Carol: fin de parcours au club Islesmere

«Notre ami Carol a réussi un beau tour du chapeau. Il a joué dans la Ligue nationale pendant 17 ans. Il a réussi son mariage avec Raymonde. De plus, il nous laisse une fille en or et deux beaux petits-enfants. Merci, champion», a déclaré Francine Vadnais lors des funérailles de son cousin dans la petite église Saint-Maxime, à Laval.

Le père Jean Boyer, un ancien collègue de Mère Teresa à Calcutta, a renchéri en disant: «J’ai découvert Carol durant les derniers moments de sa vie. Il était un homme très attachant. Après une vie bien remplie, le moment est venu pour lui d’aller patiner dans une autre ligue. Un jour, nous serons tous réunis avec lui dans la paix du Seigneur».

Les funérailles de Carol Vadnais ont eu lieu en l'église Saint-Maxime de Laval.

Les funérailles de Carol Vadnais ont eu lieu en l’église Saint-Maxime de Laval.

Les larmes coulaient à flots lorsque le cercueil a quitté l’église. Comme si on venait de réaliser qu’on venait de perdre «un gros morceau».

Comme il se doit, la réception suivant les funérailles a eu lieu au club de golf Islesmere où Carol a passé 42 étés de sa vie. Les anecdotes fusaient de partout dans la salle de bal et sur la plus belle terrasse de la province. Avant de quitter les lieux, j’ai lui ai porté un toast en regardant le 18e vert.

Voici quelques échos:

  • «Je n’oublierai jamais ce que CAROL VADNAIS a fait pour nous en 1993, a dit JACQUES DEMERS. Il n’est pas dans la photo de l’équipe, mais il a joué un rôle très important dans nos succès en épiant attentivement les équipes que nous devions affronter. Carol me donnait toujours L’HEURE JUSTE».
  • JEAN-GUY BLANCHETTE, président des Éditions Grand Duc, s’est impliqué personnellement dans l’organisation des obsèques. Il a aussi monté une très belle vidéo-souvenir.
  • RONALD COREY, ancien président du CH, a assisté aux funérailles en compagnie de DICKIE MOORE, un de ses favoris.
  • ANNIE BENAYOUN, du Groupe Voyages Idéal, n’oubliera jamais son voyage au MAROC avec Carol et les Anciens Canadiens en 2005. À la fin, elle a eu besoin de trois jours de repos à Casablanca!
  • CLAUDE RAYMOND a connu Carol Vadnais au milieu des années 1960. Claude jouait alors pour les Astros et Carol pour les APOLLOS DE HOUSTON.

    Jacques Demers a rappelé la contribution de Carol Vadnais durant les séries de championnat de 1993.

    Jacques Demers a rappelé la contribution de Carol Vadnais durant les séries de championnat de 1993.

