Les anniversaires du samedi 5 janvier

En passant

  • MARCEL AUBUT, président du Comité olympique canadien, 65 ans.
  • JOÉ JUNEAU, ancien joueur du Canadien et des Bruins, 45 ans.
  • CHUCK NOLL, ex-entraîneur des Steelers de Pittsburgh, 82 ans.
  • KYLE CALDER, des Kings de Los Angeles, 34 ans.
  • MIKE GRIER, des Oilers d’Edmonton, 38 ans.
  • ALAIN RAJOTTE, ex-entraîneur de la LHJMQ, 48 ans.
  • CLAUDE BRIÈRE, réalisateur, 63 ans.
  • RENÉ ARSENAULT, du tournoi Pee-Wee Anjou, 68 ans.
  • DANIEL SAINT-HILAIRE, spécialiste en athlétisme.
  • JEFF FASSERO, ex-lanceur des Expos, 50 ans.
  • TRACY HAM, ancien des Alouettes, 49 ans.
  • MERCURY MORRIS, ex-vedette des Dolphins de Miami, 66 ans.
  • BOB DERNIER, ancien voltigeur des Phillies, 56 ans.
  • CHARLIE HOUGH, ex-lanceur des Dodgers, 65 ans.
  • ROBERT MONGRAIN, ancien joueur des Sabres de Buffalo, 54 ans.
  • SYLVAIN ROY, de la Ligue Sans Pression de Laval, 54 ans.
  • BASIL McRAE, ancien des Nordiques, 52 ans.
  • TIM KERR, ancien joueur des Flyers, 53 ans.
  • ROGER FROT, sportif de Sherbrooke.
  • DANNY JACKSON, ex-lanceur des Reds de Cincinnati, 51 ans.
  • MILT THOMPSON, ex-voltigeur des Cards, 54 ans.
  • STEVE BALBONI, ancien «slugger» des Royals de Kansas City, 56 ans.
  • YVON LUSSIER, sportif de Montréal, 64 ans.
  • ROSE-ANN LORANGER, trot et amble.
  • CHRIS NABHOLZ, ex-lanceur des Indians, 46 ans.
  • JIM OTTO, ancien joueur des Browns de Cleveland, 75 ans.
  • JIM GANTNER, ancien des Brewers de Milwaukee, 60 ans.
  • RON KITTLE, ancien des White Sox, 55 ans.

Le gala du Panthéon en rappel

L’autre soir, je suis tombé par accident sur la reprise du gala annuel du Panthéon des sports du Québec sur les ondes de RDS.

Membre du comité de sélection, je n’ai pu assister au dernier gala pour la simple et bonne raison que j’étais parti jouer au golf en Floride avec fiston. Entre un voyage de golf et un gala, je n’hésite pas très longtemps!

Trève de plaisanteries, j’ai beaucoup apprécié les extraits du gala. Voici ce que j’en retiens:

  • MARC LACHAPELLE, qui a suivi les activités de nos équipes juniors pendant 35 ans, et son vieux copain Gilles Courteau, commissaire de la LHJMQ, ont rendu un vibrant hommage à LUC ROBITAILLE, ancien joueur étoile des Kings de Los Angeles. «Lucky Luke avait des mains extraordinaires et le compas dans l’oeil, a dit le Kid. Il a été en quelque sorte le dauphin de Mike Bossy. Il était ce qu’on pourrait appeler un «self made player». Il était intelligent avec la rondelle, son sourire le rendait attachant et il avait une très bonne éthique de travail. Il faut avoir certaines qualités pour marquer 668 buts dans la Ligue nationale. De plus, Luc n’a jamais renié ses origines. C’est tout à son honneur».
  • Le vice-président des Kings a remercié tous ses entraîneurs, depuis Anjou jusqu’à Los Angeles, ses anciens coéquipiers et ses parents. «Ma mère m’encourageait avec sa cloche. Mon père était plus discret. Il restait à l’écart, comme Sam Pollock. J’ai conservé mon accent québécois et j’en suis fier», a-t-il dit.lucrobitaille
  • ALDO GIAMPAOLO et F.X. Seigneur ont venté les mérites de RONALD COREY qui a été président du Canadien pendant 17 ans. En parlant de leur ancien patron, ils ont souligné sa passion pour le hockey, son respect pour les partisans du Canadien et pour les anciens joueurs de l’équipe, de même que sa vision d’un nouveau Forum. Il s’agit bien sûr de son plus bel héritage.
  • «Je n’ai jamais eu un mauvais employé, a dit Corey. Je dois d’abord remercier les frères Molson pour m’avoir fait confiance et Serge Savard pour avoir assemblé une si bonne équipe de hockey. Ce n’était jamais une corvée que d’aller au Forum. Je détestais la défaite, mais ça fait aussi partie du sport».
  • En l’absence de son fils, JOANNE VILLENEUVE a très bien fait les choses. Elle a souligné le travail, l’acharnement et la passion de tous les athlètes qui atteignent un tel niveau. PIERRE DUROCHER a rappelé le franc parler de Jacques Villeneuve et l’époque où il pilotait «avec le couteau entre les dents». Quant à PIERRE HOUDE, il a exprimé l’opinion que Jacques aurait pu être le grand rival que Michael Schumacher n’a jamais eu.
  • JAMIE SALÉ, très en beauté, a eu un joli compliment pour son ancien partenaire DAVID PELLETIER: «Il était le vent dans mes voiles». Originaire de la Gaspésie, Pelletier rêvait comme tous les jeunes de jouer au hockey dans la Ligue nationale. «Je rêvais de soulever la coupe Stanley. Au lieu de cela, j’ai passé ma vie à soulever des filles. Chez les pros, on m’a même payé pour le faire», a-t-il ajouté avec humour.sale-pelletier
  • J’ai raté les épisodes sur ÉRIC LUCAS et les soeurs Würtele, ce qui n’enlève rien à leurs exploits. En fin d’émission, EDGAR THÉORÊT a fait un autre plaidoyer en faveur d’un Musée des sports qui ferait la fierté de tous les Québécois. Ça fait beaucoup trop longtemps que l’ami Edgar prêche dans le désert. Quand est-ce que nos élus vont prendre la chose en mains?

