Le plus grand regret de Johnny Miller

AUGUSTA, Georgie— Au milieu des années 1970, Johnny Miller était le meilleur golfeur de la planète après Jack Nicklaus. Il a gagné 25 tournois à travers le monde et on parle encore de la ronde de 63 qui lui a valu la victoire à l’Omnium des Etats-Unis il y a bientôt 40 ans.

Alors âgé de 26 ans, le golfeur de San Francisco avait coiffé les Nicklaus, Palmer, Player et Trevino au fil d’arrivée pour entrer dans la légende. Quelques années plus tard, il a délaissé le golf pour consacrer plus temps à sa famille de six enfants, puis il est devenu un analyste très respecté au réseau NBC.

Johnny Miller a terminé trois fois deuxième à Augusta, mais n'a jamais quitté les lieux avec le veston vert. C'est son plus grand regret.

Johnny Miller a terminé trois fois deuxième à Augusta, mais n’a jamais quitté les lieux avec le veston vert. C’est son plus grand regret.

Mardi matin, Miller discutait avec des amis sous le grand arbre situé près du pavillon principal lorsque je me suis approché de lui sur la pointe des pieds pour lui demander une courte entrevue. Il était vêtu en touriste en semblait très relaxe.

«Je n’ai pas besoin de travailler cette semaine. Je profite donc du beau temps pour revoir Augusta et renouer avec quelques amis, m’a-t-il dit. J’ai le sentiment d’être à ma place ici. Mon rôle à la télévision m’a évité de sombrer dans l’oubli.

«Si j’ai un regret dans ma carrière, c’est de ne jamais avoir gagné le tournoi des Maîtres, a-t-il poursuivi. J’ai eu trois belles chances de l’emporter, mais je n’ai pas su en profiter. Je pense que j’étais trop nerveux avant le début du tournoi. Pour gagner ici, il est essentiel de ne pas jouer plus que 71 en première ronde. C’est la même chose à l’Omnium des Etats-Unis.

«Je n’ai pas réussi à mettre la main sur le veston vert, mais ça ne m’empêche pas de dormir. Je suis assez fier de ce que j’ai accompli dans le golf».

Bâti comme une armoire à glace et reconnu pour son franc-parler, Miller aura 66 ans à la fin du mois. S’il n’affiche plus la forme des beaux jours, il demeure une des personnes les plus influentes dans le monde du golf. Ses commentaires pertinents ne laissent personne indifférent et soulèvent parfois l’ire des champions de la PGA.

Il y a cinq ans, à l’Omnium des Etats-Unis, il a déclaré que Rocco Mediate ressemblait au gars qui nettoye la piscine chez Tiger Woods. Il a plus tard admis que ses paroles avaient dépassé sa pensée. Il a parfois été dur envers Tiger Woods, mais il lui a aussi servi de belles accolades.IMG_0171

N.B. Ces reportages en direct du club Augusta National sont rendus possibles grâce à la générosité de: LES ÉDITIONS GRAND DUC, premier éditeur de documents scolaires numériques; BARWOOD-PILON, les planchers de bois franc de qualité supérieur pour tous les budgets; LES ANCIENS DE LA LIGUE DÉPRESSION.

Jack et Tiger

Cinquante ans après sa première victoire à Augusta, Jack Nicklaus s’est présenté dans la salle d’entrevues pour discuter avec les journalistes. Comme toujours, il a répondu franchement à toutes les questions et nous en a mis plein la  vue.

«Je pense encore que Tiger Woods va finir par battre mon record, a-t-il dit. Il a tellement de talent et il veut tellement atteindre son objectif. Il joue très bien depuis le début de la saison et il s’est présenté ici gonflé à bloc. S’il gagne cette semaine, ça va le stimuler au plus haut point. S’il rate son coup, ça va devenir plus difficile.

Jack Nicklaus reste convaincu que Tiger Woods finira par battre son record dans les tournois majeurs.