  • LUCIEN DEBLOIS est très affecté par la mort de son ami Vad. «À mes débuts avec les RANGERS à la fin des années 1970, il a été pour moi un père et un mentor. Je n’oublierai jamais comment il m’a aidé à relever les défis. Je me rappelle une fête chez Carol où JOHN DAVIDSON faisait le Père Noël», m’a confié Lucien, maintenant recruteur pour les Canucks.
  • Le DOC KINNEAR était au rendez-vous. Les anciens joueurs du CH sont comme ses propres enfants.
  • J’ai fait rire MICHEL THERRIEN en lui disant qu’il faisait plus chaud dans l’église Saint-Maxime que derrière le banc du Canadien!
  • PIERRE JARRY, ancien joueur des Rangers et des Red Wings, a réussi ses deux premiers buts dans la LNH contre Carol Vadnais. Ce dernier jouait alors à la ligne bleue pour les minables GOLDEN SEALS de la Californie. Deux buts marqués en huit secondes!
  • Excellent golfeur, Jarry a du mal à s’expliquer pourquoi un colosse comme CAROL était incapable de frapper sa balle à plus de 200 verges. En revanche, il était excellent autour des verts. Ça me fait penser à quelqu’un!
  • Sur la terrasse du club Islesmere, les JEAN DUFRESNE, Jacques Alepin, Jacquelin Doyon, Alberto Galeone, Tony Gemma et Michel Bergeron se sont rappelés d’innombrables souvenirs de l’ancien numéro 10.
  • «La vie, c’est un peu comme un BOULIER, m’a dit JOE PANZERA, président de la compagnie Ciot. Lorsque ton numéro est pigé, c’est la fin».
  • SERGE SAVARD est venu de Hilton Head avec sa chère Paulette pour assister aux funérailles. Le Sénateur perd un homme qui occupait une grande place dans sa vie.
  • Le jeune ALEXIS JOURNEAULT-VADNAIS a passé cinq minutes seul avec son PAPI avant de quitter le salon funéraire.
  • Mon ancien journal était représenté par PIERRE DUROCHER, Jonathan Bernier, François Ferland, Pierre-Yvon Pelletier et Gilles Vachet. L’ami Duro a épousé sa belle Sylvie en l’église Saint-Maxime en 1977.
  • Parmi ceux et celles que j’ai croisés sur la parvis de l’église, il y avait ALDO GIAMPAOLO, gérant de Céline Dion, PAUL COFFIN, Claude Mallette, Michel Lapensée, Larry Beseski, Mario Julien, Gilles Robichaud, YVON VADNAIS, Alex André, Jim Bay, Paul Sara, JEAN-LUC LUSSIER, Jean-Louis Marinier, Roger Caon, Bob Mailloux, FRED STEER, Alain Primeau, Robert Foxford, Carlo Caruso, Me Claude Olivier, Jacques Primeau, SOEUR ANGÈLE, Tina Bell, Richard Tarzi, Mario Messier, Ginette Vallée, YVON LAMBERT, Danielle Caron, Daniel Tartre, Ron Sabetta, Jean-Pierre Proulx, Me Pierre Morneau, Denis Baillargé, Pierre Allaire, Joe Cristofaro, Robert Pilon et GILLES ROMPRÉ.
  • Avant de quitter le salon funéraire, DOMENIC FAZIOLI a glissé un cigare dans le cercueil de son ami Carol.
  • Le mot de la fin: MERCI, CAROL. Tu resteras toujours dans nos coeurs.

Adieu, Carol!

LAVAL— Lorsque j’ai vu mon ami Carol Vadnais couché dans son cercueil, j’avoue que ça m’a donné un coup dans les flancs.

On a beau se préparer à certaines situations, il y a des choses qui dépassent l’entendement. Des choses auxquelles il faut faire face le plus courageusement possible dans un état de résignation totale. La mort fait partie de la vie de tous les hommes sans exception, patins blancs ou pas.

Devant la dépouille mortelle, j’avais un seul petit message pour mon ami Carol: «Si tu me réserves une heure de départ au ciel, ça ne te fait rien d’attendre encore quelques années?»

Carol Vadnais: un homme bon et généreux.

Carol Vadnais: un homme bon et généreux.

Les plus grands discours de Beaudelaire, de Bossuet ou de Victor Hugo ne ramèneront pas l’ex-défenseur des Bruins et des Rangers. Sa vie sur cette terre est bel et bien terminée, mais ça ne m’empêche pas d’ajouter quelques paragraphes avant les funérailles qui seront célébrées vendredi après-midi en l’église Saint-Maxime de Laval (3700, boulevard Lévesque Ouest).

Un homme bon et généreux

J’aimais beaucoup Carol Vadnais le joueur de hockey, mais encore plus Carol Vadnais l’être humain. Il était un homme bon et généreux et il prenait les moyens pour que les gens autour de lui soient heureux. Parlez-en seulement à Daniel Tartre qu’il a aidé à traverser la terrible épreuve de perdre un fils.

Carol ne se vantait pas d’avoir joué dans la Ligue nationale pendant 17 ans et d’avoir amassé en moyenne un demi-point par match. Par contre, il était fier d’avoir gagné deux coupes Stanley et d’avoir joué pendant trois ans et demi avec le plus grand hockeyeur de tous les temps.

