Tous les regards sont tournés vers Tiger

AUGUSTA, Géorgie— Le parcours est sublime, les fleurs annoncent le retour du printemps et les magiciens de la PGA sont prêts à faire feu.

L’événement que tout le monde attend avec impatience à chaque printemps se mettra en branle jeudi matin lorsque les trois amigos du golf (Palmer, Nicklaus et Player) s’amuseront à cogner la première balle près du grand pavillon blanc.

À cause de la qualité des joueurs invités et du retour au jeu de Tiger Woods (plus souriant que jamais), il est permis de croire que les prochains jours seront très excitants.

«Selon moi, Bubba (Watson) est favori pour l’emporter, déclare le jeune Rory McIlroy. Il a gagné deux fois dans les trois dernières années et son jeu convient parfaitement à ce parcours. J’espère seulement que je ne lui mets pas trop de pression sur les épaules!»

Tiger Woods est le point de mire à l'aube du 79e tournoi des Maîtres.

Tiger Woods est le point de mire à l’aube du 79e tournoi des Maîtres.

Bubba est effectivement parmi les favoris, mais il y a une bonne vingtaine de joueurs susceptibles de rentrer à la maison avec le veston vert, à commencer par McIlroy lui-même.

Le puissant cogneur d’Irlande du Nord a gagné les deux derniers tournois majeurs et l’occasion se présente à lui de compléter le Grand Chelem dès l’âge de 25 ans. Ses propos traduisent son extrême confiance.

«J’ai plus d’expérience qu’avant et je peux m’adapter à tous les parcours, dit-il. Si je joue à la hauteur de mon talent et si j’obtiens plus de succès que l’an passé sur les normales 5, je serai dans la course dimanche après-midi. Je ne ressens aucune pression additionnelle parce que je reviendrai souvent ici durant les prochaines années».

L’an passé, McIlroy a joué «Even» sur les normales 5 pendant que Bubba retranchait huit coups à la normale. Cela a fait toute la différence.

L’heure de vérité

Dans le cas de Tiger Woods, c’est peut-être l’heure de vérité. Après avoir éprouvé de sérieux ennuis avec son dos et son élan, il a trimé dur pour retrouver la forme. L’ancien numéro un mondial doit maintenant prouver que tout est rentré dans l’ordre et qu’il peut encore se frotter aux meilleurs de sa profession. S’il y a un endroit où il peut le faire, c’est bien au club Augusta National où il a connu d’immenses succès durant les 18 dernières années.

«Je ne suis pas inquiet pour mon ami Tiger, déclare McIlroy. Je sais qu’il a trimé dur et qu’il est prêt à faire face à la musique. Dites-moi pourquoi je m’inquiéterais pour un gars qui a gagné 14 tournois majeurs et plus d’un milliard de dollars. Je pense qu’il s’est très bien débrouillé jusqu’à maintenant».

On surveillera aussi le travail de Phil Mickelson, trois fois champion à Augusta. De son propre aveu, il a été «horrible» en 2014, mais il a passé une bonne partie de l’hiver au gymnase et il a l’habitude de bien jouer sur les terres de Bobby Jones.

«Mon bois-1 fonctionne mieux que jamais, dit le gaucher de 44 ans. Le simple fait de rouler sur Magnolia Lane me sert d’inspiration. Je sais que je peux obtenir de très bons résultats sur ce parcours. À moi de le prouver».

Parmi les autres champions à surveiller, il y a Jordan Spieth, Jason Day, Rickie Fowler, Dustin Johnson, Henrik Stenson, Martin Kaymer, Jimmy Walker, Justin Rose, Brandt Snedeker, Matt Kuchar, Graeme McDowell, Sergio Garcia, J.B. Holmes, Ian Poulter et Patrick Reed.

La PGA n’a probablement jamais été aussi riche en talent. Ces gars-là n’ont peur de rien, mais le parcours d’Augusta est parfois intimidant. Cogner la longue balle est une chose. La mettre dans le trou en est une autre. Que la fête commence!