Jack Nicklaus reste convaincu que Tiger Woods finira par battre son record dans les tournois majeurs.

«Je vous jure que je n’ai jamais additionné mes victoires dans les tournois majeurs avant d’être rendu à 10. C’est un journaliste qui est venu me voir pour me dire qu’il ne m’en manquait plus que trois pour égaler la marque de Bobby Jones».

Nicklaus a gagné 18 tournois du Grand Chelem et il a terminé deuxième à 19 reprises. «Il y a une couple de tournois où j’ai failli à la tâche, dont celui de Cherry Hills. Deux fois, j’ai été battu par Tom Watson (Turnberry et Pebble Beach) et une autre fois, j’ai dû m’incliner devant Lee Trevino», a-t-il précisé.

Nicklaus a aussi parlé de sa dernière victoire à Augusta en 1986, de son respect pour la tradition du Masters, de ses discussions avec Bobby Jones au début de sa carrière et du nouveau programme (Drive, chip and putt) qui a été mis sur pied pour tenter d’intéresser plus de jeunes à la pratique le golf.

«Bobby Jones était mon idole de jeunesse, a poursuivi Nicklaus. Il m’a parlé de golf et de sa façon de voir la vie. J’ai senti qu’il voulait m’aider à devenir un meilleur joueur. Pour une rare fois, j’étais silencieux et je l’écoutais parler».

Nicklaus a également eu de bons mots pour Billy Payne, président du club Augusta National. «Billy fait de l’excellent travail, a-t-il dit. Il est un visionnaire et il veut franchir de nouvelles étapes. Le club Augusta National possède le grand avantage d’avoir l’argent nécessaire pour aller de l’avant».

Le Golden Bear a conclu en disant: «Je ne vois pas comment j’aurais pu avoir une plus belle vie. J’ai été grassement payé pour pratiquer un sport que j’adorais, Barbara m’a donné cinq beaux enfants et je suis maintenant 22 fois grand-père. À 73 ans, on me demande encore d’aller voir les journalistes pour leur raconter mes histoires!»

McIlroy ne se voit pas comme le rival de Tiger

AUGUSTA, Georgie— «Je ne me vois pas du tout comme le rival de Tiger Woods. Il a gagné 77 tournois à travers le monde, y compris 14 victoires dans les épreuves du Grand Chelem, alors que je n’ai que six victoires en banque, dont deux dans les tournois majeurs. Comment est-ce que je pourrais me comparer à lui?»

C’est au jeune Rory McIlroy qu’on a confié la tâche d’amorcer la série d’entrevues dans la salle de presse, mardi matin. L’ex-numéro un mondial semblait très détendu et il a répondu aux questions des journalistes en vrai pro.

«J’ai grandi en regardant le tournoi des Maîtres à la télévision, a-t-il poursuivi. Je me considère chanceux et privilégié de participer à ce tournoi. La première fois que je suis venu ici, j’étais si impressionné que j’avais peur d’arracher le gazon avec mon bâton!

Rory McIlroy est tout feu tout flamme avant le tournoi des Maîtres, mais il refuse de se considérer comme le rival de Tiger Woods.

Rory McIlroy est tout feu tout flamme avant le tournoi des Maîtres, mais il refuse de se considérer comme le rival de Tiger Woods.

«C’est mon tournoi préféré et j’ai toujours des frissons lorsque je franchis la porte pour arriver au club. Chaque fois que tu reviens ici, tu apprends de nouvelles choses au sujet du terrain. La clé, c’est de savoir à quel endroit tu peux rater ton coup et récupérer. Il faut aussi savoir quand se montrer prudent et quand attaquer le fanion».

Golfeur par excellence en 2012, McIlroy a connu de nombreux ennuis après avoir signé un très riche contrat avec la compagnie Nike. Il a même quitté la Classique Honda en invoquant mal de dent, ce qui lui a valu des critiques. Il a plus tard reconnu son erreur. Aujourd’hui, sa dent de sagesse ne le fait plus souffrir, mais il se la fera arracher au mois de juin.

