Les anniversaires du mercredi 9 janvier

En passant

  • SERGIO GARCIA, vétéran de la PGA, 33 ans.
  • BART STARR, ex-vedette des Packers de Green Bay, 79 ans.
  • CHAD OCHOCINCO, des Bengals de Cincinnati, 35 ans.
  • NEIL SMITH, ancien patron des Rangers, 59 ans.
  • MATHIEU GARON, des Blue Jackets de Columbus, 35 ans.
  • RALPH TERRY, ex-lanceur des Yankees, 77 ans.
  • BRUCE BOUDREAU, entraîneur des Ducks d’Anaheim, 58 ans.
  • SCOTT THORNTON, ancien joueur du Canadien, 42 ans.
  • OTIS NIXON, ex-voltigeur des Expos, 54 ans.
  • HENRI BIARD, relationniste et disciple d’Épicure, 78 ans.
  • MICHEL LAPOINTE, professionnel de golf, 53 ans.
  • DENIS LÉVESQUE, ex-président de Baseball-Québec, 51 ans.
  • IVAN De JESUS, ancien joueur des Cubs, 60 ans.
  • MARJOLAINE ROY, retraitée du Journal de Montréal.
  • YVON SABOURIN, de Gatineau, 81 ans.
  • RADEK BONK, ancien joueur du Canadien, 37 ans.
  • HENRI-PAUL BRAULT, le père du patinage de vitesse à Sherbrooke, 80 ans.
  • ROD CURL, vétéran de la PGA, 70 ans.
  • ROBERT NEWHOUSE, ancien joueur des Cowboys de Dallas, 63 ans.
  • LARA FABIAN, chanteuse, 43 ans.
  • ELLIOTT PRICE, animateur de radio, 56 ans.
  • DAVID PEOPLES, vétéran de la PGA, 53 ans.
  • JET OZAKI, golfeur japonais, 59 ans.
  • GILLES VAILLANCOURT, ex-maire de Laval, 72 ans.
  • CHARLES CORRIVEAU, de Montréal-Nord, 75 ans.

Henri et Pointu: Et que ça bouge!

Mon ancien collègue Marc De Foy a décidé de lancer une campagne visant à honorer Henri Richard de façon tangible dans un avenir rapproché, préférablement à Laval où il vit depuis plus de 50 ans avec sa belle Lise, l’amour de sa vie.

L’idée est excellente. Henri n’est pas du genre à rechercher les honneurs, mais ses exploits sur la patinoire lui valent une place de choix dans le coeur des amateurs de hockey. Il serait sûrement fier qu’une statue à son effigie soit érigée devant la Place Bell, le futur aréna de Laval.henri

Au Québec, il y a une trentaine de patinoires qui portent le nom d’un ancien joueur du Canadien et une douzaine d’autres qui rendent hommage à des joueurs d’ici qui ont évolué ailleurs dans la Ligue nationale. Il suffit de penser à Maurice Richard, Jean Béliveau, Yvan Cournoyer, Gilles Tremblay, Mike Bossy, Réjean Houle, Dave Keon, Jacques Laperrière, Guy Lafleur, Marcel Dionne, Rod Gilbert, Simon Nolet, Howie Morenz, Mario et J.C. Tremblay, Michel Brière, Doug Harvey, Jacques Lemaire, Marcel Bonin, Mario Marois, Bill Durnan ou Georges Vézina.

L’ancien numéro 16 du Tricolore n’a jamais eu droit à une telle reconnaissance même s’il a accumulé plus de 1000 points dans l’uniforme du Canadien en plus de participer directement à 11 conquêtes de la coupe Stanley, un record qui ne sera jamais battu ou même approché dans le hockey des années 2000.

Quand on lui parle de ses 11 bagues de la coupe Stanley, «le frère à Maurice» dit toujours la même chose: «J’ai eu la chance d’être au bon endroit au bon moment». Il n’en demeure pas mois qu’il a joué un  rôle important dans les succès de son équipe entre 1955 et 1975. Henri se défonçait chaque fois qu’il sautait sur la patinoire et son nom apparaissait très souvent dans le choix des trois étoiles.