Carol n’était pas de la génération Facebook. Il ne comprenait rien à ces trucs-là. Il était un gars «terre à terre», fort en chiffres et habité par le gros bon sens, une qualité qui semble se perdre de nos jours. Cigare au bec, il disait ce qu’il pensait sans vouloir offenser les autres.

Il ne jalousait pas les joueurs d’aujourd’hui, mais il voyait bien que cette flambée salariale était nettement exagérée. «Tant et aussi longtemps que les amateurs vont payer…» disait-il simplement.

Carol Vadnais a eu une vie très bien remplie. Il s’est rendu célèbre en pratiquant un sport qu’il adorait, il a marié une femme en or (Raymonde Charbonneau) et sa fille Michèle lui a donné deux beaux petits-enfants.

Il a vu Tiger Woods réussir un coup miracle à Augusta, il a assisté au Derby du Kentucky, il a vu boxer Muhammad Ali, il a fait la fête avec le Géant Ferré, il a foulé les plus beaux parcours de golf en Amérique, bu les meilleurs vins, fumé les meilleurs cigares et bien d’autres choses encore.

Il a aussi appris à vivre avec la maladie. D’abord celle de sa femme, puis la sienne. On le l’a jamais entendu se plaindre de son sort. Il comprenait qu’il devait composer avec le destin qui lui était réservé. Face à la mort, il a affiché un courage exemplaire.

Poussière, tu es poussière et tu retourneras en poussière! Ce matin, je dis adieu à un homme qui a marqué ma vie et celle de plusieurs de mes copains. Je lui dis aussi AU REVOIR!

Vendredi en vrac

  • Parmi les personnalités qui ont voulu rendre un dernier hommage à CAROL VADNAIS au Complexe funéraire Yves Légaré, le long de l’autoroute 13, il y avait HENRI RICHARD, Mario Tremblay, Yvan Cournoyer, Serge Savard, Réjean Houle, Pierre Bouchard, André Boudrias, Peter Dalla Riva et GILLES MELOCHE, son ancien coéquipier à Oakland.

    Gilles Meloche a été le coéquipier de Carol Vadnais à Oakland.

    Gilles Meloche a été le coéquipier de Carol Vadnais à Oakland.