«J’ai connu des ennuis avec mon bois 1 et avec mes longs fers, mais je suis maintenant parfaitement à l’aise avec mes nouveaux bâtons, a-t-il ajouté. J’ai commencé à mieux frapper la balle au tournoi de Doral et j’ai très bien joué à San Antonio (Valero Open) en fin de semaine dernière. J’aurais peut-être gagné le tournoi si Martin Laird n’avait pas joué comme un dieu (63) en ronde finale. Mon rendement lors de ce tournoi m’a permis de faire le plein de confiance».

McIlroy n’a jamais fait mieux qu’une égalité en 15e place à Augusta. C’est arrivé il y a deux ans. Il était en tête le dimanche matin, mais il a commis un triple-bogey au 10e trou et il a joué une dernière ronde de 80. Quelques semaines plus tard, il s’est racheté de belle façon en gagnant l’Omnium des Etats-Unis au club Congesssional. Sa carrière était lancée.

Le champion d’Irlande du Nord aura 24 ans le mois prochain. Il a acquis beaucoup de maturité durant les cinq dernières années et il se croit maintenant capable de rivaliser avec n’importe qui. Cette semaine, il sera déçu s’il ne quitte pas les lieux avec le veston vert.

Chose certaine, il compte sur un allié fidèle en Graeme McDowell. «La saison est encore jeune et il se passe beaucoup de choses dans sa vie, dit-il. Rory est constamment sous les feux de la rampe depuis qu’il a été numéro un mondial. Il a connu une année phénoménale en 2012 et il a signé le plus riche contrat dans le monde du golf (avec Nike). Sa valeur marchande est la plus élevée après celle de Tiger Woods. Je ne suis pas inquiet pour lui».

Quoi qu’il en soit, McIlroy se dit prêt à faire feu. C’est la belle Caroline Wozniacki, son amie de coeur, qui portera son sac lors de la compétition Par 3, mercredi. Elle risque de faire tourner les têtes davantage que son ami golfeur!IMG_0171

N.B Ces reportages en direct du club Augusta National sont rendus possibles grâce à la générosité de: LES ÉDITIONS GRAND DUC, premier éditeur de documents scolaires numériques; BARWOOD-PILON, les planchers de bois franc de qualité supérieure; LES ANCIENS DE LA LIGUE DÉPRESSION.

Le nom de Tiger Woods est sur toutes les lèvres

AUGUSTA, Georgie— Depuis Myrtle Beach, il suffit de quatre petites heures en automobile pour atteindre la mecque du golf en Amérique.

Sur Washington Road, les revendeurs de billets sont déjà à l’oeuvre et John Daly, l’ex-enfant terrible de la PGA, a installé sa roulotte près du Hooters. Le mercure indique 27 degrés Celsius et la semaine s’annonce magnifique. Le seul absent est ce drôle d’huluberlu qui se prend pour Jésus-Christ et nous invite à expier nos péchés. Il finira bien pas se montrer le bout du nez.

Dans la salle de presse du Masters, j’ai droit au même accueil cordial et au même siège (G-13) pour écrire mes articles. C’est un peu comme si je retrouvais mes vieilles pantoufles, un an plus tard!

Tiger Woods est gonflé à bloc en vue du tournoi des Maîtres.

Tiger Woods est gonflé à bloc en vue du tournoi des Maîtres.

Comme prévu, les pages sportives du Augusta Chronicle sont tapissées d’articles sur Tiger Woods, Phil Mickelson, Rory McIlroy, Bubba Watson et autres magiciens de la PGA, mais c’est Tiger qui retient encore toute l’attention. Quand tu as gagné 77 tournois, dont 14 épreuves du Grand Chelem, tu mérites un tel traitement de faveur.

