- RYAN O’BYRNE, ex-défenseur du Canadien et de l’Avalanche, 30 ans.
- DANNY DUPONT, ex-entraîneur de la LHJMQ et fils de Moose Dupont, 39 ans.
- LOUIS MORISSETTE, comédien, auteur et grand amateur de sport, 41 ans.
- LARRY BESESKI, le Casey Stengel de Boisbriand, 63 ans.
- MARC DUHAMEL, ancien gérant du Coloc à Laval, 64 ans.
- LIONEL DUPUIS, sportif de Brossard.
- NORMAND PICHETTE, photographe à la retraite.
- JEAN-SÉBASTIEN AUBIN, ancien joueur des Flyers, 37 ans.
- MARIO MORIN, golfeur de Gatineau.
- GILLES FORTIER, un ancien de l’ATAQ, 70 ans.
- CRAIG MUNI, ex-défenseur des Oilers, 52 ans.
- NICOLAS DRAPEAU, de Saint-Bruno, 42 ans.
- JEAN-CLAUDE LAVOIE, de Drummondville, 71 ans.
- HUGO LUSIGNAN, de Sorel, 34 ans.
- MARIE-CLAUDE CARPENTIER, du club Elm Ridge, 50 ans.
- LUCILLE MIRON, ex-employée du Canadien.
- GUY BLANCHETTE, de Sorel-Tracy.
- PIERRE BACHAND, de Windsor.
- MARCEL CHARTRAND, ancien joueur de baseball junior, 78 ans.
- PIERRE et JACQUES CAPLETTE, marathoniens, 68 ans.
- FERNAND TESSIER, placier au Centre Bell.
- DANY WARREN, des JSH.
Le plus vieux et le plus magnifique tournoi
Les golfeurs du monde entier auront les yeux tournés vers Liverpool durant les prochains jours à l’occasion du 143e Open de Grande-Bretagne.
De tous les voyages que j’ai faits en 45 ans de journalisme sportif -et j’en ai fait plusieurs- les plus beaux et les plus exaltants sont ceux qui m’ont conduit en Angleterre, en Écosse et en Irlande pour couvrir l’Omnium Britannique et le tournoi de la coupe Ryder.
Augusta, c’est autre chose: une grand-messe dans un immense jardin de fleurs. Une superbe tradition créée par Bobby Jones dans une petite ville de la Géorgie. Amen Corner qui chante le retour du printemps.
L’Open de Grande-Bretagne est très différent de tout le reste. Bien sûr, il y a Saint.Andrews, berceau du golf, mais aussi plein d’autres villes et parcours à découvrir: Carnoustie, Turnberry, Royal Troon, Royal Liverpool, Royal Lytham & Saint.Anne’s, Muirfield, Royal St.George’s, Royal Birkdale et j’en passe.
Des paysages à couper le souffle, magnifiquement dessinés par la mer du Nord. Ce qu’on appelle communément le British Open me rappelle tant de bons et doux souvenirs. En voici quelques-uns:
- Les tours de magie de TIGER WOODS à Saint.Andrews (deux fois) et à Liverpool.
- La quasi-victoire de TOM WATSON à 59 ans sur un parcours (Turnberry) où il avait eu raison de son ami Nicklaus 32 ans auparavant.
- La bévue incroyable de JEAN VAN DE VELDE à Carnoustie en 1999.
- Le charisme et le brio du regretté SEVERIANO BALLESTEROS.
- Le coup miracle de CONSTANTINO ROCCA en 1995.
- La victoire de DARREN CLARKE à 42 ans.
- Les fougueux élans de NICK FALDO.
- Le magasin de TOM MORRIS et son tombeau dans le cimetière de Saint.Andrews.
- Les longs voyages en TRAIN depuis Londres ou Edimbourg.
- Les déceptions répétées de SERGIO GARCIA et de COLIN MONTGOMERIE.
- Le bâton hybride de TODD HAMILTON.
- Les diaboliques pot bunkers.
- Le Road Hole et le Swilcan Bridge.
- La vieille gare de Walmer (en route vers Sandwich).
- Les victoires successives de PADRAIG HARRINGTON.
- Les délicieux fish & chips.
- L’élégance et la puissance du grand ERNIE ELS.
- Les pubs bondés d’amateurs de golf.
- La bonne bière et la musique celtique.
- Les deux titres de GREG NORMAN (les deux seuls dans les tournois du Grand Chelem).
- Les bourrasques de vent.
- Le musée des BEATLES.
- L’exubérance de LEE TREVINO.
- Les exploits de BEN HOGAN, Arnold Palmer et Gary Player.
- Le billet de 5$ à l’effigie de JACK NICKLAUS…
S’il y a un endroit où j’aimerais être cette semaine, c’est bien au club Royal Liverpool. Si Dieu le veut…
Le futur Jeter?
