René Angelil était prêt à tout pour ses amis
Tu ne bats pas les champions de la coupe Stanley avec un seul petit but. Encore moins lorsque tu viens dire après la partie: «Nous n’étions pas là en première période».
Ce n’est pas le meilleur temps pour tomber à bras raccourcis sur les joueurs du Canadien. Ils ont déjà le moral dans les talons (et même un peu plus bas) après avoir encaissé autant de défaites depuis six semaines.
Ils sont au TAPIS. Ils ont perdu confiance en leurs moyens en l’absence de Price. L’équipe manque visiblement de leadership et de profondeur. N’en reste pas moins qu’il n’y a pas d’excuse pour ne pas «sortir en lions» devant tes partisans… surtout si tu joues contre les champions en titre.
Peu d’hommes ont marqué le monde du show-business autant que René Angelil.
On a beau analyser la situation dans tous les sens, il semble évident que ça va prendre un «traitement choc» pour permettre à cette équipe de participer aux séries. Et ce coup de théâtre ne peut être réalisé que par un seul homme: MARC BERGEVIN. Good luck, buddy!
Bon, assez parlé du CH, du moins pour le moment. Je voudrais maintenant prendre quelques lignes pour vous parler un peu de RENÉ ANGELIL qui a rendu l’âme au Nevada une couple de jours avant de fêter ses 74 ans.
René était très malade depuis trop longtemps et sa mort se veut en quelque sorte une DÉLIVRANCE. Tous ses proches le disent. Lui qui aimait tant la vie n’avait plus de qualité de vie à cause de son cancer du larynx. Si l’argent pouvait acheter la santé, il aurait vécu jusqu’à 150 ans et même davantage, mais ça ne marche pas comme ça en ce bas-monde.
Je n’ai pas été un ami intime de René Angelil, mais je l’ai croisé à plusieurs reprises au club de golf Le Mirage. Il a toujours été d’une extrême gentillesse à mon endroit. Il m’a même prêté son bureau pour écrire mes articles du temps où je travaillais pour un journal de la rue Frontenac.
J’étais d’ailleurs dans ce bureau, au téléphone avec Bill Lee, le jour où a éclaté la tragédie du 11 septembre 2001.
Je garde le souvenir d’un homme de coeur, TRÈS GÉNÉREUX, qui n’élevait jamais la voix. On me dit qu’il était dur en affaires. Ne faut-il pas l’être pour avoir du succès dans ce domaine? Je sais aussi qu’il accordait une grande importance à sa famille et à ses amis.
Il était heureux sur un terrain de golf ou autour d’une table de black jack. Il aimait rire avec ses chums devant un repas bien arrosé. Il se bidonnait chaque fois que MICHEL BEAUDRY se moquait gentiment de lui.
Je me souviens aussi d’une journée de golf à Lachute vers le milieu des années 1980. Il était dans le vestiaire avec ses grands copains Guy Cloutier et Marc Verreault. Tout un trio l’époque! CÉLINE était en train de devenir une vedette internationale et il était franchement estomaqué de voir les millions se bousculer dans son compte de banque. Il avait gagné son pari avec la petite chanteuse de Charlemagne. Ça n’a jamais cessé par la suite.
J’ajouterai que René était un farouche partisan du Canadien et qu’il vouait une admiration sans bornes à MAURICE RICHARD à cause de sa fougue et de sa tenacité. Il avait aussi un faible pour ELVIS PRESLEY, le king du rock’n’roll.
Peu d’hommes ont marqué le monde du show-business autant que lui. Peu de Québécois ont porté le flambeau aussi haut. Salut, champion!
Vendredi en vrac
- MARC VERREAULT, fondateur de l’équipe de hockey des ANCIENS CANADIENS, se remet d’une opération au cerveau à
Grand ami de René Angelil, Marc Verreaut se remet d’une opération au cerveau. Il pose ici avec René Noël, Angelil et Michel Bergeron.
l’hôpital Notre-Dame de Montréal. Évidemment, il a été secoué en apprenant la mort de son grand ami RENÉ ANGELIL. Ces deux-là étaient très souvent ensemble à Las Vegas. «À cause de la maladie, René n’était pas heureux depuis deux ou trois ans. Sa mort est une délivrance», m’a dit Verreault, vendredi matin.
- Voilà SYLVIE BERNIER qui sort du placard et avoue publiquement avoir été victime de harcèlement sexuel de la part de Me MARCEL AUBUT. Cette histoire n’a pas fini de faire jaser.
