Le nom de Tiger Woods est sur toutes les lèvres

AUGUSTA, Georgie— Depuis Myrtle Beach, il suffit de quatre petites heures en automobile pour atteindre la mecque du golf en Amérique.

Sur Washington Road, les revendeurs de billets sont déjà à l’oeuvre et John Daly, l’ex-enfant terrible de la PGA, a installé sa roulotte près du Hooters. Le mercure indique 27 degrés Celsius et la semaine s’annonce magnifique. Le seul absent est ce drôle d’huluberlu qui se prend pour Jésus-Christ et nous invite à expier nos péchés. Il finira bien pas se montrer le bout du nez.

Dans la salle de presse du Masters, j’ai droit au même accueil cordial et au même siège (G-13) pour écrire mes articles. C’est un peu comme si je retrouvais mes vieilles pantoufles, un an plus tard!

Tiger Woods est gonflé à bloc en vue du tournoi des Maîtres.

Tiger Woods est gonflé à bloc en vue du tournoi des Maîtres.

Comme prévu, les pages sportives du Augusta Chronicle sont tapissées d’articles sur Tiger Woods, Phil Mickelson, Rory McIlroy, Bubba Watson et autres magiciens de la PGA, mais c’est Tiger qui retient encore toute l’attention. Quand tu as gagné 77 tournois, dont 14 épreuves du Grand Chelem, tu mérites un tel traitement de faveur.

Vainqueur à Torrey Pines, à Doral et à Bay Hill durant les deux derniers mois, Woods a repris sa place en haut de la pyramide et son nom est sur toutes les lèvres. Tout le monde veut savoir s’il sera capable de mettre fin à sa longue disette (presque cinq ans) en route vers le record de Jack Nicklaus.

Tiger est en parfaite santé et il semble avoir mis de l’ordre dans sa vie depuis le scandale qui a détruit son mariage et terni son image. Il est arrivé à Augusta gonflé à bloc et déterminé à ajouter une cinquième veston vert à sa collection. Il faut cependant se rappeler qu’il n’a pas gagné ici depuis 2005 et qu’il n’a pu faire mieux qu’une égalité en 40e position l’an passé.

La plus belle histoire

Dimanche après-midi, Woods a foulé les allées du club Augusta National en compagnie de Steve Stricker, son coéquipier de la coupe Ryder. Après sa ronde, il s’est amusé à taquiner quelques amis et journalistes. Semble-t-il qu’on ne l’a pas vu d’aussi bonne humeur depuis très longtemps.

Avant de rentrer à la maison, Stricker a déclaré à Scott Michaux: «C’est bon de le voir si heureux. Ça se sent, ça se voit. Quand Tiger est à son mieux, c’est notre sport qui en profite».

«Ne vous méprenez pas, dit Hunter Mahan. Tiger est encore meilleur que tous les autres».

Curtis Strange, deux fois vainqueur de l’Omnium des Etats-Unis à la fin des années 1980, ajoute: «La plus belle histoire jusqu’ici cette saison, c’est le retour en force de Tiger Woods. Quand il a tous ses moyens, il est encore un joueur intimidant. Je souhaite qu’il se rende à 17 (victoires dans les tournois majeurs) le plus vite possible. Le golf fera alors la première page des journaux du monde entier».

En entrevue à Golf Channel, Woods a déclaré qu’il ne voulait pas seulement égaler la marque de Nicklaus, mais se rendre encore plus loin. La meilleure façon de reprendre son odyssée serait de gagner ici cette semaine.

