Les anniversaires du dimanche 26 janvier

En passant

  • WAYNE GRETZKY, magicien de la rondelle et recordman de la LNH, 53 ans.
  • JACK YOUNGBLOOD, ancien joueur des Rams de Los Angeles, 64 ans.
  • DALE McCOURT, ancien joueur des Red Wings, 57 ans.
  • ROGER D. LANDRY, ancien éditeur de La Presse, 80 ans.
  • BRIAN DOYLE, ancien joueur des Yankees, 60 ans.
  • ALAIN CRETON, propriétaire du resto Chez Alexandre.
  • MARCEL GAUDETTE, journaliste à la pige, 76 ans.
  • DANIELLE CARON-VEILLEUX, de Sainte-Adèle.
  • LOUIS LEBLANC, de l’organisation du Canadien, 23 ans.
  • STÉPHANE ROY, ancien joueur des Foreurs, 38 ans.
  • DANIEL BERTHIAUME, ex-gardien de but, 48 ans.
  • MICHEL POULIN, de Rouyn-Noranda, 48 ans.
  • STORM DAVIS, ancien joueur des Orioles, 52 ans.
  • ANTONIETTA DE LUCA, de Laval.
  • KEVIN FAUCHER, de Sherbrooke.
  • FRED BARRETT, ex-défenseur des North Stars, 64 ans.
  • DOMENIC PETROTTA, de Montréal, 34 ans.
  • CHRISTIAN RIOPEL, des JSH.

Une autre défaite gênante

Après la défaite à Pittsburgh, on espérait que le Canadien rebondisse sur la patinoire des Red Wings, mais c’est le contraire qui s’est produit.

La troupe de Michel Therrien s’est écrasée devant une équipe décimée par les blessures et un gardien de but réserviste. Pis encore, elle n’a jamais été menaçante. On aurait dit que le Canadien était battu avant l’interprétation des hymnes nationaux.

Quelques explications aux récents déboires du Tricolore:

  1. Desharnais et Brière ne font rien qui vaille.

    Brendan Gallagher a été le seul marqueur du Canadien à Détroit. Il semble être le seul à vouloir payer le prix.

    Brendan Gallagher a été le seul marqueur du Canadien à Détroit. Il semble être le seul à vouloir payer le prix.

  2. Markov, Gorges et Prust traînent de la patte.
  3. Bourque et Eller sont invisibles.
  4. Gionta est affreux et n’affiche aucun leadership.
  5. P.K. veut trop en faire et multiplie les gaffes.
  6. Emelin dort au gaz après avoir obtenu un contrat de quatre ans.
  7. L’attaque à cinq est quasiment nulle.
  8. C’est la confusion en zone défensive.
  9. L’équipe ne joue pas avec émotion.
  10. Est-ce que ça suffit? Est-ce que la cour est pleine?

Brendan Gallagher semble être le seul à vouloir «payer le prix» en zone ennemie. Derrière son masque, Carey Price doit rager en voyant ses coéquipiers s’enfarger dans leurs patins. Et Michel Therrien doit avoir un mal de fou à trouver le sommeil.

Bout de bordel, d’où viendra l’électro-choc?

P.S. Ça serait tellement plus amusant d’analyser les efforts d’une équipe progresse de jour en jour.

Les anniversaires du samedi 25 janvier

En passant

  • CHRIS CHELIOS, nouveau membre du Panthéon du hockey, 52 ans.
  • ESA TIKKANEN, ancien joueur des Oilers, 49 ans.
  • RICK BOWNESS, entraîneur-adjoint, 59 ans.
  • BALOR MOORE, ancien lanceur des Expos, 63 ans.
  • MARIO BRUNETTA, ancien des Nordiques, 47 ans.
  • CLAUDE BÉLAND, ancien président du Mouvement Desjardins, 82 ans.
  • JANETTE BERTRAND, une force de la nature, 89 ans.
  • BOB SWEENEY, ancien joueur des Bruins, 50 ans.
  • CLAUDE MAILHOT, animateur à RDS, 66 ans.
  • MARIO ROBERGE, ancien joueur du Canadien, 50 ans.
  • STEVE MALTAIS, ancien joueur étoile des Wolves de Chicago, 45 ans.
  • DON MAYNARD, ancien receveur de passes des Jets de New York, 79 ans.
  • JOE FRANCO, du quartier Ahuntsic, 43 ans.
  • BILLY ANDRADE, vétéran de la PGA, 50 ans.
  • PAUL RANHEIM, ancien joueur des Flames, 48 ans.
  • BRIAN HOLMAN, ex-lanceur des Mariners, 49 ans.
  • STEFANIA SANTOIANNI, de Saint-Léonard, 29 ans.
  • WALLY BUNKER, ex-lanceur des Orioles, 66 ans.
  • ALINE VANDAL, du quartier Ahuntsic.
  • PIETRO D’AMBRA, de Montréal-Concordia.
  • JEAN-YVES GARIÉPY, des JSH.

