- SERGEI GONCHAR, défenseur du Candien, 41 ans.
- PATRIK ELIAS, joueur de centre des Devils, 39 ans.
- DAVIS LOVE III, vétéran de la PGA, 51 ans.
- MAURICE RICHARD, fils du Rocket, 70 ans.
- HOCAN OLSSON, directeur de golf à Mont-Bruno, 62 ans.
- LORENZO CAIN, voltigeur des Royals de Kansas City, 29 ans.
- RENÉ VILLEMURE, ancien joueur des Bruins de Shawinigan, 63 ans.
- ANDRÉ YOUNG, golfeur et homme d’affaires de Trois-Rivières, 76 ans.
- ALEX STIDA, un as du vélo, 54 ans.
- PETER CARLSSON, tennis, 52 ans.
- YVES LORANGER, de Cap-de-la-Madeleine, 54 ans.
- GEORGES ZAOR, ancien patron du club de golf Venise, 73 ans.
- KEN HODGE Jr., ancien des Bruins, 49 ans.
- MARC PRÉVOST, de RDS.
- PATRICE PARÉ, ancien joueur du Canadien Junior, 54 ans.
- GARRY KASPAROV, champion joueur d’échecs, 52 ans.
- CATHY WILKIE, de Laval, 36 ans.
- JACQUELINE LEVASSEUR et PATRICK CHAPUT, des JSH.
Spieth haut-la-main
AUGUSTA, Géorgie— Fort d’une avance de quatre coups avant la finale, le jeune Jordan Spieth n’a jamais eu à s’inquiéter et il a gagné le 79e tournoi des Maîtres avec une facilité étonnante. Son total de 270 lui permet d’égaler la marque établie par Tiger Woods en 1997.
Il avait le record au bout du bâton, mais il a raté un roulé d’environ trois pieds au 72e trou. Ça n’enlève rien à son succès.
Franchement, on s’attendait à une fin de tournoi plus excitante, mais le brillant golfeur de 21 ans n’a pas été vraiment menacé par Justin Rose (70) et Phil Mickelson (69), ses plus proches poursuivants. Chaque fois qu’il commettait un bogey, il revenait plus fort.
Il devient ainsi le cinquième golfeur à gagner le Masters de bout en bout après Craig Wood (1941), Arnold Palmer (1960), Jack Nicklaus (1972) et Raymond Floyd (1976).
Deuxième l’an passé derrière Bubba Watson, Spieth suit les traces d’autres champions originaires du Texas: Byron Nelson, Jimmy Demaret, Ben Hogan, Ben Crenshaw, Jack Burke Jr. et Charles Coody.
Si on se fie aux propos d’Ernie Els et d’autres experts en la matière, on n’a pas fini d’entendre parler de M. Spieth durant les prochaines années. Il pourrait même dominer la scène du golf en compagnie de l’Irlandais Rory McIlroy. Ce sera une histoire à suivre.
Sous les grands pins
- La victoire de Spieth survient 40 ans après la fameuse bataille Nicklaus-Miller-Weiskopf, 20 ans après la victoire émotive de BEN CRENSHAW et 10 ans après le coup miracle de TIGER WOODS au 16e trou. Vous vous souvenez de la balle qui roulait lentement dans la coupe avec son logo Nike?
- TIGER WOODS (73) s’est sorti du tableau principal avec un bogey au 4e trou et un autre au 7e. Il a quand même assez bien joué pour un gars qui était absent de la scène depuis plus de deux mois et il a fait plaisir à ses nombreux supporters avec un aigle au 13e.
- RORY McILROY, qui jouait en compagnie de son idole de jeunesse, a terminé le tournoi en force avec un 66, mais c’était trop peu trop tard.
- Personne ne peut battre IAN POULTER en ce qui concerne la tenue vestimentaire. Une carte de mode des pieds à la tête. Le golfeur de 39 ans a retranché 10 coups à la normale durant les deux dernières journées. Il aurait dû y penser avant!
- MARK O’MEARA, 58 ans, s’est fait plaisir avec une dernière ronde de 68. Il a réussi quatre birdies sur le deuxième neuf. Le champion de 1998 termine ainsi le tournoi à «moins 2», sur un pied d’égalité avec le grand ERNIE ELS, Patrick Reed, Keegan Bradley et le colosse Angel Cabrera.