Un gros merci

Ces reportages en direct du club AUGUSTA NATIONAL sont rendus possibles grâce à la générosité de trois partenaires: BARWOOD-PILON, les planchers de bois franc de qualité supérieure pour tous les budgets; ÉDITIONS GRAND DUC, le premier éditeur de documents scolaires numériques; LES ANCIENS DE LA LIGUE DÉPRESSION.IMG_0171

 

Le Rapido du lundi

  • Le Canadien MIKE WEIR s’est blessé aux côtes en participant au tournoi de Bay Hill. Il a frappé quelques balles à son arrivée à Augusta, mais il y a peu de chances qu’il participe au tournoi. Drôle de façon de célébrer le 10e anniversaire de sa victoire dans le Masters!
  • TIANLANG GUAN, 14 ans, a joué une ronde d’exercice avec TIGER WOODS et DUSTIN JOHNSON, lundi après-midi. Le jeune Chinois, vainqueur du championnnat amateur Asie-Pacifique, a foulé les allées du club Augusta National six ou sept fois durant les trois dernières semaines. Mardi, il a rendez-vous avec TOM WATSON. Il est naturellement très heureux d’être ici et il veut éviter de se mettre trop de pression sur les épaules.
  • Selon le jeune Guan, le premier et le 11e trou sont les plus difficiles. Ce sont deux longues normales 4. Guan ne frappe pas très loin, mais il se croit capable de bien se défendre sur un parcours de 7500 verges. On verra.
  • RORY McILROY, qui a récemment perdu son titre de numéro un mondial, a joué une dernière ronde de 66 à San Antonio, ce qui augmente son niveau de confiance en vue du Masters.
  • GRAEME McDOWELL: «Pourquoi Tiger n’a pas gagné ici depuis huit ans? Je n’en ai aucune idée. Tout ce que je sais, c’est qu’il y a maintenant plusieurs joueurs capables de frapper la LONGUE BALLE et d’attaquer les fanions».
  • PHIL MICKELSON a joué une ronde d’exercice en compagnie de l’ex-secrétaire d’État CONDOLEEZA RICE. Elle est une des deux seules femmes admises au cénacle du club Augusta National. L’autre est DARLA MOORE, une femme d’affaires de la Caroline du Sud.
  • MARC-ANDRÉ MARCHAND, ancien joueur de l’organisation des Flyers, est mort du cancer lundi matin. Il avait seulement 52 ans. Mes condoléances à toute la famille.
  • WILL MIDDLEBROOKS a réussi trois circuits dans la victoire des RED SOX à Toronto. Un futur Big Papi?
  • JOSH HAMILTON connaît un affreux début de saison chez les Angels. ALBERT PUJOLS avait connu les mêmes ennuis l’an passé.
  • BERTRAND RAYMOND et ROBERT CADIEUX ont rendu visite à leur ancien confrère PIERRE LECOURS à L’Assomption. «Vroom Vroom» vit des heures très difficiles. On lui souhaite bon courage.
  • On me dit que le match de samedi entre le CANADIEN et les BRUINS était très excitant. La rivalité est encore grande entre les deux équipes. Michel Therrien a perdu un bon soldat en ALEXEI EMELIN.
  • Il y a 40 ans cette semaine, RON BLOMBERG, des Yankees, devenait le premier frappeur de choix des ligues majeures. Ce nouveau règlement a prolongé de nombreuses carrières. Le meilleur de tous a probablement été EDGAR MARTINEZ, des Mariners de Seattle.

Le mot d’humour

Les seins d’une jolie femme sont la preuve que les hommes sont capables de se concentrer sur deux choses à la fois!

 

Tiger ne veut pas s’arrêter à 18

MYRTLE BEACH, Caroline du Sud— En ce premier dimanche d’avril, le soleil est au rendez-vous et nous nous tapons une dernière partie de golf avant de reprendre la route en direction de la Georgie.
Nous avons suffisamment bûché durant les derniers jours. Le temps est venu de ranger les bâtons et d’aller voir de vrais golfeurs. Des gars qui connaissent tous les trucs du métier et qui n’ont pas besoin d’une puise pour compléter la ronde!
Depuis 11 ans, c’est un plaisir renouvelé que de retourner à Augusta et cela pour toutes sortes de raison.

