Décès de Normand Dussault

Normand (Ti-Nomme) Dussault, qui a défendu fièrement les couleurs du Canadien à la fin des années 1940, est décédé à Sherbrooke mardi après-midi. Il avait 86 ans.

Normand Dussault

Normand Dussault a été le coéquipier du Rocket et de Butch Bouchard à la fin des années 1940. Il a aussi fait sensation chez les Saguenéens de Chicoutimi. Il est mort à Sherbrooke à l’âge de 86 ans.

Ti-Nomme était petit de taille (cinq pieds huit pouces, 165 livres), mais grand de coeur. Marchand de vitesse, il n’hésitait pas à foncer dans les coins de la patinoire pour récupérer la rondelle. Il a aussi été un des premiers joueurs à utiliser le lancer frappé. Il a connu sa meilleure saison avec le Canadien en 1949-50. Il a alors marqué 13 buts et en a préparé 24 autres pour terminer au quatrième rang des marqueurs de son équipe.

L’athlète de Sherbrooke était particulièrement fier d’avoir contribué à la naissance de la dynastie des Glorieux avec les Maurice Richard, Butch Bouchard, Elmer Lach, Toe Blake, Bob Fillion, Gerry Plamondon et compagnie. Chaque fois qu’il le pouvait, il retournait au salon des Anciens Canadiens avec son frère Jean-Claude pour saluer ses amis du Tricolore.

Après son passage à Montréal, Ti-Nomme a poursuivi sa carrière chez les Saguenéens de Chicoutimi où il a connu beaucoup de succès avec les Gerry Glaude, Georges Roy, Marcel Pelletier, Lou et Stan Smyrke.

Il a aussi été joueur-entraîneur avec l’équipe senior de Rouyn-Noranda. Durant la saison estivale, il brillait au champ centre avec les Indiens de Sherbrooke dans la Ligue Senior provinciale.

J’ai souvent croisé Ti-Nomme quand il était membre du club de golf Milby avec son ami Gilles Dubé. Il respirait la joie de vivre. Une fois, je l’ai vu jouer une ronde de 75 avec seulement 22 coups roulés. Chaque fois qu’il regardait par-dessus ses lunettes, la balle pénétrait dans la coupe.

Je me souviens aussi d’une longue entrevue à son petit commerce de la rue Conseil. Il m’avait parlé de son admiration pour le Rocket et pour le style de jeu pratiqué par les Soviétiques.

Ti-Nomme était un vrai de vrai. Mes plus vives condoléances à ses frères et à la famille éprouvée.

Béliveau s’inquiète de la possibilité d’un lock-out

Jean Béliveau a encore un problème d’équilibre suite à l’accident vasculaire cérébral dont il a été victime l’hiver dernier, mais il n’est pas du genre à se plaindre de son sort.

«Je dois encore me déplacer à l’aide d’une marchette, mais je me considère chanceux dans ma malchance, dit-il. J’aurais pu mourir ou rester paralysé. Puisque je suis forcé de rester à la maison, j’en profite pour faire beaucoup de lecture. Cela a toujours été un des mes passe-temps favoris».

Jean Béliveau

Jean Béliveau s’inquiète de la possibilité d’un lock-out, tant pour les joueurs que pour les propriétaires de la LNH.

Bien sûr, l’ancien capitaine du Canadien se tient au courant de tout ce qui se passe dans l’actualité et dans le monde du sport. Il ne cache pas son inquiétude face à la possibilité d’un lock-out dans la Ligue nationale de hockey.

«La ligue vient de signer un gros contrat avec le réseau de télévision NBC afin d’obtenir plus de visibilité à la grandeur des Etats-Unis. Je pense qu’il faut faire attention. Un autre lock-out ferait mal au hockey, j’en suis convaincu, dit-il.

«Je pense aussi aux joueurs dans cette histoire. Un an dans la vie d’un joueur, c’est important pour le portefeuille et pour la condition physique. Gary Bettman exécute la volonté des propriétaires tandis que Donald Fehr défend les intérêts de ses protégés. Espérons de tout coeur qu’ils trouvent un compromis durant les prochaines semaines».

Le Grand Jean n’est pas le seul à se croiser les doigts. Un lock-out n’est jamais bon pour personne. Prenez-en ma parole!

