Béliveau: un géant parmi les géants

En passant

SON NOM RESTERA GRAVÉ DANS NOS COEURS

GATINEAU— En route vers l’Outaouais, j’écoute à la radio les multiples hommages au Grand Jean et j’ai hâte d’arriver à destination pour écrire cette dernière chronique.
Mes chers amis(es), ce n’est pas seulement un grand champion qui vient de nous quitter pour aller patiner au paradis. C’est un homme «pas comme les autres», un homme qui a su mériter le respect de tout le monde par sa droiture, sa simplicité, son entregent, son immense générosité et son amour d’autrui.

De par son physique il en imposait, mais il avait aussi le don de mettre les gens à l’aise. Il avait la même attitude envers tous et chacun: riche ou pauvre, célébrité ou parfait inconnu. Il était aussi un «homme de famille» et il attachait une grande importance aux quatre femmes de sa vie (Élise, Hélène, Mylène et Magalie).
En tant qu’athlète, Jean Béliveau est dans la même classe que Joe DiMaggio, Muhammad Ali, Pelé, Bobby Orr, Wayne Gretzky et Gordie Howe. Un géant parmi les géants.

Jean Béliveau: tous les hommages sont parfaitement mérités.

Jean Béliveau: tous les hommages sont parfaitement mérités.

Quand un homme meurt, c’est de bon ton de lui lancer des fleurs. Dans le cas de Béliveau, elles sont parfaitement méritées. Pour avoir côtoyé cet homme pendant 45 ans, je peux vous assurer qu’il n’y avait rien de «phoney» dans son comportement.

Tout ce qui a été dit à son sujet dans les dernières heures est absolument vrai. Jean Béliveau était un héros plus grand que nature, mais il ne s’est jamais pris pour un autre.
Voici maintenant quelques notes additionnelles sur le héros de mon enfance:

  • Le Gros Bill était si bon joueur quand il portait le magnifique chandail des AS DE QUÉBEC que Frank Selke s’est senti obligé d’acheter la Ligue Senior au complet pour pouvoir lui mettre la main au collet.
  • Le Grand Jean avait un attachement réel pour la VIEILLE CAPITALE. Il y a vécu les plus belles années de sa jeunesse et c’est là qu’il a connu la femme de sa vie, la belle ÉLISE COUTURE. Chaque fois qu’ils le pouvaient, Élise et Jean retournaient avec plaisir dans le Vieux-Québec, au Château Frontenac et sur la terrasse Dufferin.
  • BOBBY HULL se fait le porte-parole des joueurs de son époque quand il dit: «Jean Béliveau était mon idole. Il ne se fait pas mieux que lui comme gentleman. Son étoile éclaire toute l’organisation du Canadien».
  • Au nom des patineurs de sa génération, GUY CARBONNEAU ajoute: «Jean a été dans la famille du Canadien pendant 60 ans et on n’a jamais entendu quelque chose de négatif à son sujet. C’est quand même incroyable!»
  • Béliveau a récolté tous les trophées imaginables et remporté les plus belles victoires, dont celle de 1971. Son seul regret est de ne pas avoir participé à la SÉRIE DU SIÈCLE. Il avait alors 41 ans et il était juste un peu trop tard.
  • Il était un MAGICIEN avec la rondelle, dans le style de Mario Lemieux. Il fallait être joliment talentueux pour déjouer TERRY SAWCHUK trois fois en 44 secondes.
  • CAREY PRICE a raison de dire que l’ancien numéro 4 a établi un standard d’excellence pour tous les joueurs du Canadien. Ils doivent maintenant s’inspirer de lui pour aller plus loin.