Trois trous d’un coup

  • Malgré la chaleur accablante, il y avait une foule énorme pour assister à la compétition Par 3. TIGER WOODS, accompagné de ses deux enfants et de LINDSAY VONN, était évidemment le point de mire. C’était la première fois en 11 ans qu’il participait à l’épreuve. «Nous avons eu beaucoup de plaisir. Des souvenirs pour toute une vie», a dit Tiger en quittant les lieux.
  • ARNOLD PALMER, du haut de ses 85 ans, a rendu visite à JACK NICKLAUS, Gary Player et Ben Crenshaw avant qu’ils frappent leur première balle. Arnie est roi à Augusta.

    Jack Nicklaus a réussi un trou d'un coup dans la compétiton Par 3.

    Jack Nicklaus a réussi un trou d’un coup dans la compétiton Par 3.

  • TREVOR IMMELMAN a soulevé la foule avec un AS au 5e trou. Il a ensuite été imité par JACK NICKLAUS et CAMILO VILLEGAS au 4e trou. Cela porte à 84 le nombre de trous d’un coup lors de cette compétition amicale de neuf trous.
  • L’Australien MARC LEISHMAN s’est retiré du tournoi parce que sa femme est malade.
  • JASON DUFNER ne vit plus avec sa belle Amanda depuis la mi-février. Les procédures de divorce sont en cours.
  • MARC GRENIER, ancien patron du club Royal Québec, assiste au tournoi pour la première fois de sa vie. Il se dit fasciné par LA GRANDEUR du domaine, la propreté des lieux et des bâtiments, la logistique et le souci du détail. Il en a aussi pour son argent au 19e trou!
  • Même si je n’ai pas vraiment la tête au hockey, je prends deux secondes pour féliciter ALAIN VIGNEAULT qui a mené les Rangers au championnat de la saison régulière.
  • L’Ontarien COREY CONNERS a joué «moins 3» dans la compétition Par 3. En tant que golfeur amateur à sa première tentative, il sera très heureux s’il parvient à éviter la coupure vendredi soir. Il amorcera la compétition en compagnie de MIKE WEIR et de Ben Crane.
  • NICK FALDO, trois fois champion à Augusta, a encore le compas dans l’oeil. Il a joué «moins 3» sur le petit parcours dessiné autour de l’étang Eisenhower.
  • KEVIN STREELMAN et CAMILO VILLEGAS ont été les deux meilleurs à «moins 5».

 

Crenshaw: la fin d’un long voyage

AUGUSTA, Géorgie— Ben Crenshaw, à la fois champion golfeur, architecte et historien de son sport, participera à la compétition Par 3 avec Jack Nicklaus et Gary Player, mercredi après-midi, puis il s’offrira quelques heures de repos avant d’attaquer le Masters pour la 44e et dernière fois de sa carrière.

Champion ici en 1984 et 1995, Crenshaw aime tout ce qui entoure cet événement, à commencer par les efforts de Bobby Jones et de Cliff Roberts pour en faire un tournoi unique au monde.

Ben Crenshaw participe au Masters pour la 44e et dernière fois de sa carrière.

Ben Crenshaw participe au Masters pour la 44e et dernière fois de sa carrière.

«C’est pour moi une semaine très émotive, avoue le golfeur de 63 ans. J’ai pensé à ce tournoi durant toute ma vie et je me considère privilégié de l’avoir gagné deux fois. J’ai aussi eu la chance d’avoir Carl Jackson comme caddie pendant 39 ans. Nous avons été complices dès le premier jour (1976) et ses conseils ont été précieux. Je savais que j’avais choisi le meilleur».

L’ancien protégé d’Harvey Penick est d’avis qu’il est impossible de gagner le Masters en jouant très prudemment. «Il faut courir des risques, mais le faire au bon moment, dit-il. De la façon dont le parcours a été construit, il peut se produire toutes sortes de choses ici, bonnes et mauvaises. Des exploits et des catastrophes. Il y a aussi un peu de chance dans l’équation».

Originaire du Texas, Crenshaw est évidemment dans le coin de Jordan Speith, vedette montante de la PGA. «Il est très mature pour un gars de 21 ans et il a du feu dans les yeux. Je lui souhaite tout le succès possible», dit-il.