CH: la même rengaine depuis 15 ou 20 ans

Le Canadien traverse une mauvaise période et la machine à rumeurs se met de nouveau en branle. Depuis 15 ou 20 ans, c’est toujours la même rengaine.

Notre équipe, jadis si glorieuse, ne nous donne pas satisfaction et les gérants d’estrade s’en donnent à coeur joie. Les journalistes et les «joueurnalistes» aussi, bien sûr. Dans les chaumières, les restos et les bars du Québec, tout le monde a sa petite idée sur les correctifs à apporter.

Depuis les départs précipités de Patrick Roy, Vincent Damphousse et Pierre Turgeon au milieu des années 1990, cette équipe tourne en rond pendant que les entraîneurs et les directeurs généraux se suivent à un rythme alarmant. Trop souvent, on se contente de «patcher les trous». C’est triste à mourir, mais pas plus qu’à Toronto.

Marc Bergevin aura de grosses décisions à prendre dans les prochains mois.

Marc Bergevin aura de grosses décisions à prendre dans les prochains mois.

Dans une ligue à 30 clubs où il est difficile d’appartenir à l’élite, il aurait probablement fallu que le Canadien accepte d’aller «au fond du baril» pendant trois ou quatre ans afin de réclamer les meilleurs joueurs disponibles à l’encan amateur. Comme l’ont fait les Nordiques, les Blackhawks et les Penguins.

À Montréal, on n’a jamais voulu faire ça. La consigne a toujours été la même: faire tout ce qu’il faut pour participer aux séries éliminatoires, quitte à se faire sortir en première ronde. Ça donne quoi de «faire les séries» si on n’a pas les éléments pour aller loin? C’est de la poudre aux yeux, du bonbon pour les fans.

Bien sûr, il peut y avoir une surprise de temps en temps, comme celle causée par Jaroslav Halak au printemps 2010.

Entre vous et moi, Marc Bergevin a hérité d’une équipe «très ordinaire» lorsqu’il a succédé à Pierre Gauthier, au printemps 2012. On lui a donné carte blanche pour redresser le navire, mais les résultats se font attendre. Pourquoi? Parce qu’il n’a pas les chevaux pour transiger avec les autres équipes. On le voit venir de loin avec ses gros sabots.

Si vous n’êtes pas convaincus, vous n’avez qu’à consulter les statistiques. En ce 24 janvier, P.K. Subban est le meilleur marqueur du Canadien avec 35 points. Ça lui confère le 68e rang dans la Ligue nationale. Max Pacioretty et Tomas Plekanec suivent en 101e et 102e position. Rien pour inquiéter l’adversaire!

Cela signifie tout simplement que «Jesus Price» a toute la pression sur les épaules parce que son équipe a beaucoup de mal à trouver le fond du filet, surtout à cinq contre cinq.

Durant les prochains mois, Bergevin aura des décisions très importantes à prendre. Ses valeurs sûres sont plutôt rares après Price, Plekanec, Pacioretty, P.K., Markov, Galchenyuk et Gallagher.

Par exemple, peut-il sacrifier Markov en retour d’un bon jeune joueur ou doit-il lui consentir un riche contrat de quatre ans alors que ses genoux représentent un point d’interrogation? Et que fait-il avec tout son bois mort?

J’ai quasiment envie de le plaindre et j’ai hâte de voir comment il va s’en tirer. Pas vous?