L’autre soir, j’ai revu avec plaisir le film «When We Were Kings» et le fameux combat de championnat entre Muhammad Ali et George Foreman au milieu des années 1970. Du bonbon.
Ce documentaire est un pièce d’anthologie sur la boxe, le promoteur Don King, la pauvreté en Afrique et les personnes qui entouraient alors les deux boxeurs, dont le célèbre journaliste George Plimpton.
Muhammad Ali passe le K.-O. à George Foreman à Kinshasa. Un des grands moments de l’histoire de la boxe.
Au cas où vous ne le sauriez pas encore, Ali a non seulement été le meilleur boxeur de sa génération (et probablement de tous les temps), mais il était aussi un formidable vendeur. Personne ne lui arrivait à la cheville lorsque venait le temps de mousser la publicité d’un combat. Ses mimiques et ses déclarations savoureuses faisaient le bonheur des journalistes du monde entier.
Il fallait aussi que «The Greatest» ait vraiment beaucoup de cran pour narguer un champion de la trempe de Foreman, de huit ans plus jeune que lui (24 contre 32). Quand il a grimpé sur le ring à Kinshasa, on pouvait lire la peur dans ses yeux, mais aussi sa détermination à relever un si grand défi. Artiste du «rope-a-dope», il était prêt à encaisser les plus violents coups de massue pour épuiser son rival avant de lui passer le K.-O au 8e round devant une foule médusée.
Foreman était tellement déçu d’avoir perdu «The Rumble in the Jungle» qu’il a sombré dans une profonde dépression pendant deux ans. Quant à Ali, il aimait tellement boxer et faire courir les foules qu’il a prolongé indument sa carrière et hypothéqué sa santé. «Qui trop embrasse, mal étreint», dit le proverbe. Ça s’applique parfaitement à Ali. Comme tant d’autres pugilistes avant et après lui, il n’a pas su s’arrêter à temps et il en a subi les conséquences.
La dernière fois que j’ai vu le grand champion, c’était à Lexington, Kentucky, lors d’une soirée en son honneur dans le cadre des activités entourant le tournoi de la coupe Ryder. Atteint de la maladie de Parkinson, Ali était assis dans une chaise, quasiment immobile, pendant que sa femme lisait un petit discours à l’intention des invités.
C’était pathétique. Aussi populaire avait-il été, Ali ne pouvait même pas s’adresser à ses admirateurs.
POT-POURRI DU MERCREDI
- ANDY MURRAY, Rafael Nadal et Novak Djokovic seront à Montréal pour le tournoi de la coupe Rogers, la semaine prochaine. La présence de ROGER FEDERER est encore incertaine.
Andy Murray sera l’attraction numéro un au tournoi de la coupe Rogers à Montréal.
- CLAUDE RAYMOND souhaite que tous les tricheurs du baseball majeur soient démasqués et punis en conséquence.
- JEAN-PIERRE JUTRAS, un des meilleurs golfeurs seniors des Basses Laurentides, était fou de joie après avoir joué une ronde de 70 au Blainvillier en présence de MARIO LEMIEUX, de Gilles Meloche et Donald Audette. La bière était bonne au 19e!
- Le Canadien JASON BAY a-t-il joué son dernier match dans les majeures? Les Mariners de Seattle viennent de le céder à leur club-école de TACOMA. Bay frappait pour ,204 avec 11 circuits.
- DEREK AUCOIN sera à Val-d’Or pour donner une clinique de baseball, jeudi après-midi.
- GEORGE SCOTT, qui vient de mourir à l’âge de 69 ans, a été un joueur très populaire au Fenway Park durant les années 1960 et 1970. On le surnommait BOOMER.
- L’école de gardiens de but de STÉPHANE WAITE bat son plein à Sherbrooke.
- On a commencé à installer les estrades en prévision du CHAMPIONNAT DE MONTRÉAL qui aura lieu au club de la Vallée du Richelieu au début septembre. Presque tous les champions du circuit des Vétérans seront présents: KENNY PERRY, David Frost, Bernhard Langer, Mark Wiebe, Khoki Idoki, Mark Calcavecchia.
Kenny Perry sera l’homme à battre au Championnat de Montréal.
- JACQUES SÉVIGNY se souvient que BROOKE HENDERSON a fait ses débuts chez les Juniors au club CONTINENTAL de Sorel. Âgée de seulement 15 ans, elle a récemment gagné le championnat canadien de golf féminin à Beloeil.
- Le lanceur ADAM WAINWRIGHT, des Cards, possède un excellent contrôle. Il revendique 145 retraits sur des prises contre seulement 18 buts sur balles.
- HENRI RICHARD a décidé d’accrocher ses bâtons de golf au clou de la retraite. Fini pour lui, les bogeys et les doubles-bogeys!
- L’humoriste RENAUD LEFORT, fils de René, tente de faire revivre l’équipe de balle molle des QUATRE CHEVALIERS. Pour en savoir plus: info@les4chevaliers.com
- JEAN-PAUL CHARLEBOIS, un des pionniers des Jeux du Québec, s’est découvert des talents de chanteur.
- MICHEL ZGORZELSKI, du Cactus de Victoriaville, est le héros de la semaine dans la Ligue de baseball Senior du Québec.
LE MOT D’HUMOUR
Les hypocrites sont comme les répondeurs. Ils parlent toujours quand tu n’es pas là.