Celle-là nous vient de Georges Guilbault, ancien joueur étoile des Castors
Seniors.
«Deux squelettes entrent dans un bar. L’un dit à l’autre: «Mon cher ami, nous allons nous asseoir ici et prendre un coup jusqu’à ce que nous comprenions les femmes!»
Les joueurs marginaux deviennent souvent de très bons entraîneurs alors que les plus grandes vedettes se montrent incapables de transmettre leur savoir-faire.
Sans doute parce qu’ils comprennent très bien que tout le monde n’a pas le même talent pour pousser une rondelle, lancer un ballon ou frapper une balle de baseball qui file à 100 milles à l’heure.
Il y a aussi le fait qu’ils sont si souvent assis «au bout du banc» qu’ils ont tout leur temps pour analyser le travail des autres joueurs et les stratégies du coach.
Le meilleur exemple est celui de Glen Sather qui était fêté à Edmonton, vendredi soir.
Né dans un petit village de l’Alberta (High River), Sather était un ailier gauche très ordinaire dans l’organisation des Bruins de Boston. Grâce à sa détermination, il a réussi à passer 10 ans dans la Ligue nationale. En tout et partout, il a amassé 80 buts et une centaine de passes en 658 parties. Pas exactement des statistiques pour se tailler une place au panthéon!
Bien entouré
En revanche, Slats est devenu un excellent entraîneur à Edmonton et il a bâti une dynastie après avoir convaincu le propriétaire Peter Pocklington de conclure une transaction pour mettre la main sur un jeune joueur de centre un peu chétif du nom de Wayne Gretzky.
Il a aussi eu le privilège d’avoir Barry Fraser comme recruteur-chef. Grâce à son flair, Fraser a su trouver les joueurs qui allaient entourer le numéro 99 et permettre aux Oilers de détrôner les puissants Islanders de New York.
Sather avait une autre qualité. Comme Scotty Bowman, il n’hésitait jamais à poser des questions pour en apprendre davantage. Par exemple, il communiquait souvent avec son vieux pote Red Fisher, à Montréal, pour savoir ce qui se tramait à travers la ligue.
Les légendes des Oilers ont tour à tour rendu hommage à Sather cette semaine avant que sa bannière soit hissée au plafond du Rexall Place avec celles des Gretzky, Messier, Coffey, Kurri, Anderson, Fuhr et Al Hamilton.
«Glen nous donnait de la corde, a dit l’ex-gardien de but Grant Fuhr. Il nous laissait apprendre de nos propres erreurs, mais il savait aussi quand le moment était venu de mettre son pied à terre».
Un bon exemple est celui du fougueux Mark Messier à ses débuts avec les Oilers. Sather l’a forcé à se départir de sa moto pour éviter qu’il se blesse sérieusement. Il l’a aussi cédé au club-école de Houston pendant une semaine ou deux après qu’il se soit présenté en retard pour prendre l’avion.
«Pour un marqueur de six buts par année, Glen possédait vraiment le sens du hockey!» a souvent répété Gretzky.
«Si on faisait une gaffe en-dehors de la patinoire, Glen voulait qu’on aille le voir pour le lui dire. Il était toujours prêt à nous aider. En revanche, si on lui cachait quelque chose, il devenait notre ennemi», a ajouté Craig MacTavish.
Sather était aussi proche de ses joueurs que de son argent. Il organisait des excursions en motoneige ou une chasse aux canards pour cimenter l’esprit d’équipe.
À New York
Sather, qui a porté les couleurs du Canadien pendant une saison au milieu des années 1970, ne pensait jamais quitter Edmonton, mais la vente de l’équipe et le départ de Pocklington ont entraîné plusieurs changements dans l’organisation. Il a finalement été forcé de partir.
Avec une solide réputation, il a été embauché comme président et directeur général des Rangers de New York en l’an 2000. Il a connu moins de succès dans le Big Apple. Même que les Rangers ont parfois eu l’air d’une équipe moribonde. Il a cependant le mérite d’avoir renversé la vapeur durant les dernières années. Il a eu la main heureuse en confiant son club à Alain Vigneault après avoir remercié John Tortorella de ses services.
Et il a probablement réussi son meilleur coup le jour où il a envoyé Scott Gomez à Montréal en retour du défenseur Ryan McDonagh. Un véritable vol!
Kane poursuit sur sa lancée
Le mot d’humour
Rodney Dangerfield: «Je fume seulement après avoir fait l’amour avec ma femme. J’ai le même paquet depuis cinq ans!»
grand Phil à Vancouver, les frasques d’ALAN EAGLESON, les enjambées d’ALEXANDER YAKUSHEV, les arrêts de TRETIAK, les commentaires d’Harry Sinden et de John Ferguson, les pirouettes de SERGE SAVARD et j’en passe.
J’ai beaucoup apprécié le discours de TONI NEWMAN, une conférencière de classe internationale. Je vous en parle dans une prochaine chronique.
Le mot d’humour
Fini le temps où les filles cuisinaient comme leur maman. Maintenant, elles boivent comme leur papa!