Mince consolation: c’est encore pire à Toronto

Les plus chauds partisans du Canadien ont encore beaucoup de mal à digérer l’élimination de leur équipe favorite. Certains frôlent même la dépression, mais ils peuvent se consoler en pensant que la situation est encore pire à Toronto.

Les Maple Leafs n’ont pas gagné la coupe Stanley depuis 45 ans et ils viennent de rater les séries pour une septième année consécutive. Compte tenu de leur situation financière et de la très grande fidélité de leurs partisans, c’est à la fois indécent et révoltant.Dave Keon

Tant et si bien que Larry Tanenbaum, président de Maple Leafs Entertainment, a senti de besoin de s’excuser auprès des amateurs de hockey de la Ville reine. «Nous sommes une entreprise publique et nous avons les meilleurs partisans de toute la ligue, a-t-il dit dans un communiqué. Nous avons failli à nos responsabilités et nous ne cherchons aucune excuse. Notre fin de saison est tout à fait inacceptable. Dans le sport professionnel, ce sont les résultats qui comptent. Rien d’autre».

M. Tanenbaum a refusé de dire si le poste du directeur général Brian Burke était en danger, mais on peut s’imaginer qu’il aura des comptes à rendre. Burke ne déteste pas la publicité, mais il n’a rien cassé sur le plan hockey depuis son arrivée à Toronto.

Les Leafs occupaient le sixième rang de l’Association de l’Est en février, mais ils ont connu une série où ils ont gagné seulement deux parties sur 17 et ils ne s’en sont jamais remis. L’entraîneur Ron Wilson a été remplacé par Randy Carlyle dans l’espoir de sauver les meubles, mais ça n’a rien changé.

Guy Lafleur a déjà dit que Toronto était devenue ce que Montréal a longtemps été, c’est-à-dire la métropole du Canada. C’est tout à fait vrai. Il y a beaucoup d’argent dans la Ville reine et le Centre Air Canada continuera de se remplir chaque fois que les Leafs seront à l’affiche, peu importe leur rendement sur la patinoire.

Le fait reste que les Maple Leafs n’ont rien gagné depuis l’époque où Dave Keon était leur chef de file, il y a 45 ans. Si je vivais à Toronto, je pense que je me trouverais une autre équipe à encourager!

EN MARGE DES SÉRIES

  • La COUPE STANLEY demeure le trophée le plus difficile à gagner dans le sport professionnel. Il faut jouer à fond de train pendant DEUX MOIS et gagner quatre séries avant d’atteindre son objectif. On est loin de l’époque où seulement quatre des six équipes de la ligue étaient invitées à participer à la danse printanière.
  • N’allez pas croire que les SHARKS de San Jose, les Coyotes de Phoenix et les Kings de Los Angeles vont se laisser manger la laine sur le dos même s’ils sont les négligés des parieurs. On en a eu une belle preuve mercredi et jeudi soir.
  • Le jeune BRADEN HOLTBY a été solide devant la cage des Capitals dans le premier match contre Boston. Il est originaire de la Saskatchewan et il a 22 ans.
  • ALEXANDER OVECHKIN se fait brasser le camarade par les joueurs des Bruins. On se demande s’il peut jouer de façon aussi robuste et produire autant en attaque.

Carnet de voyage

En passant

  • KIRK MULLER, un des héros du Canadien lors de sa dernière conquête de la coupe Stanley (on dirait une éternité!), est plutôt satisfait de son rendement derrière le banc des HURRICANES de la Caroline. Son équipe n’a subi que 10 défaites dans ses 32 dernières parties (20-10-12). Avec un meilleur début de saison, les «Canes» pourront lutter pour une place dans les séries, l’hiver prochain. Ils ont plusieurs bons jeunes joueurs et un excellent gardien de but: CAM WARD.

    Kirk Muller

    Kirk Muller a fait du bon travail derrière le banc des Hurricanes de la Caroline même si son équipe ne participe pas aux séries.