Tiger Woods sera encore le point de mire au Masters. Il n'a pas gagné un tournoi majeur depuis quatre ans et n'a pas triomphé à Augusta depuis 2005.

Tiger Woods sera encore le point de mire au Masters. Il n’a pas gagné un tournoi majeur depuis bientôt cinq ans et n’a pas triomphé à Augusta depuis 2005, mais il joue très bien depuis le début de la saison en cours.

Le Masters, c’est la célébration du printemps. C’est aussi une des plus belles traditions dans le monde du sport, Amen Corner dans toute sa splendeur, Magnolia Road, Tiger et les jeunes loups de la PGA, les verts diaboliques, les fantômes qui dansent sous les grands pins et bien d’autres choses encore.
Qui va gagner cette année? Bien malin celui qui peut répondre à cette question. Depuis 2007, Phil Mickelson est le seul grand nom à avoir gagné.
Qui aurait osé prédire la victoire de Bubba Watson l’an passé ou celle de Charl Schwartzel en 2011?
Bubba a triomphé avec un coup de wedge dont lui seul connaît la recette tandis que Schwartzel s’est permis de réussir des birdies sur les quatre derniers trous, un exploit inédit, pour se sauver avec le veston vert.

Tiger Woods, favori à deux contre un ou quelque chose du genre, n’a pas gagné un tournoi majeur depuis bientôt cinq ans et n’a pas triomphé à Augusta depuis 2005. Dans son cas, c’est une éternité.

En entrevue à Golf Channel dimanche matin, Tiger a déclaré: «Je me sens plus fort que jamais et j’ai encore plein d’exploits à réaliser. Est-ce que je veux gagner quatre autres tournois majeurs pour égaler la marque de Jack Nicklaus (18)? Non, monsieur. Je veux aller encore plus loin».

Le temps nous dira si Tiger a retrouvé toute sa magie. Chose certaine, il sera encore le point de mire sur les terres de Bobby Jones.
Demain, nous analyserons ensemble la liste des favoris.

LE RAPIDO DU DIMANCHE

  • DAVE LÉVESQUE, double champion de la PGA du Québec, est arrivé à Myrtle Beach samedi soir avec son ami ANDRÉ DESJARDINS, de Québec. Durant les prochains jours, ils participeront à l’Omnium Fénérick, un festival de golf organisé par RICHARD (Buck) DUBUC, de Ville LaSalle.

    Dave Lévesque, double champion de la PGA du Québec, passe la semaine à Myrtle Beach dans le cadre de l'Omnium Fénérick.

    Dave Lévesque, double champion de la PGA du Québec, passe la semaine à Myrtle Beach dans le cadre de l’Omnium Fénérick.

