Hécatombe au Centre Bell

Voyant que le Canadien tirait de l’arrière par six buts après seulement 40 minutes de jeu, Martin McGuire a parlé d’un «glissement de terrain», mais son collègue Dany Dubé a été plus précis lorsqu’il a ajouté: «Nous assistons à la domination d’une équipe aguerrie contre une équipe qui poursuit sa reconstruction».

Martin Jones a été impeccable devant le filet des Kings. Il a maintenant une fiche de 3-0 avec une moyenne d'efficacité de ,973. Jonathan Quick n'a qu'à bien se tenir!

Martin Jones a été impeccable devant le filet des Kings. Il a maintenant une fiche de 3-0 avec une moyenne d’efficacité de ,973. Jonathan Quick n’a qu’à bien se tenir!

On peut parler d’un carnage, d’une hécatombe, ou tout simplement d’une «mauvaise soirée dans le système». Après avoir étonné ses partisans pendant une dizaine de matchs, le Canadien s’est écroulé comme un château de cartes face à une équipe qui était bien préparée et qui a su gagner la majorité des batailles. Il ne faut pas oublier que les Kings ont gagné la coupe Stanley au printemps 2012.

Peut-être que l’histoire aurait été différente si le Canadien avait su profiter de ses chances de marquer en début de soirée, mais le jeune Martin Jones, un produit des Hitmen de Calgary en a décidé autrement. Et lorsque les Kings se sont donnés une avance de 2-0 en toute fin de première période, les carottes étaient cuites pour la troupe de Michel Therrien.

On peut ajouter que le duel entre Drew Doughty et P.K. Subban n’a pas vraiement eu lieu. Doughty a dominé sur toute la ligne et P.K. a été complètement menotté.

Dans une cause perdue, Therrien a réuni les jeunes Gallagher, Eller et Galchenyuk au dernier tiers. On verra pour combien de temps.

Comme il fallait s’y attendre, les joueurs du Canadien ont avalé poliment leur pilule et ils ont promis de rebondir le plus rapidement possible après avoir encaissé leur pire échec de la saison. Un seul petit problème: le prochain match aura lieu sur la patinoire des Flyers et ils n’auront sûrement pas la vie facile.

Tous les échos du Centre Bell dans quelques heures. Bon mercredi à tous mes fidèles lecteurs.

 

Les anniversaires du mercredi 11 décembre

En passant

  • DANIEL ALFREDSSON, des Red Wings de Détroit, 41 ans.
  • PETER DALLA RIVA, ancien joueur étoile des Alouettes, 68 ans.
  • JEAN-LOUIS LAMARRE, professionnel de golf, 54 ans.
  • PIERRE PILOTE, trois fois vainqueur du trophée Norris avec les Blachawks, 82 ans.
  • TONY GABRIEL, ex-vedette des Rough Riders d’Ottawa, 65 ans.
  • MARK STREIT, défenseur des Islanders, 36 ans.
  • MICHEL VILLENEUVE, de 98,5 FM, 59 ans.
  • JEAN-PAUL PARISE, ancien joueur des North Stars, 72 ans.
  • MARCO BERTHELOT, de Soccer Québec.
  • ALAIN PRIMEAU, de Napa Canada, 45 ans.
  • CLAUDIA KOHDE-KILSH, tennis, 50 ans.
  • SABIN HARVEY, de Trois-Rivières, 72 ans.
  • LINDY McDANIEL, ex-lanceur des Yankees, 78 ans.
  • JAY BELL, ancien joueur des DiamondBacks, 48 ans.
  • ANDRÉ DUBREUIL, trot et amble, 78 ans.
  • BOB SEBRA, ex-lanceur des Expos, 52 ans.
  • DANNY MIJOVIC, vétéran golfeur, 53 ans.
  • JEAN-PIERRE ROUSSEAU, de Sherbrooke.
  • HÉLÈNE LAHAIE, de Windsor.
  • CÉLINE RAYMOND, retraitée du Journal de Montréal.
  • SÉBASTIEN BRISSON, trot et amble, 89 ans.
  • DEREK BELL, baseball, 45 ans.

Christian Bordeleau pense chaque jour à son ami J.C.

