Marvin Miller aurait dû être élu au Panthéon de son vivant

Le nom de Marvin Miller ne vous dit peut-être rien, mais il a été un des hommes qui ont le plus influencé l’histoire du baseball.

Le regretté Red Barber, qui a longtemps été la voix des Dodgers de Brooklyn, a dit de lui: «Marvin Miller fait partie d’un trio exceptionnel avec Babe Ruth et Jackie Robinson. Ces trois hommes ont changé à tout jamais la face de notre sport national».

Vous devez aussi savoir que Miller a été le professeur de Donald Fehr, l’homme qui se bat avec opiniâtreté pour le syndicat des joueurs de la Ligue nationale de hockey.

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Très peu d’hommes ont marqué l’histoire du baseball autant que Marvin Miller. On associe même son nom à ceux de Babe Ruth et de Jackie Robinson.

Miller est mort mardi à l’âge de 95 ans. Sa feuille de route est bougrement impressionnante et ils sont nombreux à croire qu’il aurait dû être élu au Panthéon du baseball de son vivant. Parmi eux, il y a Hank Aaron, Tom Seaver, Joe Morgan, le commentateur Bob Costas et le commissaire Bud Selig.

Il y a quelques années, Miller a obtenu 63 pour cent des votes, mais certains lui en voulaient tellement d’avoir écrasé les propriétaires à répétition qu’on lui a finalement fermé les portes de Cooperstown.

«C’est une disgrâce», a dit Tom Seaver, ex-lanceur étoile des Mets de New York.

«Il devrait non seulement être élu, mais on devrait s’excuser auprès de lui pour l’avoir fait attendre aussi longtemps», a ajouté Joe Morgan, un des rouages importants de la Grosse Machine Rouge durant les années 1970.

Quand on le questionnait à ce sujet, Miller répondait avec un sourire en coin: «Je n’ai pas encore préparé mon discours pour les cérémonies d’intronisation».

Ce qui est absolument sûr, c’est que Miller a été au coeur des plus grandes luttes entre joueurs et propriétaires. Il se fichait de l’opinion des amateurs et des journalistes. Son seul objectif était d’améliorer les conditions de vie des joueurs, trop longtemps à la merci de patrons sans scrupules.

La clause de réserve

Marvin Miller a fait ses preuves comme syndicaliste dans le domaine de l’automobile et chez les travailleurs de l’acier avant d’être nommé directeur exécutif de l’Association des joueurs de baseball en 1966. C’était à l’époque où Sandy Koufax et Don Drysdale devaient se battre avec la direction des Dodgers pour obtenir le salaire qu’ils méritaient.

Miller a été impliqué dans la dure bataille que Curt Flood a livrée à l’establishment du baseball entre 1969 et 1971. Un peu plus tard, il a tenu tête à Charlie O. Finley dans le dossier du lanceur Catfish Hunter, puis il a convaincu les lanceurs Andy Messersmith et Dave McNally de défier la fameuse «clause de réserve» qui liait un joueur à son équipe «à la vie à la mort». Le juge Peter Seitz lui a donné raison en 1975 et le sort des joueurs de baseball a été changé à tout jamais. Ils pouvaient désormais jouir d’une certaine autonomie et «aller voir ailleurs» s’ils n’étaient pas satisfaits de leurs conditions de travail.

À chaque printemps, Miller se faisait un devoir de visiter chaque camp d’entraînement et de bien informer les joueurs concernant leurs droits et leurs obligations. Très articulé, il était un champion de la communication, comme son dauphin Donald Fehr.

Miller nous quitte donc sans avoir été élu au Panthéon du baseball, mais il occupera une place de choix dans l’histoire du baseball. Si justice est faite, on trouvera une façon d’honorer sa mémoire.

Si Bowie Kuhn a été élu au panthéon, il est tout à fait ridicule que Miller n’ait pas eu droit à la même reconnaissance.

Le paradis artificiel de South Beach

En rentrant de Key West, Alex et moi avons passé une journée complète à South Beach, la place la plus «in» de la Floride.

South Beach, c’est le paradis artificiel de «Miami Vice» avec toute une collection de Ferraris, de Porsches et de Bentleys, une plage immense, des drinks géants comme seuls les Américains peuvent en préparer, des gros seins, des petites fesses, des gratte-ciel multicolores, des boutiques exclusives, des hôtels plus ou moins luxueux, l’Art Déco et quoi encore. Comme dirait mon ami Henri Richard: «C’est autre chose».