- Les BLACKHAWKS possèdent encore le meilleur noyau de la Ligue nationale avec Toews, Kane, Keith, Seabrook et Hossa. Il sont aussi un gardien de but qui ne reçoit pas le mérite qui lui appartient. COREY CRAWFORD ne possède pas un style très élégant, mais il sait comment arrêter une rondelle. C’est un fighter, encore meilleur «quand il fait chaud dans la cuisine».
Corey Crawford: un vrai champion.
- Les CAPITALS ont remporté une victoire de 4-1 sur les Canucks. EVGENY KUZNETSOV a mené l’attaque avec ses 14e et 15e buts. BRADEN HOLTBY, en route vers le trophée Vézina, a récolté sa 20e victoire dans ses 22 dernières sorties. C’était aussi son 129e gain en carrière, ce qui lui permet de devancer DON BEAUPRÉ.
- À Brooklyn, les ISLANDERS ont battu les Rangers 3-1. 18e but de BROCK NELSON et 11e de KYLE OKPOSO.
- À Winnipeg, les Jets ont eu raison des Predators 5-4 en prolongation. Le but gagnant appartient à BLAKE WHEELER. Dustin Byfuglien a aussi contribué à la victoire des locaux avec deux buts.
- Les RED WINGS ont arraché une victoire de 3-2 à Glendale. Nyquist et Datsyuk ont créé l’égalité en fin de troisième période et DANNY DEKEYSER a tranché en prolongation contre les Coyotes.
- À son premier match avec les Oilers, ZACH KASSIAN a distribué plusieurs solides mises en échec aux joueurs des Sharks de San Jose. Kassian aurait-il pu aider le CH?
- L’AVALANCHE a blanchi les Devils 3-0 à Denver. 22e but de MATT DUCHENE. Le jeu blanc revient à CALVIN PICKARD, de Moncton.
- À Saint-Louis, les Hurricanes ont surpris les Blues 4-1. 17e but de JEFF SKINNER.
- En apprenant la mort de RENÉ ANGELIL, son vieux copain JACQUES B. CÔTÉ a déclaré: «Dans toute ma vie, je n’ai jamais vu un homme aussi généreux. René était prêt à tout pour ses amis. Sa mort est une DÉLIVRANCE. Il s’en va au ciel et j’ai peur qu’il devienne le gérant de DAVID BOWIE!»
Jacques Côté était ami avec René Angelil depuis l’époque des Baronets, au début des années 1960.
- NORMAN FLYNN est convaincu que le jeune ALEX GALCHENYUK serait plus utile au Canadien comme AILIER DROIT. Au centre, en tout cas, ça marche pas fort!
- LUIS ARROYO, ex-releveur des Yankees, est mort à Porto Rico à l’âge de 88 ans. Arroyo a été le premier Portoricain à jouer pour les YANKEES. Il a connu sa meilleure saison en 1961. Il a alors remporté 15 victoires et en a protégé 29 pour mener les «Bombardiers du Bronx» au championnat et à la conquête de la SÉRIE MONDIALE contre Cincinnati.
- Nouveaux SCANDALES dans le sport amateur. Des histoires de corruption, de chantage et de dopage. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour toucher à la GLOIRE!
- JACK BEAULIEU, premier capitaine des Aigles Bleus retournera à MONCTON dans le cadre du 50e anniversaire de l’équipe, l’été prochain. Jack me demande de saluer YVON LAMARCHE, son ancien professeur à l’Université de Sherbrooke.
- Mon court voyage en Outaouais m’a permis de découvrir LANSDOWNE PLACE à Ottawa. Magnifique!
- La ville de SAINT-LOUIS aura un nouveau stade de football alors que son équipe déménage à LOS ANGELES…
- La cathédrale de SHERBROOKE était remplie à craquer pour les funérailles de Monseigneur GEORGES CLOUTIER, ancien recteur du Séminaire Saint-Charles-Borromée. Georges était le frère de la regrettée CARMEN JUNEAU, ex-députée de Johnson.
- SANDY LÉVESQUE et MARIO ROY vous invitent à l’ouverture officielle du 36e tournoi NOVICE-O-RAMA, samedi soir, au Centre Julien-Ducharme de FLEURIMONT.
Le mot d’humour
En Chine, on pleure quand on meurt et on ris cantonnais!