Les champions de la Ligue américaine ont pris une avance de 3-0 dès la première manche en route vers une victoire de 5-3 dans la 85e partie d’étoiles du baseball majeur, mardi soir, à Minneapolis. Quelques échos:
- MIKE TROUT, voltigeur étoile des Angels, a mérité le titre de joueur par excellence et une Corvette de l’année avec deux coups sûrs de plus d’un but et deux points produits. Plusieurs voient en lui le futur DEREK JETER. Il n’a que 22 ans.
- À son dernier match des étoiles, le capitaine des Yankees a eu droit à deux longues ovations et il a répondu à ses millions d’admirateurs avec autant coups sûrs. Il présente une moyenne de ,481 dans la classique estivale.
- ADAM WAINWRIGHT, l’as des Cards, a soulevé la controverse en déclarant qu’il avait voulu rendre la VIE FACILE à Jeter à son premier tour au bâton. Il s’est rétracté quelques minutes plus tard en disant qu’il n’en était rien et qu’il ne faisait jamais de cadeau à personne.
- ROD CAREW, sept fois champion frappeur de la Ligue américaine, a été invité à lancer la première balle.
- FELIX HERNANDEZ, des Mariners, atteint les 90 milles à l’heure avec son «changement de vitesse»!
- Le puissant MIGUEL CABRERA a fait compter deux points avec un circuit.
- CLAYTON KERSHAW, des Dodgers, est présentement le meilleur lanceur du baseball. Depuis le 1er juin, il a passé 80 frappeurs dans la mitaine en 60 manches et compilé une fiche de 8-0.
- Le releveur gaucher GLEN PERKINS, natif de la région, a mis fin au match en retirant dans l’ordre les frappeurs de la Nationale.
- AROLDIS CHAPMAN, des Reds, a retrouvé tous ses moyens après avoir été atteint en plein front par une balle en flèche durant le camp d’entraînement. Sa rapide est toujours aussi explosive.
- Cette victoire procurera l’avantage du terrain à la LIGUE AMÉRICAINE lors de la prochaine Série mondiale.
Les anniversaires du vendredi 18 juillet
En passant
- JOE TORRE, ancien joueur des Cards et ancien gérant des Yankees, 74 ans.
- NICK FALDO, trois fois champion du Masters et du British Open, 57 ans.
- DONALD FEHR, directeur de l’Association des joueurs de la LNH, 66 ans.
- PIERRE DUROCHER, du Journal de Montréal, 59 ans.
- GAÉTAN PÉLISSIER, ex-défenseur des Gee Gees, 52 ans.
- TED HARRIS, ex-défenseur du Canadien, 68 ans.
- LUC LAROCQUE, un as du judo, 61 ans.
- TORII HUNTER, voltigeur des Tigers, 39 ans.
- DON AWREY, ex-défenseur du Canadien et des Bruins, 71 ans.
- BRUCE LIETZKE, ex-champion de la PGA, 63 ans.
- ÈVE GAUDET, du club de golf Montcalm.
- YVES CORBEIL, comédien et animateur, 70 ans.
- CALVIN PEETE, vétéran de la PGA, 71 ans.
- DICK BUTTON, patinage artistique, 85 ans.
- RUDY MAY, ex-lanceur des Expos, 70 ans.
- JEAN-PIERRE TIBI, sport amateur.
- GLEN CURRIE, ancien joueur du National de Laval, 56 ans.
- MIKE GREENWELL, ancien des Red Sox, 51 ans.
- STÉPHANE CLEMENTONI, de Montréal-Concordia.
- ROGER LAPOINTE et RENÉ POULIN, trot et amble.
- MICHELINE BOURGET, de Quebecor.
- PIERRE BEAUGRAND-CHAMPAGNE, de Montréal.
- STEVE FLEURY et PIERRE LEMMETTI, des JSH.
Esposito n’a pas encore pardonné à Sinden
Phil Esposito, maintenant âgé de 72 ans, n’a pas encore pardonné à Harry Sinden de ne pas lui avoir parlé le jour où il l’a échangé aux Rangers de New York en compagnie de Carol Vadnais, au milieu des années 1970.
C’est l’entraîneur Don Cherry, encore en pyjama, qui lui a appris la nouvelle à 7h. le matin dans un hôtel de Vancouver. Cherry a été presque aussi surpris d’apprendre que Vadnais avait une clause de non-échange dans son contrat. Sinden ne le savait même pas!
Le grand Phil, auteur de plus de 700 buts dans la Ligue nationale, a partagé la vedette avec Bobby Orr pendant huit ans au vieux Garden de Boston avant de passer aux Rangers avec Vad, le 7 novembre 1975. En retour, les Bruins obtenaient Brad Park, Jean Ratelle et un certain Joe Zanussi. Une des plus grosses transactions dans l’histoire du hockey.