Vainqueur à Torrey Pines, à Doral et à Bay Hill durant les deux derniers mois, Woods a repris sa place en haut de la pyramide et son nom est sur toutes les lèvres. Tout le monde veut savoir s’il sera capable de mettre fin à sa longue disette (presque cinq ans) en route vers le record de Jack Nicklaus.

Tiger est en parfaite santé et il semble avoir mis de l’ordre dans sa vie depuis le scandale qui a détruit son mariage et terni son image. Il est arrivé à Augusta gonflé à bloc et déterminé à ajouter une cinquième veston vert à sa collection. Il faut cependant se rappeler qu’il n’a pas gagné ici depuis 2005 et qu’il n’a pu faire mieux qu’une égalité en 40e position l’an passé.

La plus belle histoire

Dimanche après-midi, Woods a foulé les allées du club Augusta National en compagnie de Steve Stricker, son coéquipier de la coupe Ryder. Après sa ronde, il s’est amusé à taquiner quelques amis et journalistes. Semble-t-il qu’on ne l’a pas vu d’aussi bonne humeur depuis très longtemps.

Avant de rentrer à la maison, Stricker a déclaré à Scott Michaux: «C’est bon de le voir si heureux. Ça se sent, ça se voit. Quand Tiger est à son mieux, c’est notre sport qui en profite».

«Ne vous méprenez pas, dit Hunter Mahan. Tiger est encore meilleur que tous les autres».

Curtis Strange, deux fois vainqueur de l’Omnium des Etats-Unis à la fin des années 1980, ajoute: «La plus belle histoire jusqu’ici cette saison, c’est le retour en force de Tiger Woods. Quand il a tous ses moyens, il est encore un joueur intimidant. Je souhaite qu’il se rende à 17 (victoires dans les tournois majeurs) le plus vite possible. Le golf fera alors la première page des journaux du monde entier».

En entrevue à Golf Channel, Woods a déclaré qu’il ne voulait pas seulement égaler la marque de Nicklaus, mais se rendre encore plus loin. La meilleure façon de reprendre son odyssée serait de gagner ici cette semaine.

Un gros merci

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Le Rapido du lundi

  • Le Canadien MIKE WEIR s’est blessé aux côtes en participant au tournoi de Bay Hill. Il a frappé quelques balles à son arrivée à Augusta, mais il y a peu de chances qu’il participe au tournoi. Drôle de façon de célébrer le 10e anniversaire de sa victoire dans le Masters!
  • TIANLANG GUAN, 14 ans, a joué une ronde d’exercice avec TIGER WOODS et DUSTIN JOHNSON, lundi après-midi. Le jeune Chinois, vainqueur du championnnat amateur Asie-Pacifique, a foulé les allées du club Augusta National six ou sept fois durant les trois dernières semaines. Mardi, il a rendez-vous avec TOM WATSON. Il est naturellement très heureux d’être ici et il veut éviter de se mettre trop de pression sur les épaules.
  • Selon le jeune Guan, le premier et le 11e trou sont les plus difficiles. Ce sont deux longues normales 4. Guan ne frappe pas très loin, mais il se croit capable de bien se défendre sur un parcours de 7500 verges. On verra.
  • RORY McILROY, qui a récemment perdu son titre de numéro un mondial, a joué une dernière ronde de 66 à San Antonio, ce qui augmente son niveau de confiance en vue du Masters.
  • GRAEME McDOWELL: «Pourquoi Tiger n’a pas gagné ici depuis huit ans? Je n’en ai aucune idée. Tout ce que je sais, c’est qu’il y a maintenant plusieurs joueurs capables de frapper la LONGUE BALLE et d’attaquer les fanions».
  • PHIL MICKELSON a joué une ronde d’exercice en compagnie de l’ex-secrétaire d’État CONDOLEEZA RICE. Elle est une des deux seules femmes admises au cénacle du club Augusta National. L’autre est DARLA MOORE, une femme d’affaires de la Caroline du Sud.
  • MARC-ANDRÉ MARCHAND, ancien joueur de l’organisation des Flyers, est mort du cancer lundi matin. Il avait seulement 52 ans. Mes condoléances à toute la famille.
  • WILL MIDDLEBROOKS a réussi trois circuits dans la victoire des RED SOX à Toronto. Un futur Big Papi?
  • JOSH HAMILTON connaît un affreux début de saison chez les Angels. ALBERT PUJOLS avait connu les mêmes ennuis l’an passé.
  • BERTRAND RAYMOND et ROBERT CADIEUX ont rendu visite à leur ancien confrère PIERRE LECOURS à L’Assomption. «Vroom Vroom» vit des heures très difficiles. On lui souhaite bon courage.
  • On me dit que le match de samedi entre le CANADIEN et les BRUINS était très excitant. La rivalité est encore grande entre les deux équipes. Michel Therrien a perdu un bon soldat en ALEXEI EMELIN.
  • Il y a 40 ans cette semaine, RON BLOMBERG, des Yankees, devenait le premier frappeur de choix des ligues majeures. Ce nouveau règlement a prolongé de nombreuses carrières. Le meilleur de tous a probablement été EDGAR MARTINEZ, des Mariners de Seattle.