Il pourrait se vanter d’avoir marqué deux fois le but qui donnait la victoire à son équipe en finale de la coupe Stanley, mais ce n’est pas son genre. Il a réussi l’exploit contre Roger Crozier en 1966 et il a récidivé face à Tony Esposito cinq ans plus tard.

Frank Selke, qui a bâti la dynastie du Canadien à la fin des années 1940, disait de lui qu’il était son homme le plus travaillant et «le meilleur joueur de la ligue, livre pour livre».

J’appuie donc entièrement les efforts qui seront déployés pour rendre hommage à Henri Richard, un vrai de vrai.

 Un autre oublié

D’autre part, il ne faudrait pas oublier Guy Lapointe, un autre patineur qui a marqué l’histoire des Glorieux.

À une certaine époque, Pointu était le meilleur défenseur de la Ligue nationale après Bobby Orr. En plus de contrer les efforts de l’adversaire, il était parfaitement capable d’appuyer l’attaque grâce à sa vitesse et à la puissance de son tir. guyLapointe

Scotty Bowman a déjà dit de lui qu’il était le joueur le plus talentueux au sein du Big Three. C’est un commentaire qui en dit long. Si les noms de Serge Savard et de Larry Robinson flottent au plafond du Centre Bell, pourquoi n’en serait-il pas ainsi pour Lapointe?

Comme l’a si bien dit Pierre Bouchard: «Est-ce que c’était le Big Two ou le Big Three?»

«Pointu aurait dû être fêté en même temps que Serge et Larry, disait récemment Pierre Mondou. On aurait dû organiser une soirée en l’honneur des trois joueurs. Le Big Three, c’est comme la Punch Line (Blake-Lach-Richard) à Montréal ou la Production Line (Howe-Abel-Lindsay) à Détroit».

Geoff Molson et ses acolytes ont corrigé une erreur en retirant les chandails de Butch Bouchard et d’Elmer Lach. Ils ont maintenant l’occasion d’effacer une autre injustice. On les invite à bouger tout de suite.

Les anniversaires du mardi 8 janvier

En passant

  • MARIAN STASTNY, ancien joueur des Nordiques, 60 ans.
  • BRUCE SUTTER, champion de la courte relève chez les Cards de Saint-Louis, 60 ans.
  • RON ELLIS, ancien joueur des Maple Leafs, 68 ans.
  • DAN PESANT, directeur général du club The Village à Royal Palm Beach, 66 ans.
  • JASON GIAMBI, ancien joueur des Athletics et des Yankees, 42 ans.
  • PAUL REINHART, ancien des Flames de Calgary, 53 ans.
  • GARTH BUTCHER, ex-défenseur des Canucks, 50 ans.
  • BENOÎT LÉTOURNEAU, ex-champion de ski de fond, 46 ans.
  • JOCELYN PERREAULT, ex-gardien de but des Canadiens de Sherbrooke, 47 ans.
  • MARC TOUGAS, journaliste.
  • DENIS TOUCHETTE, de Saint-Sauveur, 60 ans.
  • LISA GIRARD, professionnelle de golf, 54 ans.
  • BOBBIE GOODMAN, ancien espoir des Expos, 59 ans.
  • FATHI MISSAOUI, ancien boxeur, 39 ans.
  • JANE DUVAL, soeur de Lionel Duval et conjointe de Jean-Pierre Roy.
  • ROGER (Pee-Wee) CÔTÉ, ancien joueur des Aigles de Drummondville, 68 ans.
  • ALFRED LANCTÔT, photographe à la retraite.
  • ANDRÉ MEILLEUR, des JSH, 52 ans.
  • WALLY HERGESHEIMER, ancien joueur des Rangers, 86 ans.

Le lock-out n’a pas réglé tous les problèmes

On s’entend généralement pour dire que les joueurs ont gagné les petites batailles, mais qu’ils ont perdu la guerre.