Phil Esposito était furieux le jour où il a été échangé aux Rangers de New York. (Photo vancouversun.com)
Quelques années auparavant (mars 1967), Esposito a été impliqué dans une autre méga-transaction. Alors jeune joueur de centre des Blackhawks, il a pris la direction de Boston en compagnie de Fred Stanfield et de Ken Hodge. En retour, les Hawks obtenaient Pit Martin, Gilles Marotte et Jack Norris. Un échange à sens unique qui a propulsé les Bruins vers le sommet après plusieurs années de vaches maigres.
«Phil n’était pas le plus rapide, mais il était un bon fabricant de jeux et il savait quoi faire avec la rondelle devant le filet adverse. Nous avions besoin d’un joueur comme lui. Comme je savais qu’il était à couteaux tirés avec l’entraîneur Billy Reay, j’ai tendu une perche et l’échange a pu être conclu», raconte Milt Schmidt, alors directeur général adjoint des Bruins, dans une entrevue à Dan Moriarty (ESPN Classic).
Il ne voulait pas partir
Esposito était dévasté lorsque Cherry lui a appris la nouvelle. Il ne voulait pas quitter Boston, surtout pas pour aller jouer à New York. C’est Vadnais qui a dû lui remonter le moral, lui expliquer qu’il pourrait se mettre en évidence et gagner beaucoup d’argent dans un marché comme celui de Manhattan.
Cinq fois champion marqueur de la LNH et double vainqueur du trophée Hart, Esposito a connu les plus beaux moments de sa carrière à Boston. Avec la complicité du génial Bobby Orr, il a atteint quatre fois le plateau des 60 buts, dont un sommet de 76 en 1970-71. À six reprises, il a accumulé plus de 120 points en saison régulière. Il a aussi participé à deux conquêtes de la coupe Stanley avec une équipe qui n’avait pas réussi l’exploit depuis 1941.
«Quand je suis arrivé à Boston, je n’en croyais pas mes yeux de voir à quel point Bobby Orr était rapide. Il volait littéralement sur la patinoire. Nous avions une équipe formidable. J’ai adoré jouer pour les Bruins. J’aurais juste voulu être célibataire, comme la majorité de mes coéquipiers!», déclare l’athlète de Sault-Sainte-Marie.
Au vieux Garden, Espo a vécu un moment magique le soir où le jeune Raymond Bourque s’est présenté devant lui au centre de la patinoire et lui a remis officiellement son chandail numéro 7. Dans un grand geste de générosité, Bourque choisissait alors de porter le numéro 77 pour le reste de sa carrière. On ne peut pas dire que cela a nui à sa carrière!
Esposito joué pour les Rangers pendant six ans. Il a mené son équipe en finale en 1979, mais les Rangers ont été balayés par le Canadien après avoir gagné le premier match à Montréal.
«Nous aurions dû rentrer à New York après la première partie, dit Esposito. Il y avait trop de tentations à Montréal. Nous aurions pu gagner cette année-là. Ken Dryden ne jouait pas bien, à un point tel que Bunny Larocque devait commencer le deuxième match, mais il a été atteint au visage par un tir de Doug Risebrough durant la période d’échauffement».
Une guerre
Si on se souvient peu du passage d’Esposito à New York, on n’oubliera jamais son leadership et ses «gros buts» durant la fameuse Série du siècle.
«Au début, on n’a pas pris cette série très au sérieux, avoue-t-il. Je ne me suis pas entraîné correctement et c’était la même chose pour la majorité de mes coéquipiers. La série a mal commencé, puis c’est devenu une véritable guerre. C’est à Stockholm (avant le début de la deuxième tranche de la série) que nous sommes devenus une équipe. Je me souviens que nous étions tous ensemble pour célébrer la paternité de Guy Lapointe. Nous étions enfin prêts à nous battre tous ensemble».
Une fois à la retraite, Esposito a été patron des Rangers, puis il a lancé la nouvelle concession de Tampa Bay. Il s’est rendu au Japon où il a réussi à trouver 55M$ pour financer l’équipe. Il dit que c’est peut-être sa plus grande réalisation dans le monde du hockey.
Depuis quelques années, Espo agit comme simple spectateur. Quand il regarde un match, c’est comme s’il était encore en uniforme. Il aurait envie de sauter sur la patinoire et d’aller marquer le but gagnant. Those days are gone!
«Le hockey, c’était toute ma vie. Ça passait même avant ma famille. Ce n’est peut-être pas correct de dire ça, mais j’étais comme ça», de conclure le grand Phil.