  • Le grand NICK FALDO, gagnant de six tournois majeurs, ne conseille à personne de tenter d’imiter BUBBA WATSON. «Son style de jeu défie toute logique, dit-il. Il contredit le livre d’instructions chaque fois qu’il s’élance sur la balle, mais je dois avouer que les résultats sont étonnants».
  • Le BAREFOOT RESORT de Myrtle Beach vous propose quatre parcours plus difficiles les uns que les autres. Mes copains et moi avons foulé le terrain dessiné par TOM FAZIO, architecte de réputation internationale. Je n’avais jamais vu autant de fosses de sable de toute ma vie. J’avais parfois l’impression d’être en plein désert du SAHARA. Le préposé aux départs était ED CROTEAU, un gentil monsieur du Connecticut qui parle français comme vous et moi. Grâce à l’invitation de JEAN-THOMAS KOBELT, ex-résident de Saint-Lambert, nous avons aussi visité RIVERS EDGE, un endroit d’une rare beauté, Sandpiper Bay et Carolina National. Beaucoup de bogeys, de très rares oiselets et surtout beaucoup de plaisir.
  • HANK HANEY, l’ancien coach de Tiger Woods, ne croit pas qu’il redeviendra le joueur dominant qu’il était entre 1997 et 2008. Bien sûr, Tiger ne demanderait pas mieux que de le faire mentir.
  • L’Argentin ANGEL CABRERA est bâti comme une armoire à glace. Tellement qu’il pourrait aider les ALOUETTES sur la ligne offensive!
  • DAN JENKINS, un journaliste du Texas, était un ami personnel du légendaire BEN HOGAN. Aussi incroyable que cela puisse paraître, il a couvert pas moins de 210 tournois majeurs durant sa carrière. Il s’ennuie de l’époque où les «golf writers» pouvaient fraterniser avec les joueurs. C’était avant les commandites majeures et les conseillers financiers. Âgé de 88 ans, Jenkins sera intronisé au Panthéon du golf à Saint.Augustine le mois prochain.
  • BUBBA WATSON a pleuré à chaudes larmes après avoir réussi son coup miracle pour gagner le Masters. Ce qui a fait dire à un loustic: «Ce n’est pas lui qui aurait dû pleurer, mais Phil Mickelson!»

    Bubba Watson

    Bubba Watson: son nom est encore sur toutes les lèvres.

  • JACK NICKLAUS a déclaré: «L’équipement ne cesse de s’améliorer, mais il y a une chose qui ne change pas: c’est habituellement celui qui joue le mieux sur les verts qui l’emporte».
  • GARY PLAYER a ajouté: «Dans la vie, il est très important d’avoir de la gratitude et de ne pas oublier ses origines. Il faut aussi se battre pour obtenir ce qu’on veut. C’était vrai dans mon temps et ça n’a pas changé d’un iota».
  • Le vétéran JIM FURYK est un des golfeurs les plus réguliers du circuit de la PGA, mais il n’est pas excitant à voir jouer. Autant regarder sécher la peinture!
  • BILLY PAYNE, président du club Augusta National, se fait un devoir de rendre visite à tous les journalistes avant le début du Masters.
  • SAM SNEAD avait une théorie toute simple pour connaître du succès: «Tiens-toi loin de la bouteille de whiskey et ne concède aucun coup roulé à ton adversaire».

LE MOT D’HUMOUR

Placez quatre pêcheurs, deux chasseurs et trois golfeurs dans la même pièce et vous aurez neuf menteurs!

Les anniversaires du vendredi 13 avril

En passant

  • PATRIK ELIAS, des Devils du New Jersey, 36 ans.
  • SERGEI GONCHAR, des Sénateurs d’Ottawa, 38 ans.
  • MAURICE RICHARD Jr., fils du Rocket, 67 ans.
  • GEORGE SCOTT, ancien des Red Sox, 69 ans.
  • HOCAN OLSSON, du club Mont-Bruno, 59 ans.
  • ANDRÉ YOUNG, homme d’affaires et grand sportif de Trois-Rivières, 73 ans.
  • RENÉ VILLEMURE, ancien des Bruins de Shawinigan, 60 ans.
  • DAVIS LOVE III, vétéran de la PGA, 48 ans.
  • GEORGES ZAOR, du club de golf Venise, 70 ans.
  • PETER CARLSSON, tennis, 49 ans.
  • YVES LORANGER, de Sainte-Marthe-du-Cap, 51 ans.
  • CATHY WILKIE, quilleuse de Laval, 33 ans.
  • GARRY KASPAROV, champion mondial au jeu d’échecs, 49 ans.
  • KEN HODGE Jr., ancien des Bruins, 46 ans.
  • PATRICE PARÉ, ancien joueur du Canadien Junior, 51 ans.
  • JACQUELINE LEBRASSEUR et PATRICK CHAPUT, des JSH.

La java du jeudi

En passant

  • SERGE SAVARD, golfeur gaucher au talent mitigé, applaudit évidemment la victoire de BUBBA WATSON au Masters. «Bubba est le cinquième gaucher à triompher à Augusta durant les 10 dernières années, rappelle-t-il. En connaissez-vous bien des golfeurs qui atteignent une normale 5 avec un coup de wedge?» Les autres gauchers qui ont gagné le Masters sont PHIL MICKELSON (trois fois) et MIKE WEIR (une fois).

    serge savard

    Serge Savard applaudit la victoire de Bubba Watson.