Les anniversaires du vendredi 4 janvier

En passant

  • DON SHULA, ex-entraîneur des Dolphins de Miami, 83 ans.
  • DAVID TOMS, vétéran de la PGA, 46 ans.
  • MARCEL FORTIER, l’ancien pro du club de golf Victoriaville, 83 ans.
  • GUY FORGET, ex-champion de tennis, 48 ans.
  • MARTIN LACROIX, de la firme Jandec, 43 ans.
  • BOB COURCY, ancien joueur des Barons de Cleveland et des Gulls de San Diego, 77 ans.
  • TOM WILKINSON, ancien joueur des Eskimos d’Edmonton, 70 ans.
  • ALAIN MAROIS, sportif de Valleyfield, 53 ans.
  • GILBERT HAMEL, trot et amble, 67 ans.
  • TITO FUENTES, ancien joueur des Giants de San Francisco, 69 ans.
  • CLAUDE SAINT-GERMAIN, de Sorel, 72 ans.
  • YVES SALOIS, golfeur de Windsor, 53 ans.
  • BERNARD CÔTÉ, de la firme JB Laverdure, 45 ans.
  • GAÉTAN GRAVELINE, conseiller municipal à Windsor.
  • LUC CHARBONNEAU, ex-hockeyeur, 45 ans.
  • MARINA ORSINI, alias Suzie Lambert et Émilie Bordeleau, 46 ans.
  • DIANE LACHANCE, retraitée du Journal de Montréal, 56 ans.
  • SYLVAIN PAULHUS, trot et amble.
  • RODGER BRULOTTE, commentateur sportif, 66 ans.

LNH: les seuls gagnants seront les avocats

Si on se fie à ce qui émane de New York, l’interminable bataille entre Gary Bettman et Donald Fehr, deux avocats retors et ambitieux, tire à sa fin. Ce n’est pas trop tôt!

Depuis une couple de jours, on se bat à grands coups de propositions et de contre-propositions dans l’espoir d’en arriver à un compromis. Il me semble qu’on aurait pu faire ça l’automne dernier au lieu de nous faire chier pendant trois mois avec toutes sortes de sornettes et de balivernes.lockout2

Quand on aura finalement mis les points sur les «i» et les barres sur les «t», les seuls vainqueurs dans cette histoire seront les avocats des deux clans qui s’en seront mis plein les poches à 500$ et 600$ de l’heure.

Les joueurs auront évidemment perdu beaucoup d’argent. Les propriétaires aussi, mais ils nous expliqueront que c’était le prix à payer pour avoir un bon contrat de travail durant les dix prochaines années. Foutaise!

Hier matin, un ancien joueur du Canadien me disait: «Donald Fehr me fait penser à Alan Eagleson. Plus le lock-out s’étire et plus ça fait son affaire».

On peut lui répondre que Bettman n’est guère mieux. Avec son arrogance et sa soif de pouvoir, il a foutu son sport dans la merde trois fois en 18 ans. Qui dit mieux? Il serait à peu près temps que les gouverneurs de la ligue se penchent sérieusement sur son cas.

Je suis de ceux qui pensent que les activités reprendront d’ici le 20 janvier, pour le meilleur et pour le pire. Il y aura encore beaucoup de haine entre les deux clans, mais «business is business».

On vous proposera un calendrier de 48 matchs et une bataille endiablée pour une place dans les séries. Approchez, les caves, on a besoin de votre argent pour faire tourner la roue. Si j’étais dans la peau du spectateur moyen, je prendrais bien mon temps avant de retourner dans les gradins. Le respect, ça marche des deux bords!