  • Jeudi soir, j’ai aussi discuté avec plusieurs personnes qui ont partagé la vie de Carol: LUCIE et ROBERT PILON, Andrée et Joe Cristofaro, Jean-Guy Blanchette, PAULETTE SAVARD, Norman Cherbaka, TONY GEMMA, Richard et Jean Millaire, Alain Chantelois, Jean-Louis Marinier, Bob Mailloux, MICHEL MARCOUX, Réjean Duval, Antoinette et Domenic Fazzioli, Ghislain Arsenault, Guy Corbeil, Marie-France Hébert, le docteur JACQUES LAPLANTE, Serge Savard Jr., Alfredo Scandone, Nunzio Notaro, RONNIE SABETTA, Mario Brisebois, Jean-Pierre Proulx et sa belle Suzanne, Georges Morissette, Sophie Ménard, Pierre Piché, BERTRAND RAYMOND, Linda et Johnny Spada, Antoinette et Ricky Andreoli, MICHEL BERGERON (club Islesmère), Sandro D’Annibale, Gaétan Desforges, Bob Ledoux, Jacques Boiteau, Marc Cousineau, Carlo Caruso, Pierre Bastien, André Bérubé (Drummondville) et PIERRE ALLAIRE.
  • Bonne chance à RÉMI BOUCHARD, à Yvan Beauchemin et à Marc Hurtubise au CHAMPIONNAT DE QUÉBEC. Ça commence aujourd’hui au club LA TEMPÊTE.
  • FRÉDÉRIC GAUDREAU a produit trois points et MARTIN BOSSÉ a lancé un match de trois coups sûrs dans la victoire de 6-3 des Castors d’ACTON VALE contre les Brewers de Sainte-Thérèse, jeudi soir. Les Castors mènent 2-1 et la série se poursuit vendredi soir à SAINTE-THÉRÈSE.
  • DONALD AUDETTE a rendu visite à son bon ami GINO ODJICK pour essayer de lui remonter le moral. GASTON GINGRAS, Steve Veilleux et Steve Cadieux sont trois autres anciens joueurs qui sympathisent avec l’ancien dur-à-cuire des Canucks.
  • RICHARD LAFLEUR et RENÉ MANDEVILLE ont fait un succès du dernier tournoi de golf du Panthéon des sports de SOREL au club Les Dunes de Sorel-Tracy. Ils étaient 125 pour les agapes.
  • STEVE CHARBONNEAU a remis sa démission comme directeur du Service des loisirs de FARNHAM. Il a un autre projet en vue.
  • GIANCARLO STANTON, des Marlins de Miami, domine les majeures avec 36 circuits et 102 PP. Il est un sérieux candidat au titre de joueur par excellence même si son équipe traîne de la patte dans la course au championnat.
  • NELSON CRUZ, des Orioles de Baltimore, et JOSE ABREU, des White Sox de Chicago, sont deux autres joueurs qui connaissent une saison du tonnerre.
  • Au monticule, CLAYTON KERSHAW, des Dodgers, est dans une classe à part avec une fiche de 17-3 et une moyenne de points mérités de 1,70.
  • JUDES VALLÉE, Jean-Guy Bureau, Bruno Vachon et le nouveau retraité PIERRE TURGEON formaient le quatuor d’honneur au tournoi de golf du PHOENIX de Sherbrooke. Tous les profits iront dans le programme de BOURSES D’ÉTUDES.
  • TROIS HEBDOS ferment leurs portes en Estrie et au Centre-du-Québec: L’ÉCHO DE VICTORIAVILLE, le Journal de Magog et L’Impact de Drummondville. Ce sont 80 emplois qui s’envolent.
  • HÉLÈNE DANEAU est la nouvelle directrice du Musée J.A. BOMBARDIER à Valcourt.
  • Le club de golf SHERBROOKE ne fait pas parler de lui à cause de la qualité du parcours, mais pour une saga de projet immobilier. On est loin de l’époque de JOS LEBLANC!

Le mot d’humour

Très court message dans un journal écossais: «Charles MacPherson est mort. Sac de golf à vendre».

Bettman refroidit les espoirs

Ceux et celles qui ont connu la rivalité Montréal-Québec souhaitent évidemment le retour des Nordiques, mais il existe un large fossé entre le rêve et la réalité… si on se fie aux derniers commentaires de Gary Bettman.

À l’occasion du lancement du hockey de la Ligue nationale à TVA Sports, Bettman a refroidi les espoirs de bien du monde en déclarant qu’aucune expansion n’était en vue, spécialement dans l’Association de l’Est, et que sa ligue faisait tout en son pouvoir pour éviter le déménagement d’une concession dans une autre ville. Il suffit de penser au dossier des Coyotes de Phoenix pour croire qu’il est sérieux.

Gary Bettman lance une douche d'eau froide à ceux qui souhaitent le retour des Nordiques.

Gary Bettman lance une douche d’eau froide à ceux qui souhaitent le retour des Nordiques.

Bettman est allé encore plus loin en affirmant que la construction d’un nouvel amphithéâtre, si beau et si moderne soit-il, ne garantissait pas l’obtention d’une équipe de la LNH. Il a cité en exemple Kansas City et North York.

Comme DOUCHE D’EAU FROIDE, on peut difficilement demander mieux! Une chose semble certaine: les amateurs de hockey de la Vieille capitale devront s’armer de patience, d’autant que Québec demeure un PETIT MARCHÉ qui n’est pas facile d’accès par la voie des airs.

En attendant, on fait quoi avec le nouveau Colisée de 400 millions?

