Les anniversaires du lundi 4 juin

En passant

  • SANDRA POST, ex-vedette de la LPGA, 64 ans.
  • FRANÇOIS BEAUCHEMIN, des Ducks d’Anaheim, 32 ans.
  • ARNOLD McLEAN, le vieux pro du club Lorraine, 89 ans.
  • GILLES YERGEAU, du club Ki-8-Eb, 64 ans.
  • DERIAN HATCHER, ex-défenseur des Flyers, 40 ans.
  • DONALD FARLEY, ex-champion de ski de fond, 42 ans.
  • TONY PENA, ex-receveur des Pirates, 55 ans.
  • JOHN McNAMARA, ancien gérant des Reds de Cincinnati, 80 ans.
  • PHIL LINZ, ancien des Yankees, 73 ans.
  • TONY MORENO, ancien des Braves de Plessisville, 69 ans.
  • CLAUDE PARENT, retraité des Laurentides, 73 ans.
  • ART MAHAFFEY, ex-lanceur des Phillies, 74 ans.
  • DIANE LUSSIER, de Soccer-Laurentides.
  • TERRY KENNEDY, ex-receveur des Padres, 56 ans.
  • SANDRA HAYNIE, ex-golfeuse de la LPGA, 69 ans.
  • LAURIE BOSCHMAN, ancien joueur des Jets de Winnipeg, 52 ans.
  • YANICK MICHAUD, baseball junior, 39 ans.
  • JEAN-YVES LESSARD, de Saint-Jean-d’Iberbille, 69 ans.
  • DUCK PLOUFFE, de Gatineau.
  • MICHEL BOLDUC, de Sports-Québec.
  • KURT STILWELL, baseball, 47 ans.
  • GERMAIN PÉPIN, de Victoriaville, 83 ans.
  • RÉJEAN DESJARDINS, des JSH, 70 ans.

Woods rejoint Nicklaus avec un coup miracle

Tiger Woods affichait son sourire de champion quand il a quitté le 18e vert pour accepter les félicitations du grand Jack Nicklaus, héros de son enfance, dimanche après-midi.

Un coup d’approche miraculeux au 16e, dans le genre de celui qu’il a réussi à Augusta en 2005, et un autre birdie au dernier trou lui ont permis de jouer 67 et de remporter sa cinquième victoire dans le tournoi Memorial.

Tiger Woods

Tiger Woods était fou de joie après avoir gagné le tournoi Memorial à Muirfield Village. C'était sa cinquième victoire dans le tournoi de Jack Nicklaus et la 73e de sa carrière. Ça promet pour le prochain Omnium des Etats-Unis à San Francisco.

C’était la 73e victoire de sa carrière et il rejoignait ainsi Nicklaus au deuxième rang dans le grand livre de la PGA. Ils ne sont devancés que par le regretté Sam Snead qui revendique 82 triomphes. Derrière Tiger et Jack, on retrouve deux autres géants du golf: Ben Hogan (64 victoires) et Arnold Palmer (62).

Quand on lui a demandé si cette victoire était vraiment particulière, Woods a répondu: «Je suis évidemment content de rejoindre Jack pour le total de victoires. À 36 ans, je pense que ce n’est pas si mauvais! Je suis fier de ce que j’ai accompli depuis le début de ma carrière et je crois avoir plusieurs autres belles années devant moi».

Woods a surtout aimé la façon dont il a frappé la balle durant toute la ronde finale. Il jouait avec confiance. «J’ai aussi calé quelques coups roulés et je pense que c’est bon signe pour le prochain Omnium des Etats-Unis à San Francisco», a-t-il ajouté.

Après ses problèmes de santé et le scandale sexuel qui a éclaboussé sa vie personnelle, Woods semble sur le point de relancer sa carrière. Cette victoire dans le tournoi de son ami Nicklaus a fait plaisir à des millions de téléspectateurs.