Le mot d’humour

Les seins d’une jolie femme sont la preuve que les hommes sont capables de se concentrer sur deux choses à la fois!

 

Tiger ne veut pas s’arrêter à 18

MYRTLE BEACH, Caroline du Sud— En ce premier dimanche d’avril, le soleil est au rendez-vous et nous nous tapons une dernière partie de golf avant de reprendre la route en direction de la Georgie.
Nous avons suffisamment bûché durant les derniers jours. Le temps est venu de ranger les bâtons et d’aller voir de vrais golfeurs. Des gars qui connaissent tous les trucs du métier et qui n’ont pas besoin d’une puise pour compléter la ronde!
Depuis 11 ans, c’est un plaisir renouvelé que de retourner à Augusta et cela pour toutes sortes de raison.

Tiger Woods sera encore le point de mire au Masters. Il n'a pas gagné un tournoi majeur depuis quatre ans et n'a pas triomphé à Augusta depuis 2005.

Tiger Woods sera encore le point de mire au Masters. Il n’a pas gagné un tournoi majeur depuis bientôt cinq ans et n’a pas triomphé à Augusta depuis 2005, mais il joue très bien depuis le début de la saison en cours.

Le Masters, c’est la célébration du printemps. C’est aussi une des plus belles traditions dans le monde du sport, Amen Corner dans toute sa splendeur, Magnolia Road, Tiger et les jeunes loups de la PGA, les verts diaboliques, les fantômes qui dansent sous les grands pins et bien d’autres choses encore.
Qui va gagner cette année? Bien malin celui qui peut répondre à cette question. Depuis 2007, Phil Mickelson est le seul grand nom à avoir gagné.
Qui aurait osé prédire la victoire de Bubba Watson l’an passé ou celle de Charl Schwartzel en 2011?
Bubba a triomphé avec un coup de wedge dont lui seul connaît la recette tandis que Schwartzel s’est permis de réussir des birdies sur les quatre derniers trous, un exploit inédit, pour se sauver avec le veston vert.

Tiger Woods, favori à deux contre un ou quelque chose du genre, n’a pas gagné un tournoi majeur depuis bientôt cinq ans et n’a pas triomphé à Augusta depuis 2005. Dans son cas, c’est une éternité.

En entrevue à Golf Channel dimanche matin, Tiger a déclaré: «Je me sens plus fort que jamais et j’ai encore plein d’exploits à réaliser. Est-ce que je veux gagner quatre autres tournois majeurs pour égaler la marque de Jack Nicklaus (18)? Non, monsieur. Je veux aller encore plus loin».