Java du jeudi

  • La rumeur veut que les YANKEES retirent officiellement le chandail numéro 2 de DEREK JETER dès dimanche prochain.
  • PIERRE McGUIRE, analyste de hockey à TSN, prédit une saison du tonnerre à NATHAN MacKINNON, vainqueur du trophée Calder dans l’uniforme de l’Avalanche du Colorado. Il s’attend aussi à de grandes performances de la part du joueur de centre RYAN JOHANSEN, des Blue Jackets de Columbus, et de l’ailier gauche JAKOB SILFVERBERG, des Ducks d’Anaheim. Johanson a marqué 33 buts la saison dernière. Silfverberg est un ancien joueur des Sénateurs d’Ottawa. Le départ à la retraite de TEEMU SELANNE devait lui procurer plus de temps de glace.
  • Ryan Johansen a connu une saison de 63 points à Columbus l'hiver dernier.

    Ryan Johansen a connu une saison de 63 points à Columbus l’hiver dernier.

  • BOBBY RYAN se dit heureux à Ottawa et il espère obtenir une prolongation de contrat. C’est une bonne nouvelles pour les partisans des Sénateurs qui ont déjà perdu DANIEL ALFREDSSON, Dany Heatley et Jason Spezza.
  • Je suis fier de vous annoncer que CHALUT AUTO poursuit la commandite de mon site web durant les deux prochains mois. L’ami Alain vous invite à visiter sa salle de montre à JOLIETTE.
  • KEI NISHIKORI est le premier Japonais en 96 ans à atteindre les demi-finales à Flushing Meadows.
  • Qu’on soit pour ou contre, il faut reconnaître que TONY ACCURSO se défend admirablement bien devant les membres de la Commission Charbonneau.
  • Avec son nouveau contrat, DAVID KREJCI, des Bruins, aura plus peur de la fin du monde que de la fin du mois!
  • JOSE BAUTISTA n’est pas seulement le frappeur le plus dangereux des Blue Jays. Il est aussi un EXCELLENT voltigeur de droite.
  • Les BLUE SOX de Thetford-Mines ont gagné 11-3 à Victo pour prendre une avance de 2-1 dans la série. STÉPHANE POULIOT et BENOÎT ÉMOND ont produit sept points pour les visiteurs.
  • À Sainte-Thérèse, les Castors d’ACTON VALE l’ont emporté 7-3 pour niveler les chances.
  • J’apprends le décès de MAUREEN COMISSO, plusieurs fois championne du club de golf Beauchâteau. Elle souffrait du cancer depuis plusieurs années. Mes sympathies à la famille.
  • JEAN-GUY TALBOT n’est pas surpris que son ancien coéquipier DICKIE MOORE ait du mal à marcher à cause de ses genoux sont en mauvais état. «Dickie avait mal aux genoux quand il jouait avec nous à Saint-Louis en 1967», rappelle-t-il.
  • BARACK OBAMA grisonne à vue d’oeil.
  • RICHARD JAMIESON, ex-entraîneur de la LHJMQ, s’est installé à Saint-André-Avelin.

    Keegan Bradley ira danser le «cha cha» sur les verts écossais. Tom Watson l'a choisi dans l'équipe américaine de la coupe Ryder.

    Keegan Bradley ira danser le «cha cha» sur les verts écossais. Tom Watson l’a choisi dans l’équipe américaine de la coupe Ryder.

  • TOM WATSON, capitaine de l’équipe américaine de la coupe Ryder, a choisi de faire confiance à KEEGAN BRADLEY. Ça va danser le «cha cha» en Écosse à la fin du mois!
  • Les DODGERS ont la meilleure fiche (43-28) des ligues majeures SUR LA ROUTE.

Rapido de l’Estrie

  • Le 20e tournoi de golf ANNIE PERREAULT a permis d’aider financièrement plusieurs athlètes de l’Estrie. Parmi les invités, il y avait les députés PIERRE-LUC DUSSAULT et JEAN ROUSSEAU, de même qu’Annie Godbout, conseillère municipale à Sherbrooke.
  • Ronde de 79 au club VENISE avec Roger H., sa belle Chantal et Mario Brouillard. C’est bon pour le moral du Bonhomme!
  • RUSS PARSONS et son frère Mel ont tenté leur chance depuis les marqueurs les plus éloignés du club Venise. Ils faisaient équipe avec RED GUILLEMETTE et PIERRE FRAPPIER. Il leur a fallu deux jours pour compléter leur ronde!
  • MATHIEU ROY a mérité le titre de joueur par excellence au sein du ProGym de SHERBROOKE (baseball junior).
  • MARCEL DION, directeur de golf au club LongChamp, n’a pas perdu une seule balle depuis ses années juniors à EAST-ANGUS!
  • PIERRE LALLIER présidera les retrouvailles du club ROYAL ESTRIE, samedi. On s’inscrit au 819.879.5266.
  • La 158e Exposition agricole de RICHMOND débute jeudi soir. Les Bad Boys du country seront de la fête samedi soir.