  • Âgé de 39 ans, Dave Lévesque a fait sa marque sur le circuit canadien avant de rentrer à la maison. Il est originaire de PRICE, un petit village situé à l’entrée de la Gaspésie, pas très loin de Sainte-Flavie. Il est maintenant associé au club LA PRAIRIE où il agit comme professeur de golf.
  • RICHARD DUBUC n’a jamais caché son attachement pour le CANADIEN de Montréal et il s’est présenté en Caroline du Sud avec son veston rouge écarlate où sont imprimées les 24 coupes Stanley du Tricolore. Go Habs Go!
  • BEN JUNEAU, ancien professeur de golf à l’Université Laval, est lui aussi du voyage.
  • MARC-ANDRÉ MARCHAND, ancien joueur de l’organisation des Flyers de Philadelphie, livre un dur combat contre le cancer. Il n’a que 52 ans. Marc-André est le fils du regretté BUTCH MARCHAND, une légende dans l’est de la métropole.
  • Au club WORLD GOLF INTERNATIONAL, le préposé aux départs est un fier partisan de MARIO LEMIEUX et des Penguins de Pittsburgh. Il vit ici depuis sept ans et il avoue que la période d’adaptation n’a pas été facile. «Ici en Caroline, les gens ont deux vitesses: lent et à reculons!»
  • Je fais le voyage à Augusta avec mes vieux potes RÉAL LABBÉ, ambassadeur de Saint-Simon-de-Rimouski, et DENIS MESSIER, ancien joueur étoile des Rangers de Saint-Hyacinthe. Après avoir analysé mon élan, ils m’ont fortement suggéré de retourner dans le champ d’exercice et de faire appel à un psychologue! Des vrais chums.
  • ROBINSON CANO, joueur étoile des Yankees, a remercié son conseiller d’affaires Scott Boras. Il est maintenant représenté par le rapper JAY-Z, un ami de longue date. Ce dernier tentera de lui faire signer un contrat dans les 200M$ et de l’impliquer dans quelques entreprises à l’extérieur du baseball avec ROC NATION SPORTS.
  • En passant près de WILKES-BARRE, en Pennsylvanie, j’ai eu une pensée pour MICHEL THERRIEN qui y a dirigé le club-école des Penguins. En banlieue de Harrisburg, j’ai pensé à DUSTY JONES, un homme à chevaux qui obtient beaucoup de succès dans la région de Toronto.
  • La série de salles combles des RED SOX s’arrêtera aux environs de 820. Ils jouaient à guichets fermés depuis le mois de mai 2003.
  • Aux Etats-Unis, le Ford 150 et le Dodge RAM semblent être des symboles de réussite sociale!
  • Louisville ou Michigan? Who cares?

LE MOT D’HUMOUR

Une femme a besoin de quatre animaux pour être heureuse: une Jaguar dans le garage, un vison dans le garde-robe, un étalon au lit et un âne pour payer tout ça!

«Chu pas fakir, moi»

MYRTLE BEACH, Caroline du Sud— Il y a de cela bien des lunes, à l’époque où Jean-Claude Tremblay quittait la Suisse pour passer les mois d’été avec ses amis du Québec, j’ai eu le plaisir de jouer quelques rondes de golf en sa compagnie. Des moments inoubliables avec l’ancien défenseur étoile du Canadien et des Nordiques. Nous parlions de trois choses: le hockey, le golf et les jolies femmes.

Magicien avec la rondelle, J.C. se débrouillait plutôt bien avec un bâton de golf, mais il lui arrivait aussi de connaître des embûches. Lorsqu’il jouait un trou où le degré de difficulté était trop élevé, il se tournait vers moi et disait simplement: «Chu pas fakir, moi!»

J'ai pensé souvent à Jean-Claude Tremblay en foulant les allées du club TPC Myrtle Beach.

J’ai pensé souvent à Jean-Claude Tremblay en foulant les allées du club TPC Myrtle Beach.

Aujourd’hui, j’ai pensé souvent au commentaire de J.C. en foulant les allées du TPC Myrtle Beach, un parcours d’une incroyable beauté qui a accueilli plusieurs fois le championnat des Vétérans de la PGA et de nombreuses compétitions universitaires.

Tom Watson, Ray Floyd, Hale Irwin et le docteur Gil Morgan ont remporté la victoire ici à la fin des années 1990. Les foules étaient cependant décevantes et on a déménagé la finale du circuit des Champions dans d’autres secteurs des Etats-Unis. Cela dit, le TPC Myrtle Beach demeure un des 10 meilleurs parcours en Caroline du Sud et un des 20 meilleurs nouveaux parcours en Amérique.

Le TPC Myrtle Beach compte aussi un membre très célèbre: Dustin Johnson, un des plus longs frappeurs de la PGA. Tout le monde ici lui souhaite de gagner le tournoi des Maîtres la semaine prochaine.

Si vous passez par Myrtle Beach et si vous avez quelques dollars en banque, il vous faut visiter cet endroit magnifique. Attendez-vous cependant à quelques mésaventures et à un pointage plus élevé que d’habitude. Ce n’est pas grave. Comme le dit si bein mon ami Bob, ce n’est qu’un jeu!

