vraiment apprécié son geste.

«Un peu plus tard, Mark McCormack a fondé la compagnie IMG. Puisque Arnold et moi étions parmi ses clients, il nous a fait jouer toutes sortes de tournois et de matchs hors-concours à travers la planète. Nous avons joué et voyagé ensemble, nous avons ri ensemble et nos femmes sont devenues de très bonnes copines.

«Certes, nous avons eu des batailles de titan à Oakmont, à Baltusrol, à Augusta et partout à travers le monde. Il voulait ma peau et moi la sienne. Je devais aussi affronter sa légion d’admirateurs (Arnie’s Army). Il me traitait à la fois comme un adversaire et comme son ami. Cinquante ans plus tard, je suis fier de dire qu’il est encore mon ami»

LE HÉROS PARFAIT

«Notre compétition ne se limitait pas aux tournois majeurs. On se disputait aussi les contrats de publicité et la création de nouveaux terrains de golf. Si j’avais un problème à résoudre, je savais qu’il était là pour moi et vice-versa.

«Arnold Palmer était le héros de tous les amateurs de golf. Il était l’exemple parfait du gars qui a grandi dans un milieu modeste et qui a trimé dur pour atteindre le sommet. Il a gagné quatre fois le veston vert, mais il n’a jamais perdu son étiquette de col bleu.

«Il est arrivé à une époque où le golf avait besoin d’un gars comme lui. Avec son flair, son charisme, sa chemise retroussée et sa façon de relever la ceinture, il était le héros parfait pour la télévision. Il avait le don de se tirer des pires embûches et les gens s’identifiaient facilement à lui, tant et si bien qu’il est vite devenu le favori de la foule.

«Ensemble, Arnold et moi avons gagné juste un peu plus de 10 millions en bourses durant nos carrières. Aujourd’hui, il y a des joueurs qui gagnent 10 millions dans une seule année. Tant mieux pour eux. Toutefois, ils ne devraient pas oublier de remercier Arnold Palmer. Ils devraient comprendre et apprécier ce qu’il a fait pour que le golf devienne un sport aussi populaire.

«Il faut aussi saluer tout le bien qu’il a fait avec la Fondation qui porte son nom. Le golf a été bon pour lui, mais il en a redonné encore plus à son sport. On lui décerne aujourd’hui la médaille d’or du Congrès américain. C’est pleinement mérité et j’espère que les gens n’oublieront pas son héritage».

(Source: Golf Digest, décembre 2012)