Les anniversaires du samedi 9 avril

En passant

  • SERGE THIVIERGE, du club de la Vallée du Richelieu, 60 ans.
  • JACQUES VILLENEUVE, ex-champion mondial de F-1, 45 ans.
  • BRIAN ELLIOTT, gardien des Blues, 31 ans.
  • MICHEL PARIZEAU, ancien joueur des Nordiques, 68 ans.

    Serge Thivierge: trois fois 20 ans.

    Serge Thivierge: trois fois 20 ans.

  • RICK TOCCHET, ancien des Flyers, 52 ans.
  • CHUCK LEFLEY, ancien du CH, 66 ans.
  • NORMAND AINSLIE, champion quilleur de l’Estrie, 77 ans.
  • MICHELINE HOULE, épouse de Réjean Houle.
  • ALEX PONIKAROVSKY, ancien des Kings, 36 ans.
  • GASTON LEBLANC Jr., notaire de Windsor, 29 ans.
  • JEAN-PAUL BELMONDO, grande étoile du cinéma français, 83 ans.
  • KIRK McCASKILL, ancien des White Sox, 55 ans.
  • DOREEN MARTIMBEAULT, de Drummondville.
  • NATE COLBERT, ancien des Padres, 71 ans.
  • DANIEL DORÉ, ancien des Nordiques, 46 ans.
  • MICHEL BRIEN, retraité du Journal de Montréal, 76 ans.
  • DIANE DESGROSEILLERS, ex-employée du même journal.
  • ROBERT LEGAULT, de Sherbrooke.
  • HUGH HEFNER, Monsieur Playboy, 90 ans.
  • MARC-HUGO DUPRÉ, animateur de radio.
  • HENRI HERBINIA, sportif de l’Outaouais.
  • HAL MORRIS, ancien des Reds, 51 ans.

Els: problème majeur

AUGUSTA, Géorgie— On a beaucoup parlé du 66 de Jordan Spieth, des déboires de Rickie Fowler (80), Jason Day et Adam Scott après la première ronde du Masters, mais encore plus des «six coups roulés» d’Ernie Els sur une distance de «trois pieds ou moins» au premier trou.

Dans toute l’histoire de ce tournoi, on ne se souvient pas d’une telle mésaventure. Pour une raison qu’il ignore lui-même, le grand Ernie était incapable de faire reculer son fer droit pour frapper la balle. Sans doute un problème neurologique ou psychologique.

Ernie Els était malheureux comme les pierres quand il a quitté le parcours, jeudi soir.

Ernie Els était malheureux comme les pierres quand il a quitté le parcours, jeudi soir.

«Je ne peux pas vous expliquer ce qui s’est passé, a-t-il dit après avoir joué 80, la pire ronde de sa carrière à Augusta. Je me demande si je ne devrai pas subir une opération au cerveau. J’aurais voulu sauter dans mon auto et aller me cacher quelque part à l’extérieur de la ville.

«J’aurais pu me retirer sur le champ, mais j’ai trop de respect pour le golf et pour ce tournoi. Je ne sais pas ce qui s’est passé. C’est inexplicable. Par la suite, je me suis accroché du mieux que je pouvais, mais j’ai raté la cible durant toute la journée. Je ne sais pas combien de coups j’ai gaspillés. Je ne sais pas non plus ce que je vais faire pour remédier à la situation».

Curieusement, Els dit qu’il peut s’installer sur le vert d’exercice et caler 20 roulés d’affilée sur une distance de trois pieds. Une fois rendu sur le terrain, c’est une autre histoire.

Gagnant de quatre épreuves du Grand Chelem, Els a souvent connu des ennuis à Augusta. Il a failli gagner le tournoi en 2004, mais Phil Mickelson a réussi un birdie au dernier trou pour le battre par un coup. Dans les années qui ont suivi, il a raté quatre fois la coupure et il n’a pu faire mieux qu’une égalité en 13e place (2013).

Big Easy utilisait un «belly putter» quand il a gagné le British Open à Royal Lytham en 2012. Sachant que ce bâton ne serait plus légal à compter de janvier 2016, il a recommencé à jouer avec un petit fer droit, l’an passé. De toute évidence, la transition a été difficile.

Day sympathise

Jason Day, qui  jouait en sa compagnie, ne se souvient pas d’avoir vécu ce genre de situation.

«Ernie et moi sommes de bons amis depuis que nous avons fait équipe dans la Coupe des Présidents. Je ne savais pas qu’il éprouvait de tels ennuis avec son fer droit. Tu ne veux pas voir un autre joueur connaître ce genre de problème. Ça peut même mettre fin à ta carrière. J’espère qu’Ernie parviendra à s’en sortir et à jouer comme il en est capable», a dit le numéro un mondial.

Au moment d’écrire ces lignes, Els vient d’amorcer sa deuxième ronde avec un double-bogey. Houston, we have a problem. A big problem!