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Chaque année, des millions de personnes se rendent à South Beach pour profiter du soleil et faire la fête toute la nuit.

Mon fils adore. Il déménagerait à Miami n’importe quand si on lui donnait un compte de dépenses illimité! Moi, je regarde tout ça d’un air amusé avec les yeux d’un homme de 60 ans. Si j’en avais 25 ou 30, peut-être que je serais plus excité. Le «Sex on the Beach», je le bois maintenant avec une paille!

Le lendemain matin, c’est le calme plat sur le boulevard de l’Océan pendant que les touristes récupèrent. Un bon café chez Starbuck’s, puis on saute dans l’auto pour aller «brûler» les parcours de golf de Boca Raton.

Les échos du lundi matin

  • Il y a environ un mois, quel amateur de football aurait osé parier «cinq cents» sur les chances des ARGONAUTS de Toronto de gagner la coupe Grey? On a donc une autre preuve que RIEN N’EST IMPOSSIBLE dans cette drôle de ligue. Tant mieux pour ÉTIENNE BOULAY qui n’a pas eu la vie facile depuis un an ou deux.

    rory

    Rory McIlroy a réussi cinq birdies de suite pour gagner le tournoi de Dubaï. Ce jeune homme n’a pas fini de nous en mettre plein la vue.

  • RORY McILROY a réussi cinq birdies d’affilée pour gagner le tournoi de DUBAÏ. Ce jeune homme a tout ce qu’il faut pour succéder à TIGER WOODS… Malgré une dernière ronde de 62, JUSTIN ROSE a dû se contenter de la deuxième place. Quant à l’imprévisible SERGIO GARCIA, il a joué deux rondes de 64 et deux autres de 73.
  • Le mauvais début de saison du COOL FM de Saint-Georges-de-Beauce a provoqué le congédiement de l’entraîneur CARL FLEURY.
  • PIERRE HOUDE, la voix du Canadien à RDS, n’a jamais vu un tel DÉGOÛT chez les amateurs de hockey face à cette «guerre entre riches».
  • JEAN BÉLIVEAU éprouve encore des ennuis avec son équilibre et il se fatigue facilement, mais il ne se plaint jamais de son sort. Il a récemment reçu la visite de RICHARD OUELLET, son plus grand admirateur dans la région du Bas-Saint-Laurent. Les deux hommes se connaissent depuis 1956. M. Ouellet a été maire de Saint-Simon-de-Rimouski pendant plus de 25 ans.

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    Le nageur paralympique Benoît Huot a reçu le trophée James Worrall des mains de Deborah Gullaher, vice-présidente marketing chez Suncor Energy. À gauche, on aperçoit Chantal Petitclerc, gagnante du trophée en 2008.

  • Selon les preneurs aux livres de Las Vegas, les TIGERS DE DÉTROIT sont favoris à 8 contre 1 pour gagner la prochaine Série mondiale. Suivent dans l’ordre: SAN FRANCISCO (10-1), les Yankees (11-1), les Rangers, les Dodgers, les Angels et les Reds (12-1). La cote des BLUE JAYS est de 14 contre 1.
  • CHRIS BERMAN a parlé de la victoire des Argonauts sur les ondes de ESPN.
  • C’était la première fois depuis 1952 que les Argos gagnaient la coupe Grey devant leurs partisans. Soixante ans!
  • JIM NORRIS, professeur de golf au club Summerlea, a passé dix jours dans le paradis de PALM DESERT avec sa belle Hélène. Son rêve est de voir un Québécois atteindre un jour le circuit de la PGA.
  • SHAYNE CORSON, ancien joueur du Canadien, vit maintenant à TORONTO, à deux coins de rue de son beau-frère DARCY TUCKER. Corson est propriétaire de deux restaurants: un à Toronto et un autre à Barrie. Sa fille aînée fréquente l’Université Concordia et son fils Dylan joue au hockey pour les Colts de Barrie. Il n’oubliera jamais ses années avec le BLEU BLANC ROUGE. «Il n’y a pas de meilleur endroit que Montréal pour jouer au hockey», a-t-il confié à un journaliste de la Gazette.
  • Le boxeur HECTOR CAMACHO, récemment tué d’une balle à la tête, était reconnu pour son style flamboyant et sa vie de débauche. «Parfois, on avait l’impression qu’il avait emprunté les vêtements de GILDA!», écrit Jean-Paul Chartrand sur le site RDS.ca
  • Nous célébrons cette semaine le deuxième anniversaire de la mort de PAT BURNS. Maudit que le temps passe vite!
  • HUGUES MALLETTE, un fidèle lecteur de cette chronique, se souvient qu’EDGAR THÉORÊT était tout un joueur de hockey quand il fréquentait le SÉMINAIRE DE VALLEYFIELD à la fin des années 1950.
  • Le voltigeur de centre BILLY HAMILTON et le receveur MIKE ZUNINO seraient les plus beaux espoirs du baseball majeur. Hamilton appartient aux Reds de Cincinati et Zunino aux Mariners de Seattle.