- STEVE STRICKER, de retour au jeu après avoir soigné une blessure, a également joué 68 en dernier parcours.
- Les commentaires des SPECTATEURS sont parfois savoureux, parfois insignifiants. Les gérants d’estrade ne manquent pas et ils parlent souvent aux joueurs comme s’ils les connaissaient personnellement.
- On nous a expliqué quoi faire pour respecter le PROTOCOLE lors de la journée des Médias, lundi. Si la Dame Nature veut collaborer, ce sera une journée inoubliable pour RÉAL LABBÉ et l’auteur de ces lignes.
- À plus.
Chapeau aux Sénateurs!
AUGUSTA, Géorgie— Avant la ronde finale du Masters, je me permets une couple de commentaires sur la fin de la saison de hockey et le début des séries.
- D’abord, bravo aux SÉNATEURS pour leur brillante remontée (23-4-4) grâce à l’éclosion d’Andrew Hammond et de Mark Stone. Je ne suis pas certain que MICHEL THERRIEN soit très content d’affronter une équipe aussi «hot» en première ronde. Tout un duel en perspective entre Hammond et CAREY PRICE.
- Pas plus que les Kings de Los Angeles, les BRUINS ne méritaient pas de participer au séries après une saison aussi pathétique. J’ai hâte de voir si on va blâmer CLAUDE JULIEN pour cette chute aux enfers.
- La série entre TAMPA BAY et Détroit devrait fournir du hockey très excitant. MIKE BABCOCK est probablement le meilleur entraîneur de la ligue, mais JON COOPER n’est pas piqué des vers. J’aime les chances du Lightning à cause de BEN BISHOP.
- En principe, les RANGERS ne feront qu’une bouchée des Penguins qui ont connu une sérieuse glissade en fin de campagne. À moins que Crosby et Malkin prennent les choses en mains et que MARC-ANDRÉ FLEURY nous réserve des surprises. Go Marty Go!
- Wahington-Islanders: pile ou face. ALEX OVECHKIN est le joueur le plus dangereux de la ligue et JOHN TAVARES est devenu tout un leader. Chaude lutte à prévoir entre Halak et Holtby.
- Dans l’Ouest, je choisis MINNESOTA, Chicago, Calgary et Anaheim. La série la plus émotive devrait opposer le Wild et les Blues. Les BLACKHAWKS ont plus d’expérience que Nashville. Les Ducks en auront plein les mains contre Winnipeg. Les FLAMES ont fini la saison en force et BOB HARTLEY aura le meilleur sur Willie Desjardins.
- Les MAPLE LEAFS n’ont surpris personne en congédiant le directeur général DAVE NONIS et l’entraîneur intérimaire PETER HORACHEK. Ça va prendre plus que ça pour redorer le blason d’une des plus vieilles et plus riches concessions de la LNH.
- JAMIE BENN, des Stars de Dallas, a volé le trophée Art Ross à John Tavares dans le dernier match au calendrier. Mince consolation.
- Facile de comprendre que le circuit Bettman est devenu une LIGUE DE GARDIENS DE BUT lorsque seulement cinq joueurs atteignent le cap des 80 points.
- CAREY PRICE temine en tête pour le nombre de victoires (44), la moyenne de buts alloués (1,96) et la moyenne d’efficacité (,933). Un p’tit gâteau Vachon avec ça?
Rose et le vieux Phil entrent dans la danse
AUGUSTA, Géorgie— Le jeune Jordan Spieth était seul dans la course au veston vert jusqu’à ce qu’il commette un double-bogey au 17e trou en fin d’après-midi. Il a ainsi entrouvert la porte à Justin Rose et à Phil Mickelson et il en aura sans doute plein les mains en finale du Masters, dimache après-midi
Le brillant golfeur du Texas amorcera la dernière ronde avec quatre coups d’avance sur Rose et cinq sur Mickelson. Ce n’est pas une avance insurmontable sur un parcours aussi exigeant. L’an passé, à sa première participation au tournoi, il n’a pu résister aux attaques de Bubba Watson qui l’a finalement emporté par trois coups.