Enfin, Little Ben sympathise avec Tiger Woods et ses disciples parce que leurs faits et gestes sont maintenant scrutés à la loupe 24 heures par jour avec les réseaux sociaux et les stations de nouvelles continues. «Nous vivons dans un monde complètement différent», conclut-il.

Sous les grands pins

  • Mardi soir, mes camarades et moi étions les invités de GOLF CANADA dans un quartier cossu de la banlieue d’Augusta. Nous en avons profité pour discuter avec BILL PAUL, directeur général de l’Omnium canadien, CONSTANT PRIONDOLO, président de la PGA du Canada, et son épouse Linda.
  • Priondolo est directeur de golf au club de la VALLÉE DU
    Constant Priondolo assiste au tournoi des Maîtres en tant que président de la PGA du Canada.

    Constant Priondolo assiste au tournoi des Maîtres en tant que président de la PGA du Canada.

    RICHELIEU et il a une quinzaine de pros à son emploi, dont Dave Lévesque et Serge Thivierge. Durant sa jeunesse, Constant a porté les couleurs des Seigneurs de Longueuil, du National de Laval et du Canadien Junior avant de connaître une très belle carrière en ITALIE. Il a une grande passion pour le golf.

  • Est-ce que l’Omnium canadien sera présenté au club LAVAL-SUR-LE-LAC en 2017? Une décision sera prise d’ici le 1er mai. Mon petit doigt me dit qu’on va réévaluer la situation avant de tenir le tournoi dans la région de Montréal. L’événement s’est avéré un FIASCO au club Royal Montréal, l’an passé.
  • Dans le terrain de stationnement du club Augusta National, il y a un HUBERLULU (comme dirait Jean Perron) qui hurle le message de JÉSUS-CHRIST et nous menace d’aller en ENFER. Ça commence bien la journée!
  • NATHANIEL CROSBY, fils du légendaire Bing Crosby, participe au tournoi Par 3 avec FUZZY ZOELLER et Hubert Green.
  • À plus.

 

 

 

Tiger: «J’ai pris de l’âge, mais je veux encore gagner»

AUGUSTA, Géorgie– «Je suis tellement content d’être de retour à Augusta. Il n’y aucun autre tournoi comme celui-là. J’ai travaillé très fort du matin au soir pour retrouver ma partie et j’ai encore soif de victoires. C’est ma principale source de motivation», a dit Tiger Woods devant quelque 150 journalistes du monde entier.

Tel que prévu, Tiger était en grande forme et il a répondu avec enthousiasme à presque toutes les questions qui lui ont été posées.

L’ancien numéro un mondial a avoué qu’il avait traversé des moments de frustration alors qu’il tentait de corriger son élan. Il a même lancé des bâtons, quelques-uns assez loin, mais n’a pas lâché prise sous la direction de son nouvel entraîneur Chris Como.

Tiger Woods a encore soif de victoires. Il est de retour à Augusta dans l'espoir d'enfiler son 5e veston vert.

Tiger Woods a encore soif de victoires. Il est de retour à Augusta dans l’espoir d’enfiler son 5e veston vert.

Woods est tellement heureux d’être de retour à Augusta en santé qu’il participera à la compétition Par 3 avec ses deux enfants, mercredi après-midi. Il n’a cependant l’intention de gagner cette épreuve amicale. «Vous connaissez l’histoire autant que moi. Le vainqueur du tournoi Par 3 n’a jamais gagné le Masters. Il n’est pas question de tenter le diable. Je me souviens d’avoir expédié une couple de balles à l’eau (volontairement) pour ne pas gagner cette compétition».

La game a changé

Woods est parfaitement conscient de sa place dans l’histoire du golf et de l’opposition à laquelle il fera face cette semaine.

«Lorsque j’ai gagné ici la première fois (1997), Jordan Spieth avait encore la couche aux fesses, a-t-il souligné. Le golf a tellement changé depuis 20 ans. Les joueurs attachent une plus grande importance à leur condition physique et plusieurs cognent la balle à 320 verges. Les parcours de 7000 verges sont rendus trop petits».