Le mot d’humour

Jamais un homme ne s’est fait tuer par sa femme pendant qu’il faisait la vaisselle ou qu’il passait l’aspirateur!

 

Soirée très spéciale sur la rue Duval

SOUTH BEACH, Floride– Après avoir emprunté le Florida Turnpike et la U.S 1 vers le sud, il suffit de rouler une centaine de milles en direction de Key Largo, Islamorada, Tavernier et Marathon avant d’atteindre Key West, la ville la plus au sud des Etats-Unis d’Amérique.

Pour arriver à destination, il faut franchir des ponts magnifiques , dont le fameux Seven Mile Bridge. C’est pas compliqué, on a parfois l’impression que notre voiture se transforme en petit bateau milieu de l’océan. Il y a bien sûr des paysages à couper le souffle, mais c’est inquiétant pour un gars qui ne sait pas nager.

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Sloppy Joe’s est le bar le plus célèbre de la rue Duval, à Key West. C’est là que le célèbre écrivain Ernest Hemingway allait prendre un verre avec ses amis.

Mercredi soir, c’était veille de Thanksgiving, la plus grosse fête de l’année au pays de l’Oncle Sam, et il y avait beaucoup d’action sur la célèbre rue Duval.

Une rue passablement longue où on peut visiter des galeries d’art, deux ou trois églises, de jolies boutiques, des pubs et des restos de toutes sortes. Vraiment, il y en a pour tous les goûts.

Bien sûr, nous sommes allés prendre un verre chez Sloppy Joe’s, le vieux bar que fréquentait l’écrivain Ernest Hemingway. Nous avons aussi vu l’hôtel La Concha, là où Tennessee Williams aurait écrit «Un tramway nommé Désir».

En face de chez Sloppy Joe’s, dans un bar appelé «Le lézard paresseux», le chanteur montréalais Randy Mac était en feu. Il s’est même amusé à jouer du violon avec sa guitare.

Le clou de la soirée, c’était un gala de «mud wrestling» chez Durty Harry. Il y avait des gens partout autour de la petite marre de boue, même au deuxième étage. On grimpait sur des chaises pour ne rien rater. Je vous ferai grâce de ce spectacle grotesque, sauf que la Budweiser coulait à flots et que les gens semblaient heureux d’être là.

J’ai même vu un spectateur qui portait un chapeau en forme de dinde pour la Thanksgiving. Pas très joli!

Il y avait un arbitre avec un chandail rayé et les combats étaient supposément sanctionnés par la World Mudfighting Federation. La gagnante du concours, bâtie comme une armoire à glace, est repartie avec une bourse de 499$.

Franchement, rien n’est impossible au pays de Barack Obama. Si ça continue, je vais finir par m’ennuyer du hockey!

 

Gretzky: «Bobby Orr est le meilleur de tous les temps»

Si on parlait un peu de hockey pour se changer les idées…

Si on parlait d’un joueur qui a révolutionné son sport et lui a donné une nouvelle dimension. Si on parlait de Bobby Orr, meilleur défenseur de tous les temps et meilleur joueur tout court.

Serge Savard, ancien membre du Big Three, a déjà dit: «Il y a les vedettes, il y a les supervedettes, puis il y a Bobby Orr».

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Bobby Orr a révolutionné le hockey à la fin des années 1960. Il pouvait non seulement tout faire sur la patinoire, mais il le faisait mieux et plus vite que tous les autres.