Justin Rose a réussi cinq birdies dans les six derniers trous pour s’approcher à seulement quatre coups du jeune Jordan Spieth.
«J’étais frustré après mon double-bogey au 17e, a-t-il avoué. Je n’aurais pas dû utiliser mon bois-1 dans les circonstances et je me suis mis dans le trouble. Heureusement, j’ai pu sauver la normale au 18e après avoir envoyé ma balle à droite du vert. J’ai assez d’expérience pour réussir ce genre de «flip shot».
«Rose et Mickelson ont gagné des tournois majeurs. Ils vont attaquer et je devrai être prêt à répondre. J’ai réussi de nombreux coups roulés depuis le début du tournoi et ça me donne confiance. Je dois juste rester patient».
Spieth amorcera le dernier parcours en compagnie de Rose, champion du U.S. Open il y a deux ans. Ce dernier a réussi cinq birdies dans les six derniers trous pour se redonner vie. Spieth et Rose ont joué ensemble à Houston la semaine dernière et ils se connaissent bien.
«J’ai donné tout ce que j’avais sur le deuxième neuf et la chance m’a souri au 18e avec un roulé en pente descendante, a dit Rose. Augusta est un endroit qui m’inspire. J’ai de bons souvenirs ici, mais je n’ai jamais été capable d’aligner quatre bonnes rondes d’affilée. J’espère que ça va changer».
En quête d’un quatrième veston vert, Mickelson sera jumelé à Charley Hoffman, une surprise de taille depuis le début du tournoi. Lefty n’a rien fait qui vaille depuis un an, mais il est souvent à son mieux sur les terres de Bobby Jones. Il a réussi sept birdies samedi et il va tenter d’en faire autant en finale.
À noter que Tiger Woods jouera la dernière ronde avec le jeune Rory McIlroy. On peut donc s’attendre à quelques feux d’artifice et à un spectacle de grande qualité.
Tiger encore populaire
- Si vous pensez que TIGER WOODS est moins populaire parce qu’il a eu des écarts de conduite dans sa vie privée, détrompez-vous. La foule lui courait après partout sur le terrain après l’avoir vu jouer 32 sur le premier neuf. L’ancien numéro un mondial aurait donné cher pour jouer 65 ou 66, mais il a commis un premier bogey au 14e trou et un autre au 18e. Il a finalement ramené une carte de 68, ce qui le laisse trop loin du meneur avant la ronde finale. Tiger n’a pas l’habitude de venir de l’arrière pour gagner.
- RORY McILROY a commencé la journée en lion, mais il a commis deux bogeys dans les trois derniers trous et il a dû se contenter lui aussi d’une carte de 68. On sait qu’il lui manque une victoire à Augusta pour compléter le Grand Chelem. Ce sera pour une autre année.
- DUSTIN JOHNSON s’est coupé les ailes avec un double au 12e trou. Le Golden Bell ne mesure que 155 verges, mais c’est le «trou du diable». Plusieurs champions y ont connu des moments douloureux, dont TOM WEISKOPF qui a déjà inscrit un score de 13 sur cette normale 3.
- SERGIO GARCIA semble tout à fait incapable de bien jouer en compagnie de Tiger Woods. Comme s’il était intimidé. Son 71 le laisse très loin du sommet.
- IAN POULTER a atteint les 17 premiers verts en coups réglementaires et il a joué sa meilleure ronde (67) de la semaine. L’Irlandais DARREN CLARKE ne se souvient pas de l’avoir vu mieux jouer.
- PAUL CASEY, gagnant de 13 tournois sur le circuit européen, n’est pas très grand, mais il a les avant-bras de POPEYE.
- C’était NOIR DE MONDE aux quatre coins du parcours. Il est de plus en plus difficile de se déplacer d’un endroit à l’autre pour suivre l’action.
Le mot d’humour
Un homme était assis près du 16e trou à Augusta et il y avait toujours une chaise vide à ses côtés. Quand on lui a demandé pourquoi, il a répondu: «Je venais ici chaque année avec ma femme, mais elle n’a pu faire le voyage».
– «Ne pouvais-tu pas trouver quelqu’un pour la remplacer parmi tes amis?»
– «Non, ils sont tous aux funérailles!»