Ce qui n’a pas changé pour Woods, c’est sa passion du golf et sa soif de victoires. «J’aurais voulu revenir au jeu pour le tournoi de Bay Hill parce que j’aime beaucoup Arnold Palmer. Je n’étais pas encore prêt et je lui ai expliqué la situation. Là, je suis en forme et prêt à faire feu».

Comme l’a si bien dit Mark O’Meara, il ne faut jamais sous-estimer un golfeur de la trempe de Tiger. Surtout à Augusta où il connaît le parcours comme le fond de sa poche. S’il parvient à bien jouer jeudi et vendredi, il y aura de l’électricité dans l’air.

Tiger en sera à son 20e tournoi des Maîtres. Il a gagné quatre fois et s’est classé 11 fois parmi les cinq premiers. Il aura 40 ans l’hiver prochain.

Trios à surveiller

Voici les trios à surveiller pour les deux premières rondes du Masters:

1- Tiger Woods, Jamie Donaldson et Jimmy Walker.

2- Rory McIlroy, Phil Mickelson et Ryan Moore.

3- Jason Day, Rickie Fowler et Sergio Garcia.

4- Bubba Watson, Justin Rose et Gunn Yang.

5- Jordan Spieth, Henrik Stenson et Billy Horschel.

6- Martin Kaymer, J.B. Holmes et Brandt Snedeker.

7- Graeme McDowell, Matt Kuchar et Brooks Koepka.

8- Patrick Reed, Keegan Bradley et Ian Poulter.

9- Padraig Harrington, Thomas Björn et Ryan Palmer.

10- Ernie Els, Jim Furyk et Zach Johnson.

11- Adam Scott, Dustin Johnson et Antonio Murdaca.

12- Miguel Angel Jimenez, Lee Westwood et Anirban Lahiri.

 

Rory ne craint pas la pression

AUGUSTA, Géorgie— Premiers échos du Masters, mardi matin.

  • En principe, RORY McILROY a beaucoup de pression sur les épaules cette semaine. Étant donné qu’il a gagné les deux derniers tournois majeurs, il se trouve en excellente position pour entrer dans la légende à l’âge de 25 ans. S’il gagne à Augusta, il aura dans son salon tous les trophées du Grand Chelem et son nom sera inscrit en lettres d’or à côté de ceux de BEN HOGAN, Gene Sarazen, Jack Nicklaus, Gary Player et Tiger Woods.

    Rory McIlroy, d'Irlande du Nord, tente de devenir le 6e golfeur à gagner les quatre épreuves du Grand Chelem.

    Rory McIlroy, d’Irlande du Nord, tente de devenir le 6e golfeur à gagner les quatre épreuves du Grand Chelem.

  • Des golfeurs aussi extraordinaires que SAM SNEAD, Byron Nelson, Arnold Palmer, Tom Watson, Lee Trevino et Phil Mickelson n’ont pas réussi à rafler les quatre épreuves du Grand Chelem.
  • McIlroy se dit prêt à faire face à la musique, mais il ne voit pas ce défi comme une question de VIE OU DE MORT. «Je suis à l’aise ici et je vais tout faire pour gagner, mais il n’y a pas urgence en la demeure, a-t-il déclaré. Je reviendrai encore souvent à Augusta».

Tiger fait jaser

  • TIGER WOODS a joué 11 trous avec le vétéran MARK O’MEARA, lundi après-midi, et il a fait plaisir à ses milliers de partisans en frappant souvent la balle comme à ses beaux jours. Semble-t-il qu’il a travaillé très fort pour retrouver la touche durant les dernières semaines. À sa sortie du terrain, il a parlé de «progression constante dans son jeu».
  • «Ne sous-estimez jamais un joueur comme Tiger, a dit O’Meara, champion ici en 1998. Il a une grande PASSION pour le golf. Je pense que sa confiance reviendra graduellement et qu’il a encore quelques bonnes années devant lui».

    Tiger Woods a rendez-vous avec les journalistes du monde entier mardi après-midi.

    Tiger Woods a rendez-vous avec les journalistes du monde entier mardi après-midi.