Le temps nous dira si Tiger a retrouvé toute sa magie. Chose certaine, il sera encore le point de mire sur les terres de Bobby Jones.
Demain, nous analyserons ensemble la liste des favoris.

LE RAPIDO DU DIMANCHE

  • DAVE LÉVESQUE, double champion de la PGA du Québec, est arrivé à Myrtle Beach samedi soir avec son ami ANDRÉ DESJARDINS, de Québec. Durant les prochains jours, ils participeront à l’Omnium Fénérick, un festival de golf organisé par RICHARD (Buck) DUBUC, de Ville LaSalle.

    Dave Lévesque, double champion de la PGA du Québec, passe la semaine à Myrtle Beach dans le cadre de l'Omnium Fénérick.

    Dave Lévesque, double champion de la PGA du Québec, passe la semaine à Myrtle Beach dans le cadre de l’Omnium Fénérick.

  • Âgé de 39 ans, Dave Lévesque a fait sa marque sur le circuit canadien avant de rentrer à la maison. Il est originaire de PRICE, un petit village situé à l’entrée de la Gaspésie, pas très loin de Sainte-Flavie. Il est maintenant associé au club LA PRAIRIE où il agit comme professeur de golf.
  • RICHARD DUBUC n’a jamais caché son attachement pour le CANADIEN de Montréal et il s’est présenté en Caroline du Sud avec son veston rouge écarlate où sont imprimées les 24 coupes Stanley du Tricolore. Go Habs Go!
  • BEN JUNEAU, ancien professeur de golf à l’Université Laval, est lui aussi du voyage.
  • MARC-ANDRÉ MARCHAND, ancien joueur de l’organisation des Flyers de Philadelphie, livre un dur combat contre le cancer. Il n’a que 52 ans. Marc-André est le fils du regretté BUTCH MARCHAND, une légende dans l’est de la métropole.
  • Au club WORLD GOLF INTERNATIONAL, le préposé aux départs est un fier partisan de MARIO LEMIEUX et des Penguins de Pittsburgh. Il vit ici depuis sept ans et il avoue que la période d’adaptation n’a pas été facile. «Ici en Caroline, les gens ont deux vitesses: lent et à reculons!»
  • Je fais le voyage à Augusta avec mes vieux potes RÉAL LABBÉ, ambassadeur de Saint-Simon-de-Rimouski, et DENIS MESSIER, ancien joueur étoile des Rangers de Saint-Hyacinthe. Après avoir analysé mon élan, ils m’ont fortement suggéré de retourner dans le champ d’exercice et de faire appel à un psychologue! Des vrais chums.
  • ROBINSON CANO, joueur étoile des Yankees, a remercié son conseiller d’affaires Scott Boras. Il est maintenant représenté par le rapper JAY-Z, un ami de longue date. Ce dernier tentera de lui faire signer un contrat dans les 200M$ et de l’impliquer dans quelques entreprises à l’extérieur du baseball avec ROC NATION SPORTS.
  • En passant près de WILKES-BARRE, en Pennsylvanie, j’ai eu une pensée pour MICHEL THERRIEN qui y a dirigé le club-école des Penguins. En banlieue de Harrisburg, j’ai pensé à DUSTY JONES, un homme à chevaux qui obtient beaucoup de succès dans la région de Toronto.
  • La série de salles combles des RED SOX s’arrêtera aux environs de 820. Ils jouaient à guichets fermés depuis le mois de mai 2003.
  • Aux Etats-Unis, le Ford 150 et le Dodge RAM semblent être des symboles de réussite sociale!
  • Louisville ou Michigan? Who cares?

LE MOT D’HUMOUR

Une femme a besoin de quatre animaux pour être heureuse: une Jaguar dans le garage, un vison dans le garde-robe, un étalon au lit et un âne pour payer tout ça!