Les anniversaires du dimanche 10 mars

En passant

  • TUUKKA RASK, gardien de but des Bruins, 26 ans.
  • ÉTIENNE BOULAY, ancien joueur des Alouettes et des Argonauts, 30 ans.
  • SARA-MAUDE BOUCHER, ex-championne de ski alpin, 34 ans.
  • GERRY FRAPPIER, président de RDS, 56 ans.
  • RICHARD SIROIS, ex-gardien de but du National de Laval, 56 ans.
  • WAYNE TWITCHELL, ex-lanceur des Phillies et des Expos, 65 ans.
  • ETTORE CASATI, as golfeur de la Rive-Sud, 52 ans.
  • SHARON STONE, actrice américaine, 55 ans.
  • MIKE BULLARD, ancien des Penguins, 52 ans.
  • ALAIN DUMAS, humoriste et hockeyeur, 52 ans.
  • BILL GUÉRIN, sportif de Valleyfield, quatre fois 20 ans.
  • GEORGES LANGEVIN, ancien gérant du club de la Vallée du Richelieu, 80 ans.
  • CHUCK NORRIS, acteur américain, 73 ans.
  • DOUG LÉCUYER, ancien des Blackhawks, 55 ans.
  • LINDA BLANCHETTE, de Terrebonne.
  • PHIL LALIBERTÉ, ancien pro du Country Club de Montréal, 82 ans.
  • SANDRA PALMER, ex-golfeuse de la LPGA, 72 ans.
  • NORMAND LANTHIER, hockeyeur de Saint-Eustache, 42 ans.
  • SUZANNE BRETON, retraitée du Journal de Montréal.

Les succès du Phoenix et les échos du week-end

Pour relancer le hockey junior majeur à Sherbrooke, Jocelyn Thibault a choisi le chemin le plus cahoteux: un club d’expansion.

Il pouvait acheter l’équipe de Lewiston, mais il aurait fallu précipiter les choses et les rénovations majeures du Palais des Sports n’auraient pas été complétées. L’ex-gardien des Nordiques et du Canadien a donc décidé de prendre son mal en patience et de «partir à zéro» avec une équipe flambant neuve.

Jocelyn Thibault: une première saison fort encourageante.

Jocelyn Thibault: une première saison fort encourageante.

Force est d’admettre qu’il a gagné son pari jusqu’ici. Avec plein de jeunes de 16 et 17 ans, le Phoenix s’est si bien défendu à sa première campagne dans le circuit Courteau qu’il a mérité une place dans les séries. L’équipe de Judes Vallée se bat maintenant pour terminer au 15e rang et éviter les puissants Mooseheads en première ronde.

Mieux encore, le Phoenix a si bien vendu sa salade qu’il terminera la campagne avec près de 108 000 spectateurs, un record de la LHJMQ pour une équipe de première année. Avec un tas de «no-names», il s’agit d’un exploit remarquable, indépendamment de l’aspect nouveauté et curiosité.

Vendredi soir, il y avait plus de 4000 personnes au Palais des Sports lors de la visite des Saguenéens. De toute évidence, les gens de Sherbrooke et des environs ont adopté le Phoenix. Les chiffres ne mentent pas. Il s’agira maintenant de bâtir sur du solide.

Les échos du week-end

  • TIGER WOODS est en feu sur le Blue Monster, mais il n’a que deux petits coups d’avance sur l’Irlandais GRAEME McDOWELL. Il y a aussi PHIL MICKELSON, Steve Stricker et Bubba Watson qui lui soufflent dans le cou. Le week-end s’annonce palpitant à Miami.

    Tiger Woods mène la classique Cadillac après 36 trous. Il a joué 66 et 65 sur le parcours bleu du club Doral.

    Tiger Woods mène la classique Cadillac après 36 trous. Il a joué 66 et 65 sur le parcours bleu du club Doral.

  • Les Ducks d’Anaheim ont récompensé leur capitaine RYAN GETZLAF en lui consentant un contrat de 66 millions pour huit ans. Pour un joueur de ce calibre, ça semble être un très bon investissement.
  • La série des BLACKHAWKS a pris fin par un cuisant revers de 6-2 à Denver. C’est mieux qu’une défaite de 2-1 en fin de match.
  • Michel Bergeron voit P.K. SUBBAN dans sa soupe. Il est convaincu qu’il portera les couleurs du Canada à SOTCHI.
  • Le Phoenix de Sherbrooke a souligné les efforts de ses meilleurs ATHLÈTES-ÉTUDIANTS au centre de la patinoire. Le défenseur DOMINIC TALBOT-TASSI est le meilleur de tous avec un bulletin de 90%. WILLIAM COUTURE et ALEXANDRE SILLS ont également reçu des bourses d’études.
  • La formation sherbrookoise doit une fière chandelle au gardien de but JACOB GERVAIS-CHOUINARD, un joueur de 20 ans.
  • JEAN-CHRISTOPHE LAFLAMME traverse une belle séquence. Il a réussi un tour du chapeau contre Rouyn-Noranda et il a amassé une dizaine de points dans ses cinq derniers matchs.
  • L’ancien maire JEAN PERRAULT est un fidèle supporter du Phoenix. J’ai aussi croisé RENÉ COUTURE et sa belle Nicole, Ben Fontaine, Bill Bilodeau, Marcel Lavoie et le statisticien Serge Gauthier.