Le mot d’humour

Faire l’amour régulièrement réduit de beaucoup les risques de crise cardiaque… sauf si votre femme arrive à l’improviste!

Carol Vadnais est mort; nous sommes tous sous le choc

  • Combien de fois je lui ai rendu visite à son petit bureau de la rue Bergar?
  • Combien de fois nous avons festoyé ensemble à La Cantina avec Jean-Guy, Robert et Mimo? 700 fois, 800 fois, mille fois? Ça n’a plus aucune importance.
  • Combien de fois nous avons discuté de sport et de la vie en général sur la terrasse de son magnifique condo de l’Ile-Patton en buvant les meilleurs vins d’Italie et en grillant les meilleurs cigares de Cuba?
  • Sans compter nos joyeuses escapades à Hilton Head, à Boston, à Augusta ou à Cape Cod.
  • Combien de fois il m’a parlé de sa belle Raymonde, l’amour de sa vie? Comment elle lui manquait.
  • Combien de fois il m’a répété: «Rousseau, il nous reste moins de Noëls qu’avant»? À cause de la maladie qui le rongeait petit à petit, je savais très bien ce qu’il voulait dire.

    Carol Vadnais en compagnie de son ancien capitaine Jean Béliveau. Le Grand Jean est lui aussi très malade.

    Carol Vadnais en compagnie de son ancien capitaine Jean Béliveau. Le Grand Jean est lui aussi très malade.

Notre grand ami Carol Vadnais est mort du cancer, dimanche matin, dans un Centre de soins palliatifs de Laval. Vingt-cinq jours avant de fêter ses 69 ans. Après un sursis de cinq ou six ans, la maladie est revenue, plus vicieuse et virulente que jamais. À la fin, il n’existait plus aucun poison pour empêcher le grand C de faire son oeuvre.

Cela nous rappelle encore une fois que ne nous sommes qu’un «petit grain de sable dans l’immensité de l’univers».

Son heure de gloire

Je connais Vad depuis le début des années 1970. Durant la saison estivale, le solide défenseur des Bruins s’arrêtait dans la petite salle de rédaction de la rue Port-Royal pour saluer Jacques Beauchamp et ses jeunes journalistes. Puisque nous avions une passion commune pour le golf et pour la vie, nous nous sommes vite liés d’amitié.

Carol était comme la majorité des hockeyeurs de son époque: une force de la nature, talentueux, bon patineur, sûr de ses moyens, un gars d’équipe et un bon vivant. Natif du quartier Ahuntsic, il aurait bien aimé passer toute sa carrière dans l’uniforme du Canadien, mais son destin était ailleurs.

En juin 1968, une couple de mois après avoir aidé les Glorieux à gagner la coupe Stanley, il était réclamé par les misérables Golden Seals de la Californie. Pendant environ quatre ans, il a ensuite mangé son pain noir en «patins blancs» avec l’équipe de Charlie O. Finley avant de passer aux Big Bad Bruins dans une transaction impliquant Reggie Leach, future vedette des Flyers.

C’est un peu comme s’il avait gagné le gros lot à la 6/49. Pendant trois ans et demi, il a joué pour une équipe qui faisait la pluie et le beau temps et il s’est lié d’amitié avec des athlètes comme Bobby Orr, Phil Esposito, Gerry Cheevers, Eddie Johnston, Wayne Cashman, Johnny Bucyk, Derek Sanderson, John McKenzie, Eddie Westfall et Gary Doak.