  • Le nouveau conseiller de GEOFF MOLSON assiste aujourd’hui à la classique Heritage RBC à Hilton Head avec son bon ami CAROL VADNAIS. Concernant la future direction du Canadien, il déclare simplement: «On avance dans le dossier».
  • SYLVAIN LEFEBVRE, Judes Vallée et Martin Bernard semblent être les trois principaux candidats au poste de premier entraîneur du Phoenix de SHERBROOKE. Lefebvre travaille actuellement pour l’Avalanche du Colorado. Vallée dirige l’équipe junior du Collège Champlain (Lennoxville) et Bernard est entraîneur des Cantonniers de Magog.
  • DANIEL BRIÈRE totalise 98 points (dont 44 buts) en 98 matchs des séries éliminatoires. C’est une statistique qui ne ment pas. L’athlète de Gatineau est à son mieux lorsque ça compte vraiment.
  • Une chose est certaine: la Ligue nationale fait tout ce qu’elle peut pour garder les Coyotes à PHOENIX. Gary Bettman a accepté à contrecoeur le transfert des Trashers à WINNIPEG et il ne veut pas perdre le marché de l’Arizona. Est-ce à dire que QUÉBEC devra attendre la prochaine expansion avant d’avoir son équipe? C’est possible.
  • DUSTIN PEDROIA, des Red Sox de Boston, ne s’attend surtout pas à avoir la vie facile en 2012. «Notre division est plus forte que jamais, dit-il. Les Blue Jays et les Orioles se sont nettement améliorés, Tampa possède de très bons lanceurs et les Yankees restent les Yankees». On a hâte de voir si le nouveau gérant BOBBY VALENTINE saura mener les Red Sox à bon port. Son ego est plus gros que le Fenway Park!

    Dustin Pedroia

    Dustin Pedroia: «Notre division est plus forte que jamais».

  • ANTOINE L’ESTAGE, champion nord-américain de rallye automobile: «C’est un sport extrême que j’adore. Quand on a la passion, tout est possible».
  • DENIS MESSIER, vétéran journaliste et ancien joueur des Rangers de Saint-Hyacinthe, n’oubliera jamais l’époque où il faisait la tournée de l’Estrie avec les ÉTINCELLES DE CHLT. Parmi ses compagnons de jeu, il y avait le chanteur ANDRÉ BRETON, Jacques (Coco) Tremblay, André Guy, René Ouellette et Robert DeCourcel. Du groupe, Denis est le seul encore vivant!
  • PASCAL DUPUIS, des Penguins, joue le meilleur hockey de sa carrière. Il se défonce chaque fois qu’il saute sur la patinoire.
  • PAUL BOUCHER, ancien joueur du National Junior, et MICHEL BERTRAND sont prêts à faire feu sur les allées de Candiac.
  • JACK DUBOIS, ancien joueur de hockey intermédiaire à Sherbrooke, a finalement perdu sa bataille contre le cancer des os. Il avait 77 ans. Durant sa jeunesse, il a fait partie d’une solide équipe avec les BOB BÉDARD, Marc-André Dussault, Raymond Saint-Cyr, Maurice Parr, Gerry Leblanc, Osie Gagnon et Pierre Langlois. Les funérailles auront lieu samedi après-midi au salon STEVE ELKAS. Nos condoléances à toute la famille.
  • MARIO LEMAY, champion golfeur de Victoriaville, a le compas dans l’oeil. Quelques jours après avoir réussi un albatros, il a récidivé avec un AS au 11e trou sous les yeux de CHARLES-ANDRÉ THERRIER, Yves Bernard et Éric Fournier.
  • Le Drummondvillois PIERRE-ALEXANDRE ROUSSEAU quitte les bosses pour le monde du parachutisme. On lui souhaite tout le succès possible.
  • ILYA BRYZGALOV est le huitième gardien de but des Flyers durant les six dernières années.
  • Les Penguins de REPENTIGNY (Pee-Wee A) ont vaincu les Cyclones de JOLIETTE pour enlever les honneurs de la finale régionale. L’équipe est dirigée par STÉPHANE BERNIER, Bernard Côté, Sylvain Leduc, Pierre Roch et Serge Moniz. Ça fait beaucoup de monde dans le vestiaire!
  • Aucun golfeur au monde ne peut utiliser un wedge de 64 degrés avec autant de dextérité que PHIL MICKELSON.
  • L’abbaye de SAINT-BENOÎT-DU-LAC, un endroit de repos et de recueillement de toute beauté, fête ses 100 ans. Un livre sera publié à cet effet durant les prochains mois.
  • Les METS de New York en sont à leur 51e saison dans la Ligue nationale. Pourtant, aucun de leurs lanceurs n’a réussi un match sans point ni coup sûr.

LE MOT D’HUMOUR

L’oncologue brésilien Drauzilio Varella: «On dépense beaucoup d’argent sur la création de médicaments pour aider la virilité masculine de même que sur le silicone pour les seins des femmes, mais pas suffisamment pour la recherche sur la maladie d’Alzheimer. Dans quelques années, nous aurons de gros seins et des vieux à la verge dure, mais plus personne ne se souviendra à quoi ça sert!»