Pacioretty: sage décision

S’il y a un joueur autour duquel Marc Bergevin peut rebâtir son équipe, c’est bien l’ailier gauche Max Pacioretty. Il était donc tout à fait normal qu’il tente de lui faire signer un contrat à long terme.

L’athlète du Connecticut est une valeur sûre au sein du premier trio. La saison dernière, il a marqué 33 buts et accumulé 65 points avec une équipe en chute libre, mais il faut surtout retenir qu’il est «revenu plus fort» après avoir encaissé une violente mise en échec de Zdeno Chara dans les séries de la coupe Stanley, quelques mois auparavant. Une mise en échec qui aurait pu mettre fin à sa carrière, ni plus ni moins.

Max Pacioretty

Max Pacioretty, vainqueur du trophée Bill Masterton, fait partie du noyau autour duquel Marc Bergevin veut rebâtir son équipe. Il était donc normal qu’il lui fasse signer un contrat à long terme. Il a marqué 33 buts et accumulé 65 points la saison dernière. (Photo USA Today)

La persévérance de Pacioretty et son esprit d’équipe lui ont valu de recevoir le trophée Bill Masterton à l’âge de 23 ans. Ce n’est pas banal.

Pacioretty est donc sous contrat jusqu’à la fin de la saison 2018-2019. Il s’agit d’une excellente nouvelle pour les partisans du Canadien. Si on se fie à ce qu’il nous a démontré jusqu’ici, il n’aura aucun mal à justifier son salaire moyen de 4,5 millions par année.

LES JEUX DE LONDRES

Pierre Houde, qui fait la description des matchs du Canadien depuis plusieurs années, est revenu enchanté de Londres où il a participé à la couverture des Jeux olympiques pour le réseau RDS.

L’ami Pierre a été non seulement impressionné par la gentillesse et la générosité des Londoniens, mais aussi par la qualité de l’organisation et le dévouement des quelque 70 000 bénévoles.

Ces Jeux ont coûté une fortune à la Grande-Bretagne (on parle de 15 milliards de dollars), mais on peut dire qu’ils ont été couronnés d’un immense succès, tant en ce qui concerne les compétitions que les cérémonies de clôture.

Pour ce qui est de la performance du Canada, on pourrait en débattre longtemps. Il est évident que nous sommes beaucoup plus performants dans les sports d’hiver. Il faudra continuer d’investir beaucoup d’argent et embaucher de meilleurs entraîneurs si on veut aller de l’avant. C’est le défi de Marcel Aubut et de ses collaborateurs.

Marcel Dionne fait la fête avec les héros de son enfance

Marcel Dionne, ex-joueur étoile des Kings de Los Angeles et ancien membre d’Équipe Canada, a fait le voyage de Niagara Falls à Drummondville afin de participer au tournoi annuel des Anciens joueurs et hockey et de baseball de la Ligue Senior provinciale.

Marcel Dionne

Marcel Dionne se fait un devoir de participer au tournoi annuel des Anciens joueurs de hockey et de baseball de la Ligue Senior provinciale. Ces gars-là sont les héros de son enfance à Drummondville.

«Ces gars-là sont mes idoles de jeunesse. J’allais les voir jouer au stade de la rue Cockburn et à la vieille patinoire des Rockets de Drummondville. Avec le temps, plusieurs d’entre eux sont devenus mes amis et je me fais un devoir d’être ici à chaque année», disait Marcel avant de prendre part aux agapes et à l’animation de la soirée.

Ce qu’on appelle communément «la fête des têtes grises» a pour objectif de souligner les exploits de quatre ou cinq joueurs durant leur jeunesse, mais surtout d’entretenir des liens d’amitié qui durent depuis 40, 50 et même 60 ans. Voici les échos de cette réunion annuelle dans la campagne de Saint-Majorique:

  • MARCEL DIONNE a discuté longuement avec PETE CIANFLONE, ex-lanceur étoile des Royaux de Drummondville. Il a évidemment été question de SEAN COUTURIER, petit-fils de Pete. «J’aime beaucoup son talent et son attitude, a dit Marcel. Il lit bien le jeu et il semble avoir une belle maturité pour un gars de son âge. Il s’est très bien intégré à l’équipe des Flyers. Toutefois, sa carrière ne fait que commencer. Selon moi, il devra ajouter du muscle à sa charpente».
  • Une trentaine de sportifs de SOREL ont participé à la fête. Parmi eux: GILLES CARTIER, Richard Charron, Michel Mongeau, Ben Leblanc, Claude Cardin, Roby Joubert, Jean Desrochers, Réal Simard, Kid Millette, Pierre Thibault et Jean Lusignan. «Quand on sort, on sort en famille!» a dit Richard Charron, un ex-hockeyeur qui a fait sa marque au sein de la Financière Banque Nationale.
  • BOB PÉPIN et GILLES DUBÉ, deux anciennes étoiles du hockey Senior, ont été surpris par la collection de photos de CHARLES MONTELPARE, un retraité de Via Rail qui habite en banlieue de Sherbrooke.
  • CLAUDE CÔTÉ, organisateur de la journée, avait une mauvaise nouvelle à communiquer aux Anciens: le prochain tournoi sera le 15e, mais aussi le DERNIER. «Toute bonne chose a une fin», a-t-il expliqué.
  • CLAUDE RAYMOND, victime de palpitations cardiaques, n’a pu participer au tournoi. Il a été soigné dans un hôpital de Saint-Jean et il se porte beaucoup mieux. On lui souhaite un prompt rétablissement.

    Claude Raymond

    Victime de palpitations cardiaques, Claude Raymond a dû s’absenter du tournoi pour la première fois en 14 ans. On lui souhaite un prompt rétablissement.

  • JOHN MENTIS, ancien joueur des Vics de Granby et des Tigres de Victoriaville, était content de revoir CHUCK POXON et son frère Chris. Il a aussi discuté de hockey avec ONIL BOUTIN, ex-joueur des As de Québec.
  • PIERRE ROY, ex-défenseur à Victoriaville et Granby, n’a pas oublié ses rudes combats de boxe contre JOHNNY LÉVESQUE, des Castors de Sherbrooke.
  • MARCEL GUILBAULT, ex-lanceur dans l’organisation des Phillies, était fidèle au poste avec ROGER MÉNARD, son ancien receveur à Rosemont. Marcel se défend plutôt bien avec un bâton de golf, mais il préfère de loin la chasse et la pêche.
  • CLÉMENT TREMBLAY, ancien joueur des Tigres de Victoriaville, a été reporté à la mairie de DALHOUSIE pour un troisième mandat. Dans la campagne de Saint-Majorique, Clément faisait équipe avec JACQUES MICHEL, Yvon Poudrier et Johnny Lévesque.
  • L’ex-voltigeur de centre GILLES ROBICHAUD formait un quatuor avec André Riopel, Gerry Guénette et BOB PLANTE, champion golfeur au Boisé de Lachenaie,.
  • JEAN-PIERRE JETTÉ a participé au tournoi avec son frère André, un autre ancien joueur des Castors d’Acton Vale.
  • HENRI CORBEIL, un Sandy Koufax format miniature, n’a pu revoir les copains. Il se sentait pas assez bien pour faire le voyage depuis Bishopton.
  • ALAIN GAGNON est de retour à la barre du club Le Drummond après un séjour de cinq ans à Acton Vale. Il s’inquiète lui aussi pour l’avenir du golf au Québec.
  • GORDIE HAWORTH et son frère Lesley ont passé une belle journée avec l’ancien joueur de premier but MICHEL SAWYER.
  • ANDRÉ PRATTE a pris du volume depuis ses belles années à Sherbrooke et à Plessisville.
  • On a observé une minute de silence pour les GEORGES ROY, Bob Chevalier, Claude Lizotte, Ron Piché, Jean-Guy Morissette, Gilles Marotte, Fred Bourbeau et Yvon Ellyson.
  • RON BENOÎT et son ex-coéquipier PETE CIANFLONE en avaient long à raconter sur les JACQUES MONETTE, Lilas Poole, Chuck Hughes, Sherman Carter, John Self et Carlos Thorne.
  • JEAN-PAUL LEBLANC, ancien joueur des Red Wings, était fidèle au rendez-vous. Il y avait aussi PETE TAILLEFER, Bob Bergeron, André Lagueux, Maurice Charron, Yvon Després, Jean Hamelin, MIKE ORTUSO, Raymond Fortin, Gerry Bolen, Jess Gaudreau, Normand Brault, Bill Brazeau, ANDY OCCHIONERO, Jack Weiss, Raymond et Adrien Daviault.
  • Parmi les absents: JACQUES B. CÔTÉ, André Bessette, Tony Marrocco et Réjean Bergeron.