World Tour International

Le club World Tour International est un autre fleuron de la région de Myrtle Beach. On y a recréé plusieurs trous qui sont connus mondialement, comme le 18e trou à St.Andrews, Amen Corner à Augusta, le 17e du TPC Sawgrass, le timbre poste de Royal Troon, le 14e trou à Oakmont, le 18e à Doral et le 18e à Winged Foot.

Après sa ronde, il faut prendre quelques minutes pour visiter l’immense pavillon et la boutique du pro et capter quelques photos-souvenirs.

Merci à Jean-Thomas Kobelt, de Myrtlebeachgolf.ca, et à David Wood, de Buffalo Communications, pour nous avoir permis de vivre deux journées inoubliables en route vers Augusta.

L’année des Blue Jays?

En terminant, quelques mots sur le baseball et en particulier sur les Blue Jays de Toronto.

Tant et aussi longtemps que les Maple Leafs auront des chances de participer aux séries de championnat, le hockey demeurera le sport numéro un dans la Ville reine, mais les Blue Jays sont en train de devenir «the talk of the town».

Ils possédaient déjà une bonne équipe et ils sont devenus de sérieux aspirants au championnat après avoir dépensé une fortune pour faire l’acquisition des Jose Reyes, Mark Buehrle, Josh Johnson, Melky Cabrera et R.A. Dickey.

«Il y a longtemps que les gens de Toronto attendent ce moment, déclare le nouveau gérant John Gibbons. Sur papier, nous avons une excellente équipe. Il s’agit maintenant de le prouver sur le losange. Si nous pouvons connaître un bon début de, ça va donner confiance à tout le monde».

Les Blue Jays ont gagné la Série mondiale en 1992 et 1993, mais n’ont jamais participé aux séries de fin de saison par la suite. Vingt ans plus tard, tous les espoirs leur sont permis.

 

Tiger numéro un

Tel qu’anticipé, Tiger Woods a gagné le tournoi de son ami Arnold Palmer pour la huitième fois et il a repris le premier rang au classement mondial, poste qu’il avait perdu à l’automne 2010 suite au scandale entourant ses aventures extra-conjugales.

Une dernière ronde de 70 lui a permis de devancer le Britannique Justin Rose par deux coups. En bout de ligne, son jeu sur les verts et ses trois aigles auront fait la différence.

Tiger Woods a égalé un vieux record de Sam Snead en gagnant le tournoi de Bay Hill pour la huitième fois.

Tiger Woods a égalé un vieux record de Sam Snead en gagnant le tournoi de Bay Hill pour la huitième fois.

On sait depuis longtemps que Woods est quasiment imbattable quand il mène le bal après 54 trous. Il a maintenant une fiche de 51-4 en pareilles circonstances. Sa victoire à Bay Hill était aussi la 77e de son étincelante carrière. Il ne lui en manque plus que cinq pour rejoindre Sam Snead au premier rang.

En gagnant le tournoi du King pour la huitième fois, Tiger a égalé la marque de Sam Snead pour le plus grand nombre de victoires au même endroit. «Slammin Sam» est sorti huit fois vainqueur de l’Omnium de Greensboro entre 1938 et 1965.

Bay Hill n’est pas le seul endroit où Tiger a connu beaucoup de succès. Il a gagné sept fois sur les allées des clubs Torrey Pines, Doral et Firestone. À cela, il faut ajouter cinq victoires au tournoi de Jack Nicklaus à Muirfield Village, cinq autres au club Cog Hill et ses quatre triomphes à Augusta.

Bien sûr, tous les regards seront tournés vers lui lors du prochain tournoi des Maîtres (11 au 14 avril). On a tous hâte de voir si ses récents succès le mèneront à la conquête d’un 15e titre du Grand Chelem. S’il est dans la course jusqu’à la fin, les cotes d’écoute vont exploser.