CARBO: «On aurait tous voulu finir notre carrière à Montréal»

GUY CARBONNEAU n’oubliera jamais l’époque où les partisans du Canadien scandaient «Guy Guy Guy!» quand il s’emparait de la rondelle pour attaquer le filet adverse.

«C’est certain que ça me faisait un p’tit velours et que ça me

CARBO: «Les spectateurs ont souvent scandé mon prénom, mais on ne m’a jamais confondu avec Guy Lafleur».

stimulait, mais je n’ai jamais été confondu avec GUY LAFLEUR, dit-il à l’autre bout du fil. On criait plus souvent mon nom lorsque je bloquais un tir du clan adverse!»

CARBO, dont le brio en défense l’a conduit jusqu’au Temple de la renommée, a joué avec Lafleur pendant environ 4 ans. «Il n’était plus à son apogée, mais il se débrouillait encore très bien. C’était facile de jouer avec lui, tu n’avais qu’à lui refiler la rondelle», ajoute-t-il.

L’athlète de Sept-Iles était devenu un jeune vétéran lorsque Lafleur, incapable d’assimiler le style de jeu préconisé par son ami Lemaire, a choisi de prendre sa retraite à 33 ans. «Je ne peux pas blâmer Jacques», ajoute le triple vainqueur de la coupe Stanley en précisant que plusieurs joueurs ont dû aller finir leur carrière sous d’autres cieux.

«J’en ai parlé avec Serge, avec Larry et avec d’autres. On aurait tous voulu finir notre carrière à Montréal, mais il y a des choses qu’on ne contrôle pas. Ça m’a fait mal de partir, mais j’ai gagné plus d’argent aux États-Unis».

En fait, il ne faut pas mêler les sentiments et la business du hockey. Le directeur général a pour mission de gagner et il a le devoir de faire passer l’équipe avant chaque individu. C’était vrai dans le temps de Jacques Plante et de Bernard Geoffrion et ça n’a pas changé.

PAS DE VICTOIRE POUR TI-GUY

Comme il fallait s’y attendre, la foule du Centre Bell a réservé à GUY LAFLEUR l’ovation qu’il méritait. Il y avait aussi une douzaine de ses anciens coéquipiers pour saluer son départ. Comme d’habitude, l’organisation du CANADIEN a fait les choses avec classe, mais ça n’a pas empêché les BRUINS de l’emporter 5-3. Le Tricolore encaisse donc une 9e défaite de suite et une 8e face aux Bruins.

«Si mes joueurs ne savaient pas ce que le CH représente pour le peuple du Québec, ils le savent maintenant, a dit MARTIN ST-LOUIS après la partie. On sentait que GUY était avec nous en troisième période. Les gars n’ont pas lâché, ils ont tout donné malgré la défaite».

Si vous voulez mon avis, il aurait fallu que le fantôme de TI-GUY soit là pendant 60 minutes. Enfin…

  • JOSH ANDERSON et JEFF PETRY ont fort bien joué

    Josh Anderson a le physique de l’emploi. Quand il veut s’en donner la peine…

    dans l’ensemble. On aimerait qu’ils le fassent plus souvent.

  • COLE CAUFIELD a échappé son homme sur le troisième but des Bruins et il a terminé la soirée avec une différentiel de «moins 3». Ce jeune homme a beaucoup de talent, mais il apprendre à jouer sans la rondelle… malgré sa petite taille.
  • BRAD MARCHAND, toujours aussi détestable, traverse une léthargie qui commence à inquiéter son équipe.
  • ERIK HAULA a marqué 2 fois pour les visiteurs, y compris un but sur un tir de pénalité.
  • Parmi les ANCIENS derrière le banc du Canadien, il y avait GUY LAPOINTE, Pierre Bouchard, Pierre Mondou, Lucien Deblois, Chris Nilan, BOB GAINEY, Normand Dupont, Rick Green, Réjean Houle et YVAN COURNOYER.
  • On a aussi réservé une longue ovation à Lafleur au COLISÉE VIDÉOTRON avant le match Remparts-Voltigeurs.
  • PATRICE BERGERON est rendu à 396 buts.
  • CAREY PRICE n’était pas en uniforme. «On y va au jour le jour avec lui», a dit St-Louis. Time will tell…
  • Question d’un fidèle lecteur: Où étaient SHEA WEBER et CAREY PRICE durant l’hommage à LAFLEUR?

RAPIDO DU LUNDI

  • LUCIEN DEBLOIS, de Joliette, est le seul joueur à avoir fait carrière avec GUY LAFLEUR à Montréal, à New York

    Lucien Deblois (à droite) avec ses amis Marcel Bonin et Guy Lafleur au tournoi de golf Chalut Auto à St-Jean-de-Matha. (Photo P.Y. Pelletier)

    et à Québec. «Il me suivait partout!«, dit-il en riant de bon coeur.

  • Deblois a aussi joué avec Lafleur lors d’un championnat mondial en Europe en 1981, tout juste après l’élimination du CH face aux Oilers. «Je me souviens que Flower a subi une fracture du nez à sa première partie. Il a aussi été élu joueur du match une

    NORMAND LÉVEILLÉ, ancien joueur des Bruins et des Saguenéens, conserve précieusement cette photo en compagnie du Démon Blond.

    couple de fois».

  • Lucien était au vieux Colisée de TROIS-RIVIÈRES lorsque Lafleur a participé au camp d’entraînement des RANGERS à l’automne 1988. «Il n’avait pas joué depuis trois ans et demi et il a déjoué JOHN VANBIESBROUCK à sa première présence sur la patinoire», rappelle-t-il.
  • «Le DERNIER DES GRANDS!», conclut l’ancien protégé de RODRIGUE LEMOYNE chez les Éperviers de Sorel.
  • CLAUDE BÉDARD, ancien chroniqueur de hockey et

    Claude Bédard: «Lafleur est toujours resté le même».

    analyste à la télé: «J’ai connu GUY LAFLEUR à l’âge de 10 ans. C’était sa première visite au tournoi Pee-Wee de QUÉBEC et je l’ai vu disputer son dernier match dans le chandail des NORDIQUES. Guy a toujours été lui-même: SOURIANT, généreux, dévoué, respectueux et sensible à tous les faits importants de la vie. Le SOUVENIR DE GUY ne s’éteindra jamais».

  • JACQUES LEMAIRE à RDS: «Flower n’était pas le plus jasant. Il laissait parler son talent».
  • RICHARD SÉVIGNY: «On parlera toujours des TROIS

    Richard Sévigny: «J’ai été chanceux de jouer avec lui aussi longtemps».

    GRANDS du Canadien. J’ai été chanceux de jouer avec GUY aussi longtemps avec le CH et avec les Anciens».

  • BERTRAND RAYMOND (en résumé): «Les Québec est

    Bertrand Raymond était aux premières loges pour suivre les exploits de Guy Lafleur durant les années 1970.

    orphelin. On aurait tellement aimé que Guy batte le cancer comme il battait les équipes adverses la couette au vent et les patins aux fesses. Il était un ARTISTE qui gardait son public en haleine. J’arrêtais souvent de travailler pour le regarder jouer. Quel spectacle! On l’a si mal PAYÉ qu’on l’a forcé à menacer de faire la grève. On lui a aussi imposé une SORTIE EMBARRASSANTE. Je salue sa franchise, sa générosité et son implication sociale. À 27 ou 28 ans, il s’est permis des libertés qui l’ont diminué, mais il restera toujours dans nos coeurs».