Sans rien leur enlever, ce n’est pas avec Jason Dufner, Spencer Levin ou Rory Sabbatini qu’on va faire grimper les cotes d’écoute. Le golf a encore besoin de Tiger pour assurer sa popularité.

À San Francisco, Woods sera en quête d’une 15e victoire dans les tournois majeurs. Il lui en manque quatre pour égaler la marque de Nicklaus. Ce chiffre 18 signifie davantage que tous les millions qu’il a pu empocher depuis qu’il joue au golf.

On a aussi hâte de voir si le jeune Rory McIlroy pourra se ressaisir après avoir raté la coupure à trois reprises durant les dernières semaines. Il sera le champion défendant à San Francisco.

 

 

Prochain coach du Canadien:Therrien 86 Crawford 14

Selon toute vraisemblance, à moins que Marc Bergevin ne soit un grand cachotier, Michel Therrien ou Marc Crawford deviendra le 16e entraîneur du Canadien depuis le départ de Scotty Bowman en 1979.

L’heureux élu sera aussi le neuvième entraîneur du Tricolore depuis la conquête de la coupe Stanley par l’équipe de Jacques Demers en 1993. Côté stabilité, on repassera!

On ne saura peut-être jamais jusqu’à quel point Bob Hartley figurait dans les plans de Marc Bergevin avant d’accepter l’offre de son ami Jay Feaster à Calgary. Pour ce qui est de Patrick Roy, mes sources indiquent qu’il n’a jamais été vraiment considéré malgré son excellent boulot à la barre des Remparts de Québec. Peut-être a-t-on peur qu’il ne veuille en mener trop large? Allez donc savoir.

Étant donné qu’on veut nommer un coach capable de s’adresser aux partisans du Canadien dans les deux langues officielles du pays, la liste des candidats est très courte.

Selon un sondage mené par le Réseau des Sports, 86 pour cent des amateurs se disent en faveur de Michel Therrien, ce qui ne laisse que 14 pour cent des votes à Marc Crawford. Ça vaut ce que ça vaut, mais il est évident que Therrien serait un choix beaucoup plus populaire.

Michel Therrien

Michel Therrien jouit de l'appui des partisans du Canadien. Est-ce que Marc Bergevin lui accordera le privilège de revenir dans la Ligue nationale par la grande porte?

Les deux hommes ne sont pas parfaits, mais ils sont passionnés de hockey. Therrien a fait du très bon travail à Pittsburgh avant d’être remplacé par Dan Bylsma. Il a connu deux saisons de 47 victoires et son club a atteint la finale de la coupe Stanley en 2008. Il connaît bien la ligue et il est beaucoup plus expérimenté qu’à l’époque où il dirigeait le Canadien (au début des années 2000). Il connaît aussi le marché de Montréal et ses exigences. On raconte également qu’il entretient de très bonnes relations avec le nouveau directeur général du Canadien.

Dans une province où le hockey est une véritable religion, l’entraîneur du Canadien est cité plus souvent que le premier ministre, ce qui n’est peut-être pas une vilaine chose en soi! Therrien le sait et il s’arrangerait sûrement pour composer avec la situation.

Crawford a eu beaucoup de succès au Colorado, mais sa feuille de route a été beaucoup moins reluisante à Los Angeles et à Dallas. Curieusement, on se souvient surtout de lui pour avoir ignoré Wayne Gretzky en fusillade aux Jeux olympiques de Nagano.

Marc Crawford

Marc Crawford a connu beaucoup de succès à Denver et à Vancouver, mais sa fiche à Los Angeles et à Dallas est beaucoup moins reluisante. Au total: 549 victoires, 421 défaites et 103 parties nulles.

Il faut quand même donner à Crawford le mérite qui lui revient. Il présente une fiche gagnante dans la LNH: 549 victoires, 421 défaites et 103 parties nulles pour une moyenne d’efficacité de ,556. Dans les séries, son dossier est de 43 victoires et 40 défaites. Il a gagné le trophée Jack Adams en 1995 et la coupe Stanley l’année suivante. Ça fait quand même une mèche.