    Jacques Plante a gagné sept fois le trophée Vézina durant son illustre carrière.

    Jacques Plante a gagné sept fois le trophée Vézina durant son illustre carrière dans la LNH.

  • Entre 1968 et 1975, il y a DOUZE gardiens de but qui ont joué dans la Ligue nationale avant d’être élus au Panthéon du hockey: JACQUES PLANTE, Glenn Hall, Gump Worsley, Johnny Bower, Terry Sawchuk, Tony Esposito, Ken Dryden, Bernard Parent, Ed Giacomin, Gerry Cheevers, Billy Smith et VLADISLAV TRETIAK.
  • La Ligue nationale de hockey doit prendre les moyens pour éliminer les BAGARRES PRÉMÉDITÉES. Ça n’a pas sa place dans une ligue qui se respecte.
  • SOLANGE ROULEAU, de l’Auberge Godefroy, adore les payages de la Mauricie et les parcours de golf de la Floride.
  • MARC ROY, de Châteauguay, a participé au camp de baseball de DEREK AUCOIN à Orlando. Il en a profité pour échanger avec STEVE ROGERS, Claude Raymond, Pierre-Luc Laforest et Frank Lafrenière.
  • Bravo à STEVE BÉGIN pour son retour au jeu dans l’uniforme des Flames de Calgary. BOB HARTLEY lui a tendu la main et il a saisi sa chance.

    Ali-Frazier: trois combats inoubliables.

    Ali-Frazier: trois combats inoubliables.

  • Il y a 42 ans cette semaine, avait lieu le premier combat de la trilogie ALI-FRAZIER. «Smokin Joe» a gagné ce premier affrontement par décision, mais il a perdu les deux autres. Le boxeur de Philadelphie avait le don de forcer Ali à puiser au fond de lui-même et à se surpasser.
  • GUY ÉMOND a passé un hiver très difficile à cause de ses problèmes de santé. On lui souhaite un retour en force au printemps.
  • Excellent reportage sur RENÉE CLAUDE à RDI. La chanteuse de mes rêves a vécu plein de désillusions avant de rencontrer l’homme de sa vie.
  • Prompt rétablissement à RÉGIS LÉVESQUE, l’ancien promoteur de la rue Beaubien.

Le mot d’humour

C’est la veuve qui se présente au journal pour faire publier l’annonce suivante dans les pages nécrologiques: «Freddie est mort». Le commis lui explique qu’il n’en coûte qu’un dollar du mot, mais que le message doit contenir au moins sept mots. Elle réfléchit un brin, puis elle lui dit: «Alors, vous écrirez: «Freddie est mort. Pick-up 2006 à vendre».

Les anniversaires du samedi 9 mars

En passant

  • CHRIS PHILLIPS, défenseur des Sénateurs, 35 ans.
  • BERT CAMPANERIS, ancien joueur étoile des Athletics, 71 ans.
  • PHIL HOUSLEY, ex-défenseur des Sabres, 49 ans.
  • BOBBY FISCHER, ex-champion mondial aux échecs, 70 ans.
  • HARRY NEALE, ex-entraîneur des Canucks, 76 ans.
  • BRENT BURNS, des Sharks de San Jose, 28 ans.
  • BENITO SANTIAGO, ex-receveur des Padres, 48 ans.
  • MARLENE STEWART STREIT, championne golfeuse, 79 ans.
  • GILLES (Pélo) PÉLOQUIN, vétéran de la radio, 64 ans.
  • PAUL MacLEAN, entraîneur des Sénateurs, 55 ans.
  • ARNOLD McLEAN, du club Lorraine, 66 ans.
  • ROBERT TROTTIER, fils de Bernard Trottier.
  • ANDY NORTH, double champion de l’Omnium des Etats-Unis, 63 ans.
  • DOUG AULT, ancien des Blue Jays, 63 ans.
  • JULIETTE BINOCHE, vedette du cinéma, 49 ans.
  • PERRY TURNBULL, ancien des Blues et du Canadien, 54 ans.
  • MAURICE LAMOUREUX, de Saint-Eustache, 82 ans.
  • JESSE LITSCH, baseball, 28 ans.
  • TERRY MULHOLLAND, ex-lanceur des Braves, 50 ans.
  • GISÈLE LAVOIE, présidente du club Optimiste de Magog, 65 ans.
  • ROGER SAINTE-MARIE, trot et amble.
  • JIM COLBERT, ex-champion de la PGA, 72 ans.
  • BERNARD LAVOIE, musicien de Châteauguay, 73 ans.
  • VALÉRIE LEMERCIER, actrice française, 49 ans.
  • DENIS SAINT-ONGE, ancien chef de police de Windsor, 66 ans.
  • DANNY SULLIVAN, sport automobile, 63 ans.
  • RADEK DVORAK, ancien joueur de la LNH, 36 ans.
  • BERNARD LANDRY, ancien premier ministre du Québec, 76 ans.