  • NOTAH BEGAY prévoit un retour en force de son ami et confident. «Il sait quoi faire à Augusta», a-t-il ajouté.
  • PADRAIG HARRINGTON, double champion du British Open, soutient que Tiger est encore dans une classe à part, mais il ajoute qu’il n’a jamais fait face à une aussi forte OPPOSITION.
  • Nous en saurons plus MARDI APRÈS-MIDI alors que Tiger rencontrera les journalistes dans la salle de conférence du club Augusta National.

Plus encore

  • ARNOLD PALMER considère McIlroy comme un «cadeau du ciel» pour l’industrie du golf.
  • Il y a 80 ans cette semaine, JULES HUOT participait au tournoi des Maîtres pour la première fois. Le «petit Jules» a aussi joué à Augusta en 1936 et en 1940. Son meilleur résultat: une 33e place. Je vous invite à lire le livre d’ANDRÉ MALTAIS au sujet de son ancien patron à Laval-sur-le-Lac.
  • Champion de l’Omnium des États-Unis en 2013, JUSTIN ROSE a l’habitude de bien jouer sur les terres de Bobby Jones. À 34 ans, il est à son apogée. «La clé ici, c’est de bien connaître les lieux et de réussir ses coups roulés», dit-il.
  • JOHN DALY a encore sa roulotte près du Hooter’s sur Washington Road. Il vend ses produits, signe des autographes et discute avec les amateurs de golf. Dans deux ans, il pourra tenter sa chance sur le circuit des Champions. Daly est un fan de RORY McILROY. Il a assisté à ses deux victoires dans le Championnat de la PGA.
  • BUBBA WATSON croit être une meilleure personne depuis qu’il est père de deux enfants (adoptés). «Je ne veux pas seulement être un champion golfeur. Je veux aussi être un EXEMPLE à suivre pour mes enfants», déclare le double champion.
  • JORDAN SPIETH donnerait tout ce qu’il possède pour effacer sa défaite de l’an passé aux mains de Bubba Watson. Il n’a que 21 ans et le talent lui sort par les oreilles.
  • MARTIN KAYMER dit qu’il est frustrant de jouer au golf avec son compatriote BERNHARD LANGER parce que les années n’ont pas altéré son talent.
  • DUSTIN JOHNSON, gendre de Wayne Gretzky, sera un autre joueur à surveiller. Il a gagné le championnat WGC à Miami, le mois passé. C’est la 6e fois qu’il participe au Masters. Son meilleur résultat est une égalité en 13e place. «Nous sommes tous capables de cogner la balle. Ça va se décider sur les verts», a dit le colosse de Myrtle Beach.
  • CARL JACKSON sera le caddie de BEN CRENSHAW pour la 39e fois. Il a été honoré par le maire d’Augusta, lundi soir.
  • DAVE PERKINS, du Toronto Star, a longtemps été mon voisin dans la salle de presse. Il se remet actuellement d’une crise de coeur.
  • Il ne fait pas beau à Augusta ce matin, mais c’est quand même NOIR DE MONDE. Beau temps, mauvais temps, tout le monde veut voir la cathédrale du golf.

Ailleurs dans le sport

  • ALEX RODRIGUEZ a été chaudement applaudi à son retour au stade des Yankees. Sa maman était parmi les spectateurs. Reste à voir si la lune de miel durera longtemps.
  • DOLLARD SAINT-LAURENT était capitaine de l’équipe de golf junior du Québec en 1970. Parmi ses protégés, il y avait un certain DANIEL TALBOT.
  • Les DODGERS amorcent la saison avec une budget de 230M$, le plus gros des ligues majeures. Ils ont quatre joueurs (Kershaw, Greinke, Crawford et A. Gonzalez) qui gagnent 20M$ et plus. Kershaw est le plus haut salarié à 31M$.
  • Ce n’est pas tout. Les Dodgers doivent verser plus de 40M$ à des joueurs qui ne sont plus dans leur équipe, dont MATT KEMP, Dan Haren, Dee Gordon et Brian Wilson. Sancho, va chercher le fusil!