  • JOCELYN BOURQUE, le vieux sage des Plaines d’Abraham: «Ça frappe fort, ça frappe dur! Guy est le

    Jocelyn Bourque: le vieux sage des Plaines d’Abraham.

    dernier des VRAIS, des très grands. En perdant le Rocket, le Grand Jean et Flower, le CANADIEN a perdu en même temps sa véritable identité. Et quand les COURNOYER, Lemaire, Savard, Bouchard, Shutt, Lambert et autres fiers porte-couleurs du BON VIEUX TEMPS disparaîtront, il ne restera plus, pour ceux qui ont vécu ces belles années, que de lointains et précieux souvenirs. Ce ne sera jamais plus pareil. Pas très réjouissant… Il

    Jesse Bélanger avec son idole.

    paraît que c’est ça, la vie. Ça fait mal, mais il n’y aura jamais qu’un SEUL Guy Lafleur».

  • JESSE BÉLANGER, de St-Georges-de-Beauce: «Mon cher Guy, tu as été mon idole, mon ami et mon coach. MERCI pour tout ce que tu nous a fait vivre».
  • RÉPONSES DU JEU QUESTIONNAIRE: 1) Guy Lafleur a gagné 3 fois le championnat des marqueurs et 3 fois de suite; 2) RED STOREY, arbitre au tournoi Pee-Wee de

    Larry Robinson, des Rangers de Kitchener, a été réclamé par le Canadien au 20e rang en 1971.

    Québec, a prédit que Lafleur deviendrait un joueur étoile dans la LNH; 3) Flower a marqué 130 buts à sa dernière saison avec les Remparts et les a conduits à la conquête de la coupe Memorial; 4) JEAN BÉLIVEAU lui a suggéré de prendre un autre numéro à ses débuts avec le Canadien. Il a choisi le 10; 5) Son épouse s’appelle LISE BARRÉ et elle a grandi à Québec; 6) MAURICE FILION était l’entraîneur des Remparts quand ils ont gagné la coupe Memorial; 7) Flower a rendu l’âme au Centre de soins palliatifs Theresa-Dellar de KIRKLAND; 8) Lafleur a réussi 18 buts lors de son retour au jeu avec les Rangers; 9) Le Canadien a repêché LARRY ROBINSON au 20e rang en 1971 et il est devenu un défenseur étoile avec Savard et Lapointe; 10) Flower a gagné 3 fois le trophée HART remis au joueur par excellence de la ligue.

PLUS ENCORE

  • XANDER SCHAUFFELE et PATRICK CANTLAY ont gagné le tournoi en équipe de LA NOUVELLE-ORLÉANS avec un score de «moins 29».
  • MAUDE-AIMÉE LEBLANC a terminé en 41e position au

    GUY LAFLEUR n’aimait pas le golf, mais il participait à quelques tournois pour appuyer des oeuvres de charité. Il pose ici avec le photographe Pierre-Yvon Pelletier lors de l’Omnium Jacques Viau à Valleyfied. Pierre-Yvon est celui qui a le plus photographié Flower durant les 40 dernières années.

    tournoi de Los Angeles, à 15 coups de la championne NASA HATAOKA.

  • PANTHERS HUMILIÉS: Ils ont goûté à la médecine du

    Nikita Kucherov: soirée de 5 points contre les Panthers à Sunrise.

    Lightning dans une défaite de 8-4. KUCHEROV (2-3) et STAMKOS (2-2) ont mené la danse. Huberdeau a été limité à une passe.

  • Les Maple Leafs ont gagné 4-3 à Washington sur un but d’ALEXANDER KERFOOT en fusillade. OVECHKIN a quitté la partie au dernier tiers, blessé au haut du corps.
  • Les Blues ont doublé les Ducks 6-3. Un 34e pour

    Connor Hellebuyck: 200e victoire.

    TARASENKO et un 30e pour BUCHNEVICH.

  • Les Jets ont défait l’Avalanche 4-1. Une 200e victoire pour CONNOR HELLEBUYCK et un 45e but pour KYLE CONNOR. Quatre défaites de suite pour Colorado.
  • Le Wild a arraché un gain de 5-4 à Nashville sur un but de DMITRY KULIKOV à  2 secondes de la fin de la prolongation.
  • Les Penguins ont encaissé un revers de 4-1 à Philadelphie. NOAH CATES a marqué 2 fois pour les Flyers. Un 31e pour CROSBY.
  • Les Blue Jackets ont surpris les Oilers 5-2. JAKUB

    Ron Fournier a eu droit à une surprise de taille lorsque sa belle Chantale a grimpé sur scène pour chanter durant l’émission de France Beaudoin, samedi soir.

    VORACEK a mérité 3 passes. Un 55e pour DRAISAITL.

  • Les Hurricanes ont gagné 5-2 à Long Island, mais le gardien ANTTI RAANTA s’est blessé au bas du corps.
  • Les Blue Jays ont encaissé un revers de 8-7 à Houston. JEREMY PENA a réussi le coup victorieux en fin de 10e manche.
  • Tampa a défait Boston 5-2 derrière le gaucher SHANE McCLANAHAN.
  • BYRON BUXTON a cogné 2 circuits et fait compter 5 points dans la victoire de 6-4 des Twins contre les White Sox.
  • CODY BELLINGER, des Dodgers, a frappé 2 circuits et produit 4 points dans un gain de 10-2 sur les Padres.
  • Milwaukee a blanchi les Phillies 1-0. ERIC LAUER a passé

    Cody Bellinger: 2 circuits et 4 points produits.

    13 frappeurs dans la mitaine et CHRISTIAN YELICH a produit le seul point.

  • SHOHEI OHTANI, tantôt lanceur et tantôt frappeur de choix (DH), a amorcé 2 ralliements et les Angels ont eu raison des Orioles 7-6.
  • Les Giants ont écrasé Washington 12-3. JOC PEDERSON a frappé son 4e circuit et il a fait compter 3 points.
  • Les Yankees ont assommé les Guardians 10-2. LeMAHIEU et RIZZO ont dirigé l’attaque.
  • WARWICK CHAMPION: La loi de la moyenne a fini par jouer contre le WILD DE WINDSOR qui a encaissé un revers de 5-3 dans le match décisif à WARWICK. Les deux clubs avaient gagné 3 parties sur la patinoire adverse.
  • RÉAL GIGUÈRE, responsable de la billetterie à la patinoire de l’Université BISHOP’S, a rempli le même rôle pour les CASTORS, les Jets et les Canadiens de SHERBROOKE. Un champion dans son domaine.

JE ME SOUVIENS: En 1968, les BEATLES refusent de se

Gilles Villeneuve disputait sa dernière course il y a 40 ans.

produire devant la REINE… En 2007, CÉLINE chante avec ELVIS par la magie du virtuel… En 1982, GILLES VILLENEUVE dispute son dernier Grand Prix à IMOLA… En 1954, naissance de CJMS… En 1996, le LASER de St-Hyacinthe déménage à ROUYN-NORANDA où il deviendra les HUSKIES… En 1967, ouverture de l’autoroute DÉCARIE et de l’échangeur TURCOT

Patrick Roy: 60 arrêts dans une victoire de 2-1 à Boston.

juste avant Expo 67…. En 1994, PATRICK ROY bloque 60 rondelles dans un gain de 2-1 au vieux BOSTON GARDEN… En 1964, les MAPLE LEAFS l’emportent 4-0 sur Détroit dans le match ultime et sont champions pour une 3e année consécutive… En 1989, MARIO LEMIEUX obtient 5 buts et 3 passes dans un match des séries contre Philadelphie… En 1995, reprise des

Mario Lemieux: soirée de 8 points dans les séries de la coupe Stanley.

activités dans le BASEBALL MAJEUR… En 1995, DAVID COPPERFIELD est immortalisé sur Hollywood Boulevard… En 1991, démantèlement du cartel de MEDELLIN… En 2009, LYNDA LEMAY donne son 50e spectacle à L’OLYMPIA DE PARIS… En 1981, dissolution du groupe WINGS… En 2011, LADY GAGA s’arrête au Centre Bell pour la troisième fois en 2 ans… En 1859, début de la construction du CANAL DE SUEZ… Nous ont quittés un 25 avril: JIM FANNING, premier d.g. des Expos; GEORGES TREMBLAY, pianiste et arrangeur; LORD KILLANIN, président du CIO pendant 8 ans; PAUL MIQUELON, juge; MARTIN GRAY, écrivain d’origine polonaise; GINGER ROGERS, partenaire de Fred Astaire; MIKE BRANT, chanteur; LOUIS-OLIVIER TAILLON, premier ministre du Québec à la fin du XIXe siècle; ANDERS CELSIUS, inventeur du thermomètre à échelle centigrade.