Combien d’histoires et d’anecdotes  il m’a racontées au sujet du fameux Number Four? Son admiration était sans bornes pour le meilleur défenseur de tous les temps parce que Bobby Orr, mis à part son talent exceptionnel, était avant tout «one of the boys».

«Si j’avais joué avec Bobby pendant 10 ans, j’aurais accumulé assez de points pour être élu au Temple de la renommée», disait-il souvent.

Échangé aux Rangers

À l’automne 1975, dans un hôtel de Vancouver, Vad a eu la surprise de sa vie lorsque Don Cherry a cogné à sa porte tôt le matin pour lui annoncer qu’il était échangé aux Rangers avec Phil Esposito en retour de Brad Park, Jean Ratelle et un certain Joe Zanussi. Kaboom!

Avec l’aide de son avocat, il a insisté pour toucher sa prime de départ, puis il a bouclé sa valise et il a déménagé dans le Big Apple où il a aidé les Rangers de Fred Shero à atteindre la finale de la coupe Stanley. C’est d’ailleurs lui qui a marqué le dernier but contre Ken Dryden, au printemps 1979.

Carol a complété sa carrière au New Jersey avec Herb Brooks et Joel Quenneville, mais la passion n’y était plus après 17 ans sur les glaces de la LNH. De retour à Montréal, il a dirigé brièvement le Canadien Junior, puis il est devenu recruteur pour le Canadien sous la gouverne de son grand ami Serge Savard.

Quand il allait voir un match de hockey, il faisait exactement comme Jean-Claude Tremblay, recruteur en Suisse. Il surveillait et analysait soigneusement les joueurs en se fiant à leur numéro de chandail, puis il faisait son rapport au grand Serge. Il a joué un rôle majeur dans la transaction qui a amené Pierre Turgeon et Vladimir Malakhov à Montréal.

Le grand ménage de 1995, quelques semaines avant le départ tragique de Patrick Roy, lui a fait très mal au coeur. Ce n’était quand même pas sa faute si le Canadien avait amorcé la saison avec quatre défaites. Il en a voulu longtemps au président Ronald Corey. Par la suite, il n’a jamais eu la même attitude envers l’équipe de son enfance. La cicatrice était profonde.

Trop jeune pour prendre sa retraite, il s’est recyclé en agent immobilier et il a connu beaucoup de succès à Laval avec son associé et ami de longue date Jean-Pierre Proulx. Je le trouvais amusant lorsqu’il parlait de ses transactions immobilières et de ses pieds carrés. Plus drôle encore quand il avait une prise de bec avec ses copains Fazzioli, Pilon et Blanchette. La chanson des «Copains d’abord» leur collait parfaitement à la peau. Parfois, ça discutait fort, mais leur amitié était inébranlable.

Je ne suis que de passage

Le printemps dernier, je me suis douté que l’état de santé de Carol se détériorait lorsqu’il a renoncé à son membership au club Islesmère en disant que son nerf sciatique le faisait trop souffrir. Il n’avait plus le même entrain et restait souvent seul à la maison. Heureusement, l’oncologue Jacques Laplante veillait sur lui comme s’il avait été son propre fils.

Comme tout le monde, Carol avait peur de la mort, ce grand inconnu. À la blague, il disait qu’il y a peut-être un terrain de golf au ciel et qu’il finira peut-être par jouer une partie avec Tiger Woods. Au plus fort de sa maladie, il avait encore le sens de l’humour. Voilà un homme que nous n’oublierons jamais.

À la radio, Renée Martel chante «Je ne suis que de passage dans ce monde…» en reprenant les paroles de son papa. Au hasard du temps, voilà une chanson de circonstances.

Mes plus vives condoléances à Michèle Vadnais, sa fille unique, à son gendre Alain Journeault, à leurs deux enfants, Ariane et Alexis, ainsi qu’à tous ses parents et amis. Je vous préviendrai lorsque j’aurai les informations concernant les obsèques.

Vad, tu peux maintenant aller rejoindre ta belle Raymonde. Repose en paix, mon ami!