Le coeur sous les palmiers

SHERBROOKE— Les longues cheminées de la papetière Domtar crachent leur fumée sur la petite montagne du 12. Une quinzaine de milles plus loin, le ciel est gris, les canards grelottent dans le lac des Nations et il neige encore un peu sur l’Orford Express. Comme si l’hiver refusait obstinément de céder sa place au printemps.

Avant d’aller voir jouer le Phoenix contre les Huskies, je m’arrête quelques minutes dans un resto de la rue King pour avaler une pointe de pizza et mettre de l’ordre dans mes papiers. Et Dieu sait que j’en ai des bouts de papier!

Je m’en vais voir du hockey junior dans le «nouveau» Palais des Sports, un bijou d’amphithéâtre qui fait la fierté de Sherbrooke et de toute la région. L’ambiance est bonne, le spectacle aussi, mais j’ai l’esprit ailleurs.

Quand arrive le mois de mars, j’ai le vague à l’âme et mon coeur est en Floride. C’est pas compliqué: je m’ennuie de l’époque où j’allais passer six ou sept semaines sous les palmiers pour couvrir le camp d’entraînement des Expos.

Les souvenirs se bousculent dans ma tête: Rusty, Coco, Mack, Stoney, Big John Bateman, Hunt, Morton, Bailey, Frenchie Baby… sans compter Charles et sa pipe, McHale et son drôle de chapeau, Joe Liscio, Harvey Stone, Fanning, le p’tit général et combien d’autres.

Au début des années 1970, aucun joueur des Expos ne

Au début des années 1970, aucun joueur des Expos ne gagnait 100 000$ par année, pas même une étoile comme le Grand Orange.

Les matchs n’ont aucune espèce d’importance. Les circuits, les buts volés et les retraits au bâton ne voudront plus rien dire quand la saison débutera pour de bon. Le soir, on fait la fête dans les meilleurs restos de Daytona ou de West Palm Beach. Nous sommes tous jeunes et la vie est belle. Notre folle aventure ne se terminera jamais.

Aucun de nos joueurs ne gagne 100 000$ par année, même pas le Grand Orange, adulé d’un bout à l’autre du pays. McHale le proclame intouchable. Pourtant, dans quelques jours, il sera échangé aux Mets en retour de trois jeunes joueurs prometteurs (Foli, Singleton et Jorgensen).

Nos chances de championnat sont nulles, mais nous sommes fiers de notre équipe. Fiers d’avoir notre place dans les grandes ligues avec les Dodgers, les Phillies, les Pirates, les Cards, les Cubs et tous les autres.

On a beau dire et beau faire, Montréal n’est plus la même depuis le départ des Expos. N’étaient-ils pas notre fenêtre sur le monde?

C’est l’argent, le maudit argent, qui a bousillé cette belle organisation. Lorsque les salaires se sont mis à grimper en flèche, Charles Bronfman a vu rouge et il a choisi de quitter le navire. C’était le début de la dérive.

Lorsque Charles Bronfman a quitté le navire, ce fut le début de la fin pour Expos.

Lorsque Charles Bronfman a quitté le navire, ce fut le début de la fin pour Expos.

Buck et Felipe ont continué de nous faire rêver quelques années encore, puis la grève est arrivée et elle a tout gâché. Claude Brochu s’est lancé dans les ventes de feu avant qu’un triste vendeur de tableaux ne vienne mettre fin à une très longue agonie.

Cette histoire est bête à pleurer. Avions-nous les moyens de survivre dans cette jungle infernale? Un nouveau stade au centre-ville aurait-il pu relancer la concession vers de nouveaux sommets? Peut-être que oui, peut-être que non. Heureusement, il reste des souvenirs que rien ni personne ne peut nous enlever.

Et Warren Cromartie qui continue de croire au jour de la résurrection!