Une création de MM. Goulet et Champoux.

ANNIVERSAIRES du 25 avril

  • VLADISLAV TRETIAK, brillant gardien de but de l’URSS,

    Vladislav Tretiak fête ses 70 ans.

    70 ans.

  • ALEXEI EMELIN, ex-défenseur du CH, 36 ans.
  • PATRICE FORCIER, d.g. du club de golf de la Vallée du Richelieu, 62 ans.
  • ROGER RAYMOND, professionnel de tennis, 71 ans.
  • JOE BUCK, commentateur sportif, 53 ans.
  • STU COWAN, du journal The Gazette, 59 ans.
  • DENIS LUSSIER, gérant de Lake Place Condos à WPB, 78

    Denis Lussier, de West Palm Beach, avec son épouse Suzanne.

    ans.

  • TRAVIS FRYMAN, ancien des Indians, 53 ans.
  • MARIE-MICHÈLE GAGNON, championne de ski alpin, 33 ans.
  • YVES COURTEAU, ancien des Voisins de Laval, 58 ans.
  • MARC DURAND, de Radio-Canada.
  • DENIS GROULX, du club Summerlea, 65 ans.
  • CHRISTIAN SOUCY, retraité de Domtar-Windsor, 61 ans.
  • MARTIN DEMERS, de Montréal, 50 ans.
  • BRYCE LIBERTY, ancien de la Ligue Dépression, 75 ans.
  • CRAIG MacDONALD, de Montréal, 61 ans.
  • MAURICE CHÊNEVERT, de Gatineau.
  • TALIA SHIRE, actrice américaine, 76 ans.

    Roger Raymond avec son ami Claude Meunier au Centre sportif du Sanctuaire.

  • GÉRARD CAMIRAND, de Val-des-Sources, 75 ans.
  • LYNE VALLIÈRES, du Comité des Jeunes de Rosemont.
  • AL PACINO, géant du cinéma américain, 82 ans.
  • JEAN-MARC LACROIX, de Montréal, 73 ans.
  • LEEROY BROWN, de St-Nicéphore.
  • JOCELYNE LIZOTTE et MANUEL BRETON, des JSH.

 

QUIZ SUR GUY LAFLEUR

  1. Combien de fois GUY LAFLEUR a-t-il remporté le championnat des marqueurs dans la LNH?
  2. Au tournoi Pee-Wee de Québec, quel arbitre a prédit qu’il deviendrait une vedette dans la Ligue nationale?
  3. Combien de buts Flower a-t-il marqués à sa dernière

    Guy Lafleur s’est couvert de gloire dans le chandail des Remparts avant de devenir une étoile dans la grande ligue avec le Canadien de Montréal.

    saison chez les REMPARTS?

  4. Guy portait le numéro 4 chez les Remparts. À son arrivée à Montréal, qui lui a conseillé d’adopter un nouveau numéro?
  5. Quel est le nom de famille de son ÉPOUSE?
  6. Qui était l’entraîneur des Remparts quand ils ont gagné la coupe MEMORIAL?
  7. Guy a rendu l’âme dans un centre de soins palliatifs. Dans quelle ville?
  8. Combien de buts a-t-il réussis à son retour au jeu avec les RANGERS?
  9. En 1971, Lafleur a été le premier choix à la séance de repêchage de la Ligue nationale, devant Marcel Dionne, des Black Hawks de St.Catharines. Cette année-là, le Canadien a repêché une autre supervedette. De qui s’agit-il?
  10. Combien de fois Lafleur a-t-il gagné le trophée HART remis au joueur par excellence de la ligue?

Les réponses lundi matin.

PRICE: 16 BUTS EN 4 PARTIES

Le Canadien s’est écroulé au deuxième tiers et il a encaissé une 8e défaite de suite sur la patinoire de Kanata. Marque finale: 6-4.

MARTIN ST-LOUIS a le droit de protéger ses joueurs, mais il est dans «le champ gauche» quand il dit que son club a joué

Carey Price: très ordinaire depuis son retour au jeu.

58 bonnes minutes.

MIKE HOFFMAN a commis une erreur de bantam avant le but d’ALEX FORMENTON en désavantage numérique. À 6-3, les carottes étaient cuites.

MARK KASTELIC a été le meilleur pour Ottawa avec ses deux premiers buts dans la LNH.

CAREY PRICE, visiblement rouillé et mal à l’aise devant le filet, a été déjoué 16 fois en 4 parties depuis son retour au jeu. Ça n’annonce rien de bon.

Ceux qui pensent que cette RECONSTRUCTION sera rapide se mettent un doigt dans l’oeil et l’autre vous savez où!

AILLEURS DANS LA LIGUE

  • 13 DE SUITE POUR LES PANTHERS: Sous les palmiers, les Panthers ont battu Toronto 3-2 pour inscrire une 13e victoire consécutive. BRANDON MONTOUR a réussi le

    Aleksander Barkov: un excellent capitaine.

    but gagnant en prolongation. Un 39e pour BARKOV et un 35e pour MITCH MARNER. Huberdeau a été limité à une passe.

  • Tampa a défait Nashville 6-2. NIKITA KUCHEROV et STEVEN STAMKOS (35e) ont obtenu un but et 2 passes chacun. Un 20e pour le grand VICTOR HEDMAN.
  • Les Flames ont marqué 4 buts au dernier tiers pour doubler les Canucks 6-3. Un 40e pour ELIAS LINDHOLM et un 39e pour JOHNNY GAUDREAU.
  • Les Blues ont eu raison des Coyotes 5-4 après avoir

    Steven Stamkos: 35 buts.

    gaspillé deux avance de 3 buts. JUSTIN FAULK a réussi le but gagnant après 30 secondes de prolongation. Les Blues sont invaincus dans leurs 15 dernières parties: 13-0-2.

  • Dallas a battu le Kraken 3-2 pour conserver ses chances de participer aux séries. ROOPE HINTZ a marqué 2 fois (ça lui en fait 37) et VLADISLAV NAMESTNIKOV a tranché en prolongation.
  • Les Blackhawks ont perdu 4-1 à San Jose. TIMO MEIER a réussi son 34e et TOMAS HERTL son 29e.
  • KRIS LETANG a fêté ses 35 ans avec un but et deux

    Sidney Crosby: une 10e saison de 30 buts et plus.

    passes pour mener les Penguins à une victoire de 7-2 à Détroit. MALKIN a marqué 2 fois et SID THE KID a atteint le cap des 30 buts pour la 10e fois.

  • DAVID PASTRNAK, des Bruins, a salué son retour au jeu avec un but (39e) et une passe dans une victoire de 3-1 sur les Rangers.
  • Les Hurricanes ont gagné 3-2 au New Jersey. NINO NIEDERREITER a créé l’égalité en fin de troisième et SETH JARVIS a tranché en prolongation.
  • Les Sabres ont battu les Islanders 5-3. Un 37e pour TAGE THOMPSON et un 33e pour JEFF SKINNER.