Christian Bordeleau, qui a porté fièrement les couleurs du Canadien et des Nordiques en plus d’avoir été le coéquipier de Bobby Hull à Winnipeg, prendra sa retraite comme recruteur à la fin de la présente campagne.

Après avoir sillonné l’Amérique de long en large pendant 21 ans pour le compte de la Ligue nationale, il souhaite profiter des prochaines années en compagnie de sa belle Jocelyne.

L'heure de la retraite approche pour Christian Bordeleau.

L’heure de la retraite approche pour Christian Bordeleau.

Bordeleau était dans le Vieux-Montréal, lundi soir, pour assister au lancement du livre de son ami Jean-Paul Veilleux, ex-défenseur étoile des Castors d’Amos. J’en ai profité pour lui demander ce qu’il pensait des trop nombreux EXCÈS DE VIOLENCE dans le hockey d’aujourd’hui.

«Je pense qu’on éliminerait bien des folies si on réduisait le nombre de joueurs à 17 par équipe, m’a-t-il répondu. Trois lignes d’attaque, cinq défenseurs, un réserviste et deux gardiens de but. Ça serait amplement suffisant et on pourrait tasser les «goons». Il y a tellement de pauses commerciales pour permettre aux joueurs de reprendre leur souffle. De plus, les gars sont dix fois plus en forme que dans mon temps».

Encore faudrait-il que l’Association des joueurs accepte la réduction des effectifs.

Son ami J.C.

Christian Bordeleau avait seulement 15 ans lorsqu’il a quitté Rouyn-Noranda pour faire carrière au hockey. Il était dans la mire de Sam Pollock qui contrôlait à peu près tous les joueurs de la province. C’est toutefois à Saint-Louis, à Winnipeg et à Québec qu’il a connu ses meilleurs moments.

Dans la Vieille capitale, il a aidé les Nordiques à gagner la coupe Avco et il s’est lié d’amitié avec Jean-Claude Tremblay, un des défenseurs les plus intelligents de toute l’histoire du hockey.

«Je pense encore à lui chaque jour, dit-il. J.C. et moi n’avions pas besoin de parler pour nous comprendre. Un simple regard suffisait. J’imagine que deux bougonneux sont faits pour s’entendre!»

En rafales

  • CHRISTIAN BORDELEAU est d’avis que plusieurs joueurs se font blesser parce qu’ils jouent LA TÊTE BASSE. Il croit aussi que notre hockey mineur aurait besoin de MEILLEURS ENTRAÎNEURS pour préparer la relève.

    Réjean Houle signe la préface du livre de son ami Jean-Paul Veilleux, d'Amos. L'Abitibi est chanceuse d'avoir un ambassadeur de son calibre.

    Réjean Houle signe la préface du livre de son ami Jean-Paul Veilleux, d’Amos. L’Abitibi est chanceuse d’avoir un ambassadeur de son calibre.

  • RÉJEAN HOULE et YVON LAMBERT ont également assisté au lancement du livre de JEAN-PAUL VEILLEUX chez Bob Communications. Réjean est toujours là pour aider ses amis de l’Abitibi. C’est lui qui signe la préface du livre.
  • YVON LAMBERT, natif de Saint-Germain-de-Grantham, sera président d’honneur du 50e tournoi international midget de DRUMMONDVILLE du 8 au 19 janvier. L’ancien ailier gauche du Canadien croit que la mise en échec de BROOKS ORPIK à l’endroit de LOUI ERIKSSON était tout à fait légale.
  • MARC GIROUARD, originaire d’Amos, a profité de la conférence de presse pour discuter de golf avec deux longs cogneurs: JEAN-PIERRE JUTRAS, du club Le Mirage, et MARIO BRISEBOIS. Marc vient de signer un nouveau contrat d’un an comme pro au club Le Diamant.
  • PATRICK BIBEAU, président de Bob Communications, est lui aussi natif d’Amos.
  • JEAN-PAUL VEILLEUX, fier comme un paon, était accompagné de son épouse DANIELLE et de ses deux filles. «Mon livre est intitulé «Jamais comme les autres», mais le titre aurait pu être «Je ne fais jamais les choses seul». J’espère que vous aurez du plaisir à le lire», a-t-il déclaré.