Harry Sinden, qui avait évidemment un parti pris en tant qu’ancien entraîneur des Bruins, disait pour sa part: «Orr pouvait non seulement tout faire sur la patinoire, mais il le faisait mieux et plus vite que tous les autres».

Milt Schmidt, qui fêtera bientôt ses 95 ans, a vu jouer tous les plus grands depuis le début des années 1930. Ce qu’il pense de Bobby Orr est très simple: «Si jamais on trouve un joueur meilleur que lui, j’espère vivre assez vieux pour le voir à l’oeuvre».

Récemment, Wayne Gretzky a ajouté sa voix à ce concert d’éloges. «Je ne suis pas le plus grand joueur de tous les temps, a-t-il déclaré. Ce titre appartient à Bobby  Orr. En plus d’être le plus rapide, il possédait une excellente vision du jeu, des mains exceptionnelles, et il pouvait jouer de façon robuste. Il n’avait besoin de personne pour se défendre».

Méchant compliment de la part d’un joueur qui a fait sauter presque tous les records de la Ligue nationale en plus de populariser le hockey sur la Côte du Pacifique.

Carol Vadnais a été le coéquipier de Bobby Orr pendant trois ans et demi. Il a aussi joué très souvent contre lui. Il me répète souvent: «Bobby avait des patins à cinq vitesses. Il fallait se mettre à deux pour contrer ses efforts et souvent, ce n’était pas suffisant. Si j’avais joué à ses côtés pendant 10 ans, j’aurais amassé assez de points pour être élu au Temple de la renommée. Bobby était tellement bon qu’on s’amusait à l’appeler «God» dans le vestiaire des Bruins. Je peux aussi t’assurer qu’il était un formidable joueur d’équipe. Souvent, il s’éclipsait pour donner la chance aux autres d’avoir un peu de publicité».

Mettez ça dans vos pipes et pis fumez!

La fricassée du mardi

  • Les JUMELLES WÜRTELE, âgées de 92 ans, ont volé la vedette lors du gala annuel du PANTHÉON DES SPORTS DU QUÉBEC au Delta centre-ville. On me dit que le discours de RONALD COREY était un petit peu trop long, mais que LUC ROBITAILLE et la maman de JACQUES VILLENEUVE ont bien fait les choses. En tout cas, EDGAR THÉORÊT peut dire mission accomplie avec la participation record de 400 personnes.
  • Le nageur paralympique BENOÎT HUOT sera fêté à l’hôtel Sofitel, jeudi soir. Parmi les invités, il y aura ALEXANDRE BILODEAU, Chantal Petitclerc, Émilie Heymans et Annie Pelletier.
  • Les millionnaires du hockey portent une casquette sur laquelle on peut lire: PUCK BETTMAN. Vous aurez compris que le P pourrait facilement être remplacé par un F.
  • Tel que prévu, BUD SELIG a fini par approuver la méga transaction entre les Blue Jays et les Marlins de Miami.

    taillon

    Jacinthe Taillon est maman pour la première fois.

  • La nageuse JACINTHE TAILLON, de Saint-Eustache, est maman pour la première fois. Fiston porte le prénom de VIKTOR.
  • Pour la première fois en 60 ans, les MAPLE LEAFS de Toronto n’ont pas subi la défaite au mois d’octobre. D’après les mauvaises langues, si une équipe trouvait le moyen de perdre pendant le lock-out, ça serait les Leafs!
  • Les étoiles de la Ligue nord-américaine de hockey se frotteront à l’Isotermic de THETFORD-MINES, le jeudi 6 décembre, à l’aréna Mario Gosselin.
  • NICK FALDO pense lui aussi que TIGER WOODS est le meilleur golfeur de tous les temps.
  • Avez-vous vu l’uniforme à l’ancienne des STEELERS de Pittsburgh? On dirait des abeilles géantes!
  • PHILIPPE AUDET, du Cool FM de Saint-Georges-de-Beauce, détient le record de la LNAH avec 11 trucs du chapeau. DOMINIC CHIASSON, de HC Carvena de Sorel-Tracy, en a neuf.

Le mot d’humour

Quand un homme lance des obcénités à une femme, il est traité de pervers. Quand c’est l’inverse qui se produit, c’est 3,95$ la minute!