Dès le départ, ils ont ont dû céder 7 pour cent dans le partage des revenus, mais ils seront encore grassement payés pour pratiquer un sport qu’ils aiment. Il n’est donc pas question de pleurer sur leur sort ou sur celui des propriétaires. On peut cependant sympathiser avec ceux et celles qui vivent «autour du hockey», comme les employés du Centre Bell, les restaurateurs et les hôteliers.

Ce conflit a duré beaucoup trop longtemps. Avec de la bonne volonté de part et d’autre, on aurait pu régler ça dès le mois d’octobre, mais c’était une guerre à finir entre Gary Bettman et Donald Fehr. Tant et si bien que la crédibilité de la ligue en a pris un coup et en souffrira pendant plusieurs mois.

Qu’on le veuille ou non, les négociations n’ont pas permis de régler tous les problèmes, loin de là. Voici quelques exemples:

  1. Le hockey demeurera un sport mineur dans plusieurs régions des Etats-Unis.
  2. Les équipes les plus riches auront toujours le gros bout du bâton.
  3. Il y aura encore plein de joueurs marginaux qui seront trop bien payés.
  4. Les commotions cérébrales demeureront un cauchemar tant qu’on ne décidera pas de prendre le taureau par les cornes.
  5. Il y aura trop de passes à l’aveuglette et de jeu défensif à outrance.
  6. Il y aura encore trop d’équipes, mais on continuera à parler d’expansion.
  7. Il y aura trop d’analystes et d’experts de toutes sortes.
  8. Les billets coûteront encore trop cher.
  9. Gary Bettman sera plus impopulaire que jamais.
  10. Le Canadien devra travailler très fort pour redorer son blason.

L’Express de 10h.45

  • Le Canadien a besoin de P.K. SUBBAN à la ligne bleue, mais le jeune homme se montre très exigeant. Peut-on le blâmer de vouloir gagner autant, sinon plus d’argent que JOSH GORGES? Le directeur général MARC BERGEVIN a une patate chaude entre les mains.Montreal Canadiens v Pittsburgh Penguins
  • DANY DUBÉ est content de retourner au boulot, mais il comprend très bien la COLÈRE DES PARTISANS.
  • SERGE SAVARD subit ce matin une opération à un genou à l’hôpital de SAINT-EUSTACHE. Il a entièrement confiance au docteur Simard.
  • Les River Kings de CORNWALL ont mis la main sur le joueur de centre OLIVIER PROULX. Pour obtenir ses services, ils ont cédé GUILLAUME LÉPINE à l’Isotermich de Thetford-Mines en plus d’une couple de choix au repêchage.
  • Sept des 30 meilleurs joueurs ne participeront pas au tournoi des Champions Hyundai à Hawaii, soit RORY McIlroy, Tiger Woods, Luke Donald, Phil Mickelson, Ernie Els, Justin Rose et Sergio Garcia. Ça ne fait pas sérieux.
  • Prompt rétablissement à JEAN BÉLAND, ex-employé du Journal de Montréal. Il a été victime de trois infarctus le mois dernier et il se compte chanceux d’être encore parmi nous.
  • Le Suisse MARCO SCHAELLIBAUM sera le nouvel entraîneur de l’Impact de Montréal. Les Suisses font-ils bon ménage avec les Italiens?
  • RAY LEWIS a fait sa plus belle danse après avoir aidé les Ravens à éliminer les Colts.
  • Depuis deux ans, AARON RODGERS est le meilleur joueur de la NFL. C’est du moins l’opinion de l’excellent analyste CHRIS COLLINGSWORTH.
  • MARIO BRISEBOIS est super bien traité par le personnel de l’hôpital Juif de Montréal. Il est confiant de gagner sa bataille.
  • La blessure subie par R.J. III a mis fin à la saison des Redskins.
  • YVAN RICARD, as golfeur de la Mauricie, fête ses 38 ans dans le monde pharmaceutique. Il a commencé sur la rue Fleury en 1974.

Le mot d’humour

Qui est le deuxième boursier de l’histoire de la PGA? Phil Mickelson, Vijay Singh ou Elin Nordegren?