 

 

Frenchie applaudit ses amis Joe, Tony et Bobby

Claude Raymond, qui retournerait volontiers au monticule à 75 ans si on lui faisait signe, était très heureux quand il a appris que les gérants Joe Torre, Tony LaRussa et Bobby Cox avaient été élus au Panthéon du baseball par le comité des sages.

«Frenchie» était particulièrement content pour Joe Torre, son ancien coéquipier et compagnon de chambre chez les Braves de Milwaukee. «Joe a connu une très belle carrière comme gérant et il a mené les Yankees à quatre conquêtes de la Série mondiale, mais il ne faut pas oublier qu’il a aussi été un fameux joueur de baseball. Sa moyenne au bâton (,297) et ses 1100 points produits sont là pour le prouver. Il a aussi mérité le titre de joueur par excellence de la Ligue nationale en 1971 avec une moyenne au bâton de ,363, 24 circuits et 137 points produits».

Joe Torre a gagné quatre Séries mondiales comme gérant des Yankees, mais il a aussi été un fameux joueur à Milwaukee, Atlanta et Saint-Louis.

Joe Torre a gagné quatre Séries mondiales comme gérant des Yankees, mais il a aussi été un fameux joueur à Milwaukee, Atlanta et Saint-Louis.

Selon l’ancien lanceur des Braves, des Expos et des Astros, Torre est devenu un meilleur joueur et un meilleur frappeur après avoir été échangé aux Cards de Saint-Louis au milieu des années 1960. «Joe n’aimait pas beaucoup le métier de receveur, dit-il. À Saint-Louis, on l’a muté au troisième coussin et il a été encore plus productif».

Comme gérant, Torre a le mérite d’avoir su composer avec un groupe de vedettes et un propriétaire très exigeant (George Steinbrenner) dans un marché aussi médiatisé que celui de New York. Il a gagné quatre Séries mondiales en cinq ans et il a failli en gagner une autre en 2001. Dans les moments critiques, il n’avait qu’à lever le bras pour faire appel au meilleur releveur de l’histoire du baseball: Mariano Rivera.

Cox et LaRussa

Bobby Cox en est un autre qui a fait ses débuts dans le baseball dans l’organisation des Braves de Milwaukee. Il a été un joueur ordinaire, mais il est devenu un des meilleurs gérants de son époque.

À la barre des Braves, il a remporté 14 championnats de suite entre 1991 et 2005, mais il n’a gagné qu’une seule Série mondiale (1995). Il lui manquait toujours ce petit «quelque chose» qui fait toute la différence. Il a terminé sa carrière comme gérant avec 2504 victoires. En apprenant son élection au panthéon, il a déclaré: «Je suis au septième ciel. J’espère que Greg Maddux et Tom Glavine seront élus au mois de janvier et que nous entrerons ensemble à Cooperstown. Ils ont joué un rôle très important dans mes succès comme gérant».

Tony LaRussa a gagné plus de parties que tous les gérants du baseball, sauf Connie Mack et John McGraw.

Tony LaRussa a gagné plus de parties (2728) que tous les gérants du baseball, sauf Connie Mack et John McGraw.

Tony LaRussa a accumulé 2728 victoires comme gérant des White Sox, des Athletics et des Cards. Il n’est devancé dans ce domaine que par Connie Mack (3731) et John McGraw (2763). Il a aussi gagné une Série mondiale à Oakland et deux à Saint-Louis.

LaRussa a commenté son élection en ces termes: «J’ai été gérant pendant 33 ans et j’ai passé des milliers d’heures au stade. J’étais là du matin au soir, sans compter les nombreux voyages. Je tiens à remercier ma femme et ma fille pour leur support indéfectible. Je ne serai jamais vraiment à l’aise parmi toutes ces légendes».

Torre, Cox et LaRussa ont maintenant leur place à Cooperstown, au même titre que Walter Alston, Leo Durocher, Casey Stengel, Sparky Anderson, Dick Williams et Tommy Lasorda. C’est tout à fait mérité.

Parmi les autres candidats en lice, il y avait Billy Martin, Marvin Miller, George Steinbrenner, Steve Garvey, Dave Concepcion, Tommy John, Dave Parker, Dan Quisenberry et Ted Simmons. Il fallait obtenir 75 pour cent des votes (12 sur 16) pour être élu. Meilleure chance la prochaine fois!