Les anniversaires du vendredi 8 avril

En passant

  • FELIX HERNANDEZ, lanceur étoile des Mariners de Seattle, 30 ans.
  • JOCELYN ROBICHAUD, champion de tennis, 38 ans.
  • RICHARD DAVID, ancien joueur étoile des Draveurs de Trois-Rivières, 58 ans.
  • ANDRÉ DURAND, sportif de Saint-Bruno.
  • MARCO BARON, ex-gardien des Bruins, 57 ans.
  • CHRIS LEARMONTH, professionnel de golf en Ontario.
  • JEAN-PAUL CHARLEBOIS, grand sportif de Rouyn-Noranda.
  • SERGE BUCHANAN, golfeur de Trois-Rivières, 60 ans.
  • JOHN HILLER, ex-lanceur des Tigers, 73 ans.
  • MARIE-ANIK L’ALLIER, relationniste pour les athlètes amateurs.
  • JOHN NEWBERRY, ancien joueur du CH, 54 ans.
  • SERGE ARSENAULT, ex-vedette de Radio-Canada, 68 ans.
  • CLAUDE ROMPRÉ, hockey junior.
  • GERMAIN BEAUSOLEIL, de Gatineau.
  • ANDRÉ SAVARD, frère de Denis Savard.
  • SÉBASTIEN FUGÈRE, de Gatineau, 34 ans.
  • RICHARD CHAYER, ami FB.
  • GAÉTAN DÉSY, ancien des Citadelles de Québec, 80 ans.
  • ALAIN BARBE, de Montréal.
  • JOHN HAVLICEK, ex-vedette des Celtics, 76 ans.
  • LISE BACHAND, de Windsor.
  • MONIQUE DESROSIERS, des JSH.
  • KOFI ANNAN, ancien secrétaire des Nations Unies, 78 ans.

Spieth est sérieux

Plein de surprises en première ronde du Masters

AUGUSTA, Géorgie— Aucun golfeur n’a gagné le veston vert deux années de suite depuis Tiger Woods (2001-2002), mais le jeune Jordan Spieth semble déterminé à répéter l’exploit.

Le golfeur du Texas, qui suit fièrement les traces de Byron Nelson, Ben Hogan et Ben Crenshaw, a joué 66 en première ronde du Masters et il

Jordan Spieth est comme un poisson dans l'eau à Augusta. Il a joué 66 en ronde initiale du Masters pour s'emparer de la tête.

Jordan Spieth est comme un poisson dans l’eau à Augusta. Il a joué 66 en ronde initiale du Masters pour s’emparer de la tête.

détient une avance de deux coups sur l’Irlandais Shane Lowry et le Néo-Zélandais Danny Lee.

À 69, trois coups derrière, on retrouve les Anglais Paul Casey, Justin Rose et Ian Poulter, l’Espagnol Sergio Garcia et le Danois Soren Kjeldsen. Rory McIlroy a commis un bogey au 18e et il a dû se contenter d’un pointage de 70. Comme on peut le voir, ce sport n’a jamais été aussi «international».

«À cause du vent et des conditions de jeu, j’aurais été content de jouer 70, a dit Spieth. Mon jeu s’en va dans la bonne direction et je suis heureux de mon rendement avec le fer droit. Si je peux mieux jouer avec mes fers, je serai en business».

Six putts au premier trou!

On a eu droit à plein de surprises en lever de rideau. Voici quelques exemples:

  • ERNIE ELS a eu besoin de six coups roulés sur une très courte distance au premier trou et il a enregistré un pointage de 9. C’était à la fois tragique, pathétique et catastrophique. Big Easy est rentré à la maison avec un pointage de 80.
  • RICKIE FOWLER, un des favoris de la foule, a commis deux doubles-bogeys et un triple-bogey et il a quitté les lieux avec une carte idendique de 80.
  • Le numéro mondial JASON DAY flirtait avec le sommet quand il s’est accroché les pieds bêtement en fin de partie. Au 16e trou, il commis une affreux triple-bogey après avoir expédié sa balle à l’eau. Au lieu de jouer 66 ou 67, il s’est présenté dans la tente du marqueur avec un 72. Il devra travailler très fort pour retourner parmi les meneurs.
  • BUBBA WATSON, double champion à Augusta, n’a pu faire mieux que 75, un coup de plus que TOM WATSON qui, à 66 ans, participe au tournoi pour la 43e et dernière fois de sa carrière.
  • PHIL MICKELSON, en quête d’un quatrième championnat, n’a jamais réussi à se mettre en marche et il a dû se contenter de la normale 72.
  • ADAM SCOTT a connu lui aussi une journée très difficile (76).
  • Le Canadien MIKE WEIR (76) aura besoin de tout son petit change pour éviter la coupure vendredi soir.
  • À plus.