TÉMOIGNAGE DE GARY CONNELLY

GARY CONNELLY, ex-défenseur du Canadien Junior, nous écrit

Gary Connelly rend hommage à Guy Lafleur dans un français impeccable.

de l’Ile-du-Prince-Édouard pour rendre hommage à son ami GUY LAFLEUR: «Repose en paix, Flower. Merci pour tous ces excellents souvenirs. Tu as été une idole, tu as soulevé les foules, on a scandé ton nom, tu as dominé la ligue et tu as été un des GRANDS du hockey. J’ai été chanceux de jouer contre toi (chez les Juniors) et de te rencontrer à plusieurs reprises. Tu as toujours été HUMBLE, accessible et franc. Mes condoléances à ta FAMILLE et à la grande famille du hockey. On vient d’en perdre un VRAI DE VRAI».

EN BREF

  • Le salon des ANCIENS CANADIENS se vide à la vitesse de l’éclair.

    Dickie Moore avait le CH tatoué sur le coeur.

    Durant les 10 dernières années, on a vu partir JEAN BÉLIVEAU, Henri Richard, Dickie Moore, Butch Bouchard, André Boudrias, Carol Vadnais, Bob Fillion, Noël Picard, Gilles Lupien et ELMER LACH. Déprimant…

  • RON FOURNIER a été choyé sur le plateau de FRANCE BEAUDOIN. On lui en a mis plein la vue.
  • MAUDE-AIMÉE LEBLANC est en 41e position avant la ronde finale du tournoi DIO Implant à LOS ANGELES. BROOKE HENDERSON a raté la coupure.
  • SOUS LE RADAR: Les VOLTIGEURS de Drummondville ont retiré le numéro 7 de SEAN COUTURIER, cette semaine.
  • MARC JUNEAU, ancien joueur des Patriotes de Trois-Rivières, se plaît beaucoup dans ses nouvelles fonctions de directeur des loisirs et de la culture à WINDSOR. Marc est le fils d’ARMAND JUNEAU, ex-gérant du Centre

    Bruno Vachon a joué pour les Expos de Sherbrooke en fin de carrière. Il n’a pas oublié les exploits au bâton de son ami Stéphane Waite.

    J.A. Lemay, et de feu CARMEN JUNEAU, ex-députée de Johnson.

  • STÉPHANE WAITE, ancien joueur-gérant des Athlétiques de Sherbrooke, était à son mieux avec des coureurs en position de compter. C’est ce que me confirme son ancien coéquipier BRUNO VACHON.
  • Le PRO-AM annuel au profit de GOLF-QUÉBEC et de la relève aura lieu le 3 août au BLAINVILLIER. Pour plus d’infos: golfquebec@golfquebec.org
  • Mes condoléances à GUY BOISCLAIR, de l’Auberge Godefroy, en deuil de son papa.
  • GUY LAFLEUR sur le plateau de Guy-A.:  «Dans mon

    Pierre Plouffe a aidé Guy Lafleur à voler la coupe Stanley en 1978. On lui en parle encore très souvent.

    temps, les joueurs ne pouvaient pas avoir la coupe pendant toute une journée. C’est pour ça que je l’ai volée à CLAUDE MOUTON avec la complicité de PIERRE PLOUFFE. C’était en 1978. On a fait la tournée des bars avec la coupe avant de l’emmener à la maison». Il aimait bien s’amuser, notre ami Ti-Guy.

  • ENTENDU AU BAR: «La bière contient des hormones féminines. J’en cale cinq ou six et je ne suis plus capable d’arrêter de parler!»
  • PENSÉE DU JOUR: Le mensonge voyage plus vite que la

    John Paris Jr. a porté les couleurs des As de Québec durant sa jeunesse.

    vérité.

  • JOHN PARIS Jr. n’a pas oublié la conversation qu’il avait eue avec le regretté ERIC TAYLOR au Colisée Cardin au sujet du jeune MIKE BOSSY. John le voyait dans sa soupe et il ne s’est pas trompé.
  • PHILO 101: Un tiers de ce que nous mangeons suffit à nous nourrir. Tout le reste, c’est pour faire vivre les médecins!
  • CHARLOTTE, ton fils passe son temps à m’imiter. -«Je lui pourtant dit de ne pas faire l’idiot!»
  • JOHN MADDEN, gérant des Angels, a fait jaser cette semaine en demandant à son lanceur d’accorder un BUT SUR BALLES INTENTIONNEL à COREY SEAGER, des Rangers du Texas, alors que les sentiers étaient bondés. On n’avait pas vu ça depuis 2008.
  • MIGUEL CABRERA a pleuré de joie après avoir frappé son 3000e coup sûr.

PANIER À SOUVENIRS: En 2002, LYNDA LEMAY triomphe en France avec ses LETTRES ROUGES… En 1965, CASEY STENGEL,

JFK prend le blâme.

gérant des Mets, signe sa 3000e victoire dans le baseball majeur… En 1961, JOHN F. KENNEDY prend le blâme pour l’échec de l’opération américaine dans la BAIE DES COCHONS… En 1945, HAPPY CHANDLER devient commissaire du baseball… En 1989, HERBERT VON KARAJAN

Lynda Lemay a su conquérir le marché européen.

remet sa démission comme directeur musical de l’Orchestre philarmonique de BERLIN… En 1992, DAVID BOWIE épouse la top-modèle IMAN en secret, en Suisse… En 1969, PAUL McCARTNEY dément formellement les rumeurs voulant qu’il soit mort!… En 1982, JANE FONDA lance une série de vidéos sur l’entraînement physique… En 1962, SANDY KOUFAX fait mordre la poussière à 18 frappeurs des CUBS… En 1984, le

Sandy Koufax avec l’équipe de l’Université de Cincinnati en 1955. «Best left-hander ever».

controversé JERRY LEE LEWIS se marie pour la 6e fois… En 1972, JOHN LENNON fait scandale avec la chanson Woman is the Nigger of the World… En 1974, la NFL octroie une concession à la ville de TAMBA BAY… En 1792, CLAUDE-JOSEPH ROUGET DE LISLE compose La Marseillaise… En 2018, ALIMENTATION COUCHE-TARD se hisse en tête des entreprises canadiennes… En 1985, LOUIS-ALBERT VACHON et ÉDOUARD GAGNON sont élevés au rang de cardinal… En

Miville Couture a marqué l’histoire de la radio à Montréal.

1916, l’insurrection de Pâques éclate à DUBLIN… En 1915, début du génocide des ARMÉNIENS… En 1704, première édition du BOSTON NEWS-LETTER, le premier journal en Amérique du Nord… Nous ont quittés un 24 avril: MIVILLE COUTURE, légende de Radio-Canada; RICHARD BÉLEC, fondateur de Baseball-Québec; DICK RIVERS, chanteur; ESTÉE LAUDER, femme d’affaires américaine (cosmétiques); BUD ABBOTT, membre du duo Abbott & Costello; DANIEL DEFOE, romancier et poète anglais.

Recherches: Irénée Goulet et Guy Champoux.

ANNIVERSAIRES du 24 avril

  • CHIPPER JONES, ancien joueur étoile des Braves, 50 ans.

    Chipper Jones a remporté plusieurs championnats avec les Braves.

  • NICOLAS GILL, champion judoka, 50 ans.
  • VINCE FERRAGAMO, ancien des Rams et des Alouettes, 68 ans.
  • BENOÎT CHARETTE, chroniqueur automobile, 58 ans.
  • KRIS LETANG, défenseur étoile des Penguins, 35 ans.

    Kris Letang, as défenseur de Ste-Julie, fête ses 35 ans.