Peu importe la décision de Marc Bergevin, il ne faut pas oublier une chose: le prochain entraîneur devra s’armer de patience avec un club en reconstruction. Jusqu’à nouvel ordre, il entreprendra la prochaine campagne avec un trio numéro, une défense chancelante et un gardien de but qui doit trimer dur soir après soir pour garder son équipe dans la partie.

Bergevin dit qu’il n’est pas pressé pour prendre sa décision, mais il devra se brancher un jour. Le Canadien pourrait-il se présenter à la séance de repêchage sans entraîneur?

 

 

Lidstrom comparé à Bourque et à Doug Harvey

La plus grosse nouvelle de la semaine dans le monde du sport a sans doute été la décision de Nicklas Lidstrom de prendre sa retraite du hockey après une fabuleuse carrière de 20 saisons dans l’uniforme des Red Wings de Détroit.

À 42 ans, le défenseur suédois ne veut plus s’imposer les sacrifices nécessaires pour demeurer parmi l’élite. Père de quatre enfants, tous des garçons, il a choisi de rentrer à la maison avec ses quatre coupes Stanley, ses sept trophées Norris et ses plus beaux souvenirs.

Nicklas Lidstrom

Le défenseur étoile Nicklas Lidstrom a mené les Red Wings de Détroit à quatre conquêtes de la coupe Stanley. Il a aussi enlevé le trophée James Norris à sept reprises.

Un des premiers à lui rendre hommage a été Scotty Bowman, son ex-entraîneur à Détroit. «Ce gars-là m’a rendu la vie facile, a-t-il confié à David Shoalts, du Globe & Mail. Lidstrom a été un merveilleux joueur de hockey, un athlète très spécial».

Bowman, qui a gagné trois coupes Stanley à la barre des Red Wings, est allé encore plus loin en comparant Lidstrom à Raymond Bourque et à Doug Harvey.

«Je ne me souviens pas de l’avoir vu se faire prendre à contre-pied en zone adverse, a-t-il ajouté. Il était tellement bon pour contrôler le jeu. En ce sens, il me rappelle Raymond Bourque et Doug Harvey. Il prenait toujours la bonne décision quand il était en possession de la rondelle. Il ne courait pas de risques inutiles. Il savait quand faire une passe ou tirer au but. Les meilleurs joueurs de défense s’organisent pour ne jamais donner la rondelle à l’équipe adverse».

Dans le passé, Bowman a comparé Lidstrom à Serge Savard, un de ses hommes de confiance durant ses années à Montréal. Après ses deux opérations à la jambe gauche, Savard est devenu un défenseur prudent qui savait comment freiner l’adversaire et relancer l’attaque avec une passe précise. Il savait aussi choisir le bon moment pour s’infilter en zone ennemie.

Malgré tous les exploits de Lidstrom, il n’y a cependant aucune comparaison possible avec le grand Bobby Orr. L’ex-défenseur des Bruins était un joueur flamboyant qui soulevait la foule chaque fois qu’il sautait sur la patinoire. Son immense talent et sa vitesse d’exécution en faisaient un athlète dans une classe à part.

Être comparé à Raymond Bourque, Doug Harvey et Serge Savard, c’est déjà pas si mal!

Lidstrom termine sa carrière avec 264 buts et 878 mentions d’assistance. Son équipe n’a jamais raté les séries éliminatoires. En 2002, il est devenu le premier joueur européen à gagner le trophée Conn Smythe.

En séries de championnat, il a amassé 183 points en 263 parties. Chris Chelios est le seul à avoir joué plus de matchs (266) que lui dans les séries de la coupe Stanley.

Soulignons enfin que Lidstrom a gagné le championnat du monde avec l’équipe de la Suède en 1991 et la médaille d’or aux Jeux olympiques de 2006 à Turin. Son élection au Panthéon du hockey ne sera qu’une formalité quand il deviendra admissible.