  • FERNAND LIBOIRON, ex-journaliste sportif, 81 ans.
  • ALAN EAGLESON, ancien patron de l’Association des joueurs de la LNH, 89 ans.
  • MARC RAMSAY, entraîneur de boxe, 50 ans.
  • FRÉDÉRIC NIEMEYER, champion de tennis, 46 ans.
  • GABY MANCINI, ancien boxeur et juge de boxe, 82 ans.
  • LYDIA KO, golfeuse de la LPGA, 25 ans.
  • MIKE LUM, ex-voltigeur des Braves, 76 ans.

    Nicolas Gill: 50 chandelles.

  • CLAUDE DUBOIS, chanteur, 75 ans.
  • MICHEL CHARTIER, golfeur de Terrebonne, 68 ans.
  • PIERRE BRASSARD, comédien, 56 ans.
  • JEAN-PAUL GAULTIER, designer, 70 ans.
  • BARBRA STREISAND, super étoile de la chanson, 80 ans

    L’entraîneur de boxe Marc Ramsay fête ses 50 ans.

    .

  • BILL SINGER, ex-lanceur des Dodgers, 78 ans.
  • CARLOS BELTRAN, ancien des Cards, des Mets et des Yankees, 45 ans.
  • CARLOS ORTIZ, golfeur de la PGA, 31 ans.
  • STEVE MAHEUX, sport automobile, 55 ans.

    Michel Chartier: dur à battre au 19e trou!

  • SYLVAIN LACOUTURE, de Granby, 64 ans.
  • ANDRÉ RANCOURT, de Trois-Rivières, 63 ans.
  • SYLVIE CAOUETTE, ex-membre du club Médaille d’or.
  • DAVID MALEY, ancien du CH, 59 ans.
  • SERGE AMYOT, golfeur de St-Constant, 61 ans.
  • SHIRLEY MacLAINE, actrice américaine, 88 ans.
  • MARIA VARANO, de Montréal-Concordia.

    Gaby Mancini (à droite) a participé aux Jeux olympiques de Rome en 1960. (Photo P.Y. Pelletier)

  • PAUL GALARDO, de Montréal, 73 ans.
  • PIERRE BRISEBOIS, professeur de Pointe-de-l’ÎLe.
  • PIERRE PAQUETTE, de Sherbrooke, 69 ans.
  • SYLVIA WHEELER, de Windsor.
  • PASCALE PARADIS, championne de tennis, 56 ans.

LEMAIRE: «Je n’ai que de bons souvenirs de Guy Lafleur»

Il était 7h.45, vendredi matin, lorsque JACQUES LEMAIRE a appris la mort de GUY LAFLEUR de la bouche de Steve Shutt, troisième membre du fameux trio des années 1970.

«Je savais que Guy était très malade, mais ça donne toujours un choc, m’a dit l’ancien pivot de la «Perfect Line». GUY était un gars très spécial. Il voulait jouer au hockey, marquer des buts et mener son club à la victoire. Il était un naturel, un gars fort comme un cheval. On a eu tellement de PLAISIR ensemble durant les années 1970».

La relation est devenue tendue lorsque Lemaire a été nommé

Jacques Lemaire a formé un duo extraordinaire avec Guy Lafleur durant les années 1970.

entraîneur-chef pendant que son ami Flower était en fin de carrière avec une équipe diminuée. «Moi, j’étais payé pour coacher, rappelle Lemaire. Je devais penser en fonction de l’équipe. J’étais pris entre l’arbre et l’écorce. Je n’avais que du respect pour Flower et pour tout ce qu’il a fait pour le Canadien».

Il ne peut pas et ne veut en dire davantage, sachant très bien qu’on ne s’attaque pas à un monument comme Lafleur. C’est juste triste que deux joueurs aussi talentueux aient été coincés dans un tel imbroglio. Ni l’un ni l’autre n’avait besoin de cela. Si le grand Serge avait eu le culot d’échanger son joueur étoile, peut-être que l’histoire aurait mieux fini. On ne le saura jamais.

J’ai discuté de tout cela avec l’ami Coco lors d’un souper en Floride, il y a quelques années. Son point de vue n’a pas changé et son opinion de Lafleur non plus. Pour avoir bien connu les deux hommes, je persiste à dire que c’est une histoire malheureuse dont on aurait pu se passer volontiers… comme du malheureux incident ROY-TREMBLAY au milieu des années 1990. La vie en a décidé autrement.

Vous en faites ce que vous voulez. Moi, je vous dis simplement ceci: GUY LAFLEUR et JACQUES LEMAIRE ont formé un duo extraordinaire durant les années 1970 et STEVE SHUTT était le parfait complément.

Ce qui n’a pas empêché Lafleur de maudire cette retraite  hâtive jusque sur son lit de mort.

MARCEL DIONNE LUI REND HOMMAGE

Invité à commenter la mort de Lafleur, MARCEL DIONNE a confié à NHL.com: «C’est une journée très triste. Je connais

Marcel Dionne: «Lafleur aurait dû marquer 1000 buts!»

Guy depuis l’âge de 9 ans. J’ai joué contre lui au hockey mineur, chez les Juniors et dans la LNH. J’ai aussi joué avec lui chez les Légendes du Hockey. Les gens ne savent pas à quel point nous étions de bons amis. Les grands joueurs meurent eux aussi, mais ils ne sont pas oubliés. Moi, j’étais plus un fabricant de jeux. Guy était davantage un «sniper». J’aimais le taquiner en lui disant qu’avec des défenseurs comme Savard, Lapointe et Robinson, il aurait dû marquer 1000 buts!

«J’ai toujours admiré son comportement envers le public. Il prenait bien soin de ses admirateurs, les traitait avec respect. Lors des matchs des Anciens, il fallait souvent intervenir auprès des gens qui étaient autour de lui parce que nous avions un autobus ou un avion à prendre pour aller dans une  autre ville. Guy et moi, on avait du fun à jouer au hockey. Il est le dernier à avoir soulevé la coupe avec Béliveau et Maurice Richard au Forum de Montréal. Je pense aussi à Coupe Canada 1981 et à cette photo de Lafleur, Bossy et Gretzky sur le bord de la bande. J’ai beaucoup pensé à Guy et à Mike dans les derniers mois. Guy a bien vécu et il a rendu beaucoup de gens heureux autour de lui. Je pense qu’il a bien réussi sa sortie et j’espère en faire autant».

ROBINSON: «Il était une force de la nature»

Maintenant, les commentaires du grand LARRY ROBINSON:  «Durant la saison estivale, Guy se promenait un peu partout et se contentait de faire un peu de jogging, puis il se présentait

Larry Robinson: «Flower avait un don pour capter la rondelle et il était un gagnant. Le premier joueur que je prendrais dans mon club».

au camp d’entraînement et il était plus vite que tout le monde. Tout était naturel avec lui. Tu le regardais et tu te disais «Il n’est pas si gros». Puis tu lui donnais la main et il sortait sa grosse mitaine. Il avait aussi les bras de Popeye  le vrai marin. Guy était réellement très fort.

«Il pouvait lancer 100 ou 200 rondelles avant le début de l’exercice. Lorsque Scotty voulait nous enseigner un nouveau truc, il s’adressait à Flower en dernier parce qu’il savait qu’il serait le premier à rater son coup. Par contre, si tu lui faisais une passe, il savait comment la capter que ce soit par devant, par derrière ou entre les patins. C’est probablement pourquoi il était un si grand joueur. La marche est haute entre le Junior et la LNH, surtout quand tu as beaucoup de pression sur les épaules. À sa quatrième saison, il a retiré son casque protecteur et il a marqué 53 buts. À Boston, Mike Milbury a menacé de lui arracher la tête, mais nous avons gagné 2-1 et Flower a marqué les deux buts.

«Il n’était pas le plus bavard. Parfois, il restait assis et il disait: «Come on, les gars. Mettons-nous en marche. Vous savez pourquoi on joue au hockey? C’est parce qu’on n’a pas voulu aller à l’école!» Demandez-moi de choisir un seul joueur pour bâtir mon club et je prends Lafleur. Il était un gagnant. C’est ce qui le rendait si spécial».

Bien dit, MM. Dionne et Robinson.

CITATIONS SAVOUREUSES

  • LE REGRETTÉ JEAN-PIERRE ROY a été un de mes meilleurs amis durant les belles années des Expos

    Une des dernières photos de Jean-Pierre Roy à Hollywood Beach. Tout un personnage!

    de Montréal. Une fois que je lui parlais du légendaire JOE DiMAGGIO, il m’a dit: «Joe était dans une classe à part. Je l’ai affronté seulement une fois. C’était durant un camp d’entraînement à la fin des années 1940. Je ne me souviens plus du tir que je lui ai servi, mais on cherche encore la balle!»

  • Chaque fois que GUY LAFLEUR croisait DON CHERRY, il lui disait: «Too many men on the ice!» (Il faisait évidemment à la punition décernée aux Bruins pour avoir eu trop de joueurs sur la patinoire au printemps 1979).
  • YVON LAMBERT: «Je n’ai pas été chanceux quand on m’a donné le numéro 11. Lors de la présentation des joueurs, je devais passer entre Flower et le Roadrunner!»
  • EDDIE CREATCHMAN, légende de la lutte professionnelle: «Les amateurs de lutte de Drummondville sont de parfaits imbéciles, pis c’est pareil à Verdun, à Shawinigan, à Chicoutimi ou à St-Georges-de-Beauce. En tout cas, manquez pas notre show demain soir!»
  • Mickey Mantle a mené les Yankees à 12 championnats de la Ligue américaine et il a frappé 18 circuits dans les Séries mondiales. Il pose ici au Fenway Park avec le gérant Casey Stengel, en 1956.

  • MICKEY MANTLE, un des super héros de ma jeunesse: «Mon premier contrat avec les Yankees était de 5000$. J’ai connu ma meilleure saison en 1956 avec une moyenne au bâton de ,353, 52 circuits et plus de 130 points produits. L’année suivante, ils ont coupé mon salaire de 10 000$ parce que je n’avais

    Reggie Jackson a joué pour les Angels et Gene Mauch au début des années 1980.

    pas remporté la Triple Couronne!»

  • RON FOURNIER: «Vous me demandez ce je pense d’Ovechkin? Pas pire, pas pire! Huberdeau itou».
  • LEE TREVINO au sujet de J.C. SNEAD, ancien golfeur de la PGA: «Il était tellement laid quand il était jeune que ses parents ont dû lui mettre des côtelettes de porc autour du cou pour que le chien accepte de jouer avec lui!»
  • En France, les mauvaises langues disent: «MARINE a tué son père et EMMANUEL a épousé sa mère!»
  • ALEX OVECHKIN: «Lorsque j’ai commencé à jouer au hockey, on ne savait pas trop si j’avais du talent.

    Alex Ovechkin: «Les choses ont plutôt bien tourné».

    Finalement, les choses ont plutôt bien tourné».

  • LEO DUROCHER, légende des Cards, Dodgers, des Giants et des Cubs: «Le gérant qui commence à écouter les commentaires des spectateurs finit par aller s’asseoir avec eux autres».
  • DALE EARNHARDT au sujet de la course automobile: «Parfois, tu gagnes. Parfois, tu perds. Et souvent, tu démolis la voiture!»
  • TOE BLAKE au sujet de ROSARIO (Kitoute) JOANNETTE, ancien joueur étoile des Braves de

    Rosario «Kitoute» Joannette: le plus grand joueur de hockey de l’histoire de Valleyfield.

    Valleyfield: «Je pense que Kitoute aurait pu jouer dans la LNH. La première fois que le Canadien lui a accordé un essai, il était tellement nerveux qu’il a mis son chandail à l’envers».

  • REGGIE JACKSON était hué chaque fois qu’il mettait les pieds à Baltimore (où il n’a d’ailleurs passé qu’une seule saison). «Tu aurais pensé que j’étais un Nazi dans les rues de Jérusalem!», a-t-il déclaré à ce sujet.
  •  UN ANCIEN CLIENT DE BLUE BONNETS: «Le cheval est une bête extraordinaire. Il ne demande jamais de renégocier son contrat!»

    Joe Namath: «Quand tu gagnes, tu n’as plus mal nulle part». (Peinture de James Ferrara)

  • YVAN COURNOYER, ex-capitaine des Glorieux: «J’aurais aimé ça, jouer au hockey avec l’équipement d’aujourd’hui. Surtout les patins et les bâtons. J’aurais flyé encore plus vite!»
  • JOE NAMATH, ex-vedette de la NFL: «Le football est un sport très dur, mais quand tu gagnes, tu n’a plus mal nulle part».
  • LE GÉANT FERRÉ: «Un repas bien équilibré, c’est trois Big-Mac dans chaque main!» Avec frites, évidemment.
  • MICHELLE BUREAU, de Sherbrooke: «Il y a maintenant un démon au paradis!»
  • ANDRÉ MALTAIS, de Joliette: «J’ai donné à Lafleur sa première leçon de golf et je lui ai vendu son premier set de bâtons. J’ai mis du temps à encaisser le chèque car j’ai bien vu qu’il n’aimait pas le golf. Sa vie, c’était le hockey. Quand on voit partir des gars comme lui et Bossy dans la même semaine, ça fait réfléchir».
  • ALLIE REYNOLDS, ex-lanceur des Yankees: «Les Indiens qui ont vendu Manhattan pour 24 piastres ont fait une très bonne affaire!»
  • GILLES ROBICHAUD, de Laval: «Comment peut-on verser autant de millions à des lanceurs partants qui ont du mal à se rendre à la 5e manche?»
  • BIBI: «Les meilleurs athlètes ont du feu dans le coeur et de la glace dans les veines».

EN BREF

  • EVENDER KANE a réussi le tour du chapeau pour mener les Oiler à une victoire de 6-3 sur l’Avalanche. McDAVID

    Kirill Kaprizov: première saison de 100 points.

    a récolté 3 passes pour reprendre le premier rang des marqueurs.

  • Le Wild l’a aussi emporté 6-3 contre le Kraken. KIRILL KAPRIZOV a obtenu un but et 3 passes pour atteindre le cap des 100 points.
  • Les Sénateurs ont battu Columbus 2-1 sur un but de TIM STÜTZLE en tirs de barrage. Un 27e pour BRADY TKACHUK.
  • Les Capitals ont gagné 2-0 en Arizona. Une seule défaite dans leur 9 derniers matchs. Ils se préparent pour les séries.
  • RON FOURNIER ajoutera son hommage à GUY LAFLEUR à l’émission EN DIRECT DE L’UNIVERS, ce soir.
  • MONSIEUR GEOFF: C’est bien de pleurer la mort de GUY LAFLEUR. Est-ce qu’on peut maintenant vous demander de bâtir un club qui lui fasse honneur?
  • PEBBLE BEACH a renouvelé son entente avec la USGA

    CANTONNIERS CHAMPIONS: Les Cantonniers de Magog sont champions de la coupe Jimmy Ferrari pour une 3e année consécutive. Bravo à Stéphane Robidas et à toute l’équipe.

    pour les 26 prochaines années. On y tiendra 4 U.S. Open et 4 championnats féminins des États-Unis. La USGA a aussi ce genre de contrat avec PINEHURST et OAKMONT.

  • BUCK MARTINEZ, des Blue Jays, est lui aussi victime du CANCER et on ne sait pas quand il pourra retourner derrière le micro. Martinez est associé à l’équipe depuis 40 ans, d’abord comme receveur, ensuite comme gérant et commentateur.
  • PAUL ARCAND a été le premier à annoncer la mort de GUY LAFLEUR à la radio… après la station 104,7 en Outaouais.
  • JOHN DALY et son fils feront la promotion des restaurants HOOTERS. Daly a toujours sa roulotte près du Hooters d’Augusta durant la semaine du Masters.
  • PENSÉE DU JOUR: Une seconde chance ne vaut pas grand-chose si tu n’as rien compris la première fois.
  • MERCI À JASMIN DUMAS de m’avoir permis de dire un mot sur FLOWER à TVA. Life goes on.

J’AI SOUVENIR ENCORE: En 1999, FERNANDO TATIS, des

Bien maquillé, Martin Fontaine ressemblait à Elvis comme deux gouttes d’eau.

Cards, réussi 2 grands chelems dans la même manche aux dépens de CHAN HO PARK, des Dodgers… En 2015, MARTIN FONTAINE chante Elvis à LAS VEGAS dans le même hôtel où s’était produit le roi du Rock’N’Roll… En 1945, HERMAN GÖRING demande à Hitler de prendre le commandement du 3e Reich et essuie un non catégorique de la part du Führer… En 1958, GIL HODGES frappe son 300e circuit et PEE-WEE REESE obtient son 2000e coup sûr… En 1983, Télé-7 annonce la fin de

Gil Hodges était l’homme fort des Dodgers au premier coussin.

SOIRÉE CANADIENNE au grand dam de LOUIS BILODEAU… En 1939, TED WILLIAMS frappe son premier circuit.. En 1965, les STONES attirent 5000 personnes à l’aréna MAURICE RICHARD… En 1954, HANK AARON obtient son premier circuit aux dépens de VIC RASCHI, des Cards… En 1919, le feu détruit l’aréna JUBILEE dans l’est de la métropole… Nous ont quittés un 23 avril: HOWARD COSELL, grande gueule de la télé américaine; YVON TRUDEL, réalisateur de téléromans; JAMES EARL RAY, assassin de Martin Luther King;  JEAN-VICTOR ALLARD, officier militaire; GÉDÉON OUIMET, PM du Québec; BORIS ELTSINE, premier président de la nouvelle Russie; MADELEINE SHERWOOD, actrice québécoise; DANIEL GUÉRARD, chanteur et animateur; PIERRE-CLAUDE NOLIN, politicien; WILLIAM SHAKESPEARE, acteur, poète et dramaturge.

Recherches: MM. Goulet et Champoux.

ANNIVERSAIRES du 23 avril

  • REGGIE LEACH, ancien des Flyers, 72 ans.

    Claude Julien a dirigé le CH à deux reprises, mais il a gagné la coupe Stanley à Boston.

  • CLAUDE JULIEN, ex-entraîneur du CH et des Bruins, 62 ans.
  • JEAN GOSSELIN, de l’Institut national du sport, 62 ans.
  • RYAN WALTER, ancien du CH, 64 ans.
  • JEAN-PAUL CHARTRAND fils, animateur, 68 ans.
  • SYLVAIN COUTURIER, du Titan d’Acadie-Bathurst, 54 ans.
  • ANDRUW JONES, ancien des Braves, 45 ans.
  • BILLY HATTEM, de St-Jérôme, 70 ans.
  • TOMBI LEDUC, de Valleyfield, 86 ans.
  • MICHAEL MOORE, réalisateur de films, 68 ans.
  • JEAN-PAUL PELLETIER, ex-maire de Sherbrooke, 85 ans.
  • GUY LÉTOURNEAU, pionnier de RDS.
  • GREG SHEPPARD, ancien des Bruins, 73 ans.

    Alan Labrosse s’y connaît en sport automobile.

  • SERGE THÉRIAULT, comédien, 74 ans.
  • ÉRIC ÉMARD, hockey senior, 46 ans.
  • ALAN LABROSSE, ami Facebook.
  • JODIE MUDD, vétéran de la PGA, 62 ans.
  • WILLIE MITCHELL, ancien des Kings, 45 ans.
  • JEAN CROTEAU, du Comité des Jeunes de Rosemont.
  • DON MASSENGALE, ex-golfeur de la PGA, 85 ans.
  • GAÉTAN GAGNON, de Bromont, 67 ans.

 

MONSIEUR GÉNÉROSITÉ

GUY LAFLEUR NOUS QUITTE À 70 ANS

Cela fait deux mois que je prépare cette chronique et je me demande encore par où commencer. Comme si j’aurais préféré ne jamais l’écrire…

Qu’est-ce qui n’a pas été dit, écrit ou raconté au sujet de GUY

GUY LAFLEUR avec ses prédécesseurs Jean Béliveau et Maurice Richard en 1975. La Sainte Trinité du CH!

LAFLEUR durant les 50 ou 60 dernières années? Qui n’a pas une anecdote, un souvenir ou une photo avec le Démon Blond? Il faisait partie de NOS VIES au même titre que le Rocket, le Gros Bill, Félix ou René.

Fils de papetier, Lafleur a grandi dans le petit village de THURSO et il a été une vedette dès le jour où il a chaussé les patins au tournoi Pee-Wee de QUÉBEC. Son destin était de devenir un des plus grands joueurs dans l’histoire du hockey. Un métier qui lui allait comme un gant et qu’il a rempli avec amour et PASSION.

Je laisserai à d’autres le soin de vous rappeler ses exploits sur la patinoire, ses six saisons de 50 buts, sa triste fin de parcours avec le Tricolore, son retour improbable avec les Rangers à 37 ans, l’accident de voiture qui a failli lui coûter la vie dans la jeune trentaine, son fameux but contre Boston en 1979 et quoi encore…

DU PANACHE

Honnêtement, je n’ai pas vu tous ses exploits durant les années 1970 pour la simple et bonne raison que j’étais souvent sur la route avec les Expos. Ça ne m’a pas empêché

Guy Lafleur a gagné tous les trophées durant les années 70.

d’être ébloui par son talent, sa fougue, son intelligence, son désir de vaincre et ce DON DU CIEL qu’il avait pour soulever la foule.

Certains joueurs marquent des buts à profusion, mais n’arrivent pas à transcender leur sport. Lafleur, lui, avait du PANACHE. Quand il fonçait en zone ennemie, les gens étaient sur le bout de leur siège parce qu’ils s’attendaient à ce qu’il marque un but spectaculaire ou qu’il fasse une passe savante à un coéquipier. Il ne répondait à aucun plan de match. Il jouait au hockey par INSTINCT, comme s’il avait la

C’est Henri Richard qui l’a convaincu d’oublier le coach et de jouer selon son propre style.

science infuse. C’est d’ailleurs HENRI RICHARD qui l’a convaincu d’oublier les directives du coach (Bowman) et de jouer selon son style à lui.

Le ROCKET, qui avait lui aussi le flair pour le dramatique, m’a dit un jour: «J’aime Lafleur parce qu’il se donne pour son public chaque fois qu’il saute sur la patinoire». Le compliment ultime de la part de celui qui a sauvé la Ligue nationale durant les années 1940 et qui est devenu l’idole de tout un peuple.

UN GARS DU PEUPLE

Comme plusieurs autres grands joueurs, Flower a eu des débuts modestes dans la LNH. On hésitait à le laisser exprimer

Mike Bossy et Guy Lafleur nous quittent à une semaine d’intervalle. (Collection P.Y. Pelletier)

tout son talent. Il a ensuite dominé la ligue pendant six ou sept ans avant de céder son trône à WAYNE GRETZKY, puis il a connu une baisse de régime en fin de carrière. Tout le monde l’aimait. Coéquipiers et adversaires lui vouaient le plus grand respect.

Il en a fait voir de toutes les couleurs aux gardiens de but, exception faite de ses matchs contre l’URSS. Pour une raison

Guy Lafleur salue la foule en présence d’Yvan Cournoyer et de Patrick Roy.

que j’ignore, il était moins bon contre les RUSSES.

Ce que je retiens par-dessus tout, c’est sa grande SIMPLICITÉ, sa franchise proverbiale et son immense GÉNÉROSITÉ envers les amateurs de hockey. Les super héros n’ont pas besoin de se vanter ou de faire leur promotion. Leurs gestes font foi de tout.

Je me souviens en particulier d’un tournoi de GOLF en Estrie, il y a bien des lunes. Lafleur n’a jamais eu la piqûre du golf. Cette activité ne répondait pas à ses attentes. Pourtant, ce jour-là, il a insisté pour compléter la ronde même si le jeu était

Guy Lafleur avec son idole Jean Béliveau qui lui a donné de bons conseils à son arrivée à Montréal.

lent. Il était presque minuit quand il a quitté la salle de banquet  après avoir répondu aux demandes de ses nombreux admirateurs. C’était ça Guy Lafleur. Il traitait tout le monde sur le même pied, sans jamais perdre patience. Il ne savait pas dire NON.

Combien de fois les joueurs des ANCIENS CANADIENS ont dû attendre après lui parce qu’il n’en finissait plus de signer des autographes et de se faire photographier avec ses

Guy Lafleur a aidé Marc Verreault, gérant des Anciens Canadiens, à attirer les foules d’un bout à l’autre du Canada.

partisans? Les gars comprenaient très bien qu’il était l’attraction principale et que c’était sa présence qui leur permettait d’empocher quelques centaines de dollars.

On s’explique mal qu’un homme aussi FORT physiquement nous quitte aussi rapidement. Même chose pour MIKE BOSSY, qui nous a quittés la semaine passée. Un rappel que nous ne sommes que de PASSAGE dans ce monde, un petit grain de sable dans l’immensité de l’univers.

Les médecins du CHUM ont tout tenté pour vaincre ce cancer et prolonger sa vie… comme le Docteur Kinnear l’avait fait pour J.C. Tremblay. Il est long, le bras de la mort.

Compte tenu de sa générosité et de la joie qu’il a semée autour de lui, il est permis de croire que SAINT PIERRE lui a réservé une place de choix dans son Royaume… entre le Rocket et le Gros Bill.

Mes plus vives condoléances à son épouse Lise, à sa mère, à ses deux enfants et à toute la famille Lafleur.

P.S. Quelqu’un a suggéré que l’autoroute 50 entre Lachute et Gatineau devienne L’AUTOROUTE GUY-LAFLEUR. Excellente suggestion.

AVEC DIONNE À NEW YORK

Bien sûr, les témoignages fusent de partout pour Ti-Guy.

MICHEL BERGERON: «J’ai eu le privilège d’être son coach à New York et à Québec. J’aurais aimé l’avoir sous mes ordres quand il

Michel Bergeron: des souvenirs plein la tête.

avait 26 ou 27 ans, mais j’ai des souvenirs plein la tête. Un soir à Los Angeles, on retirait le chandail de MARCEL DIONNE. J’avais Marcel et Ti-Guy dans mon club. En troisième période, j’ai eu le culot de les laisser sur le banc pour préserver une avance d’un seul but. Marcel n’était pas très content après la partie, mais on a gagné.

«Guy parlait toujours de L’ÉQUIPE, jamais de ses exploits

Serge Savard: «Guy était notre super étoile».

personnels, ajoute le Tigre. Mon plus beau souvenir, c’est un souper du JOUR DE L’AN à New York. Un souper à la bonne franquette avec mon chum RICHARD MORENCY. On a invité Ti-Guy et il est arrivé avec deux bouteilles de DOM PERIGNON! Je me souviens aussi que PIERRE LAROUCHE avait eu la délicatesse de lui donner son numéro 10. Enfin, j’ai du mal à comprendre qu’il n’ait jamais eu un «A» sur son chandail quand il jouait pour le Canadien».

SERGE SAVARD, en entrevue avec Pierre Bruneau: «Durant les années 1970, nous étions une dizaine de futurs membres du Temple de la renommée, mais GUY était notre super étoile. À sa 4e saison, il a pris son envol et il a complètement dominé la Ligue nationale. Il était un gars excessivement HUMBLE et n’a jamais pensé qu’il était plus gros que l’équipe. Il faisait la différence quand ça comptait…. J’ai eu de longues discussions avec lui avant qu’il annonce sa RETRAITE (en 1984). C’était sa décision, mais il n’était pas prêt à quitter la patinoire. Un athlète ne meurt jamais. Même à la fin, on se croit encore capable de faire ce qu’on faisait quelques années auparavant… Avec le CAP SALARIAL, on ne pourrait pas recréer l’équipe des années 1970… Même malade, Guy continuait de penser aux autres. Il a fondé le club des 10 pour venir en aide au CHUM. Il prenait la peine de signer tous les chandails et d’appeler lui-même les donateurs pour les remercier. Il avait le même statut que JEAN BÉLIVEAU, son idole de jeunesse».

PATRICK ROY: «Guy représente l’excellence. Il a eu un impact sur tellement de joueurs. J’étais très nerveux la première fois

Patrick Roy: «Guy Lafleur représente l’excellence, rien de moins».

que je me suis assis dans le vestiaire du Canadien, mais Guy avait le don de nous mettre à l’aise. Il aimait faire des jokes avec les boys. Il ne se prenait jamais pour un autre et il savait d’où il venait. Il a marqué 2 buts contre moi à son premier match au FORUM dans le chandail des Rangers. Je n’aime pas me faire déjouer, mais me faire battre par Ti-Guy, c’était moins pire!» (sources TVA)

YVAN COURNOYER: «Il avait le talent pour succéder au Grand Jean et il l’a prouvé sur la patinoire. Il aimait jouer au hockey et il aimait GAGNER. Je savais qu’il allait mourir du cancer, mais c’est un dur moment à vivre. Je suis convaincu

Yvan Cournoyer a gagné 5 de ses 10 coupes Stanley en compagnie du Démon Blond.

qu’il s’est battu jusqu’au bout».

YVON LAMBERT: «On parlera encore de son but égalisateur contre les Bruins en 1979. Quelques minutes plus tard, j’ai donné la victoire au Canadien en prolongation. Pendant une couple de jours, j’ai vécu le VEDETTARIAT que mon ami Lafleur a vécu durant toute sa carrière. Il avait un grand respect pour son public. S’il y avait 200 personnes dans la salle, il fallait que tous et chacun obtienne son autographe et celui des autres joueurs. Il était allé à la bonne école, celle de JEAN BÉLIVEAU».

MARTIN ST-LOUIS: «Guy Lafleur, c’est le Canadien de Montréal. Mon super héros. Il n’avait pas juste du talent, il avait de la «drive», le désir de réussir. Quand ma mère est morte, il est venu au salon funéraire avec RÉJEAN HOULE.

Dans un resto du West-Island avec Georges Guilbault et son ami Guy Lafleur, il y a deux ou trois ans.

C’est une chose que tu n’oublies pas».

GEORGES GUILBAULT, ancien président des Canadiens de Sherbrooke et ancien d.g. des Castors Juniors: «Nous sommes tous plus RICHES de l’avoir connu. J’ai eu plein d’aventures avec Guy après l’avoir convaincu de jouer avec les bâtons SHER-WOOD. Je me souviens d’un merveilleux voyage de chasse sur l’île d’Anticosti. Son épouse m’a aussi demandé de négocier son contrat avec les RANGERS à la fin des années 1980. Un contrat de 2 ans qu’il a complété à QUÉBEC. On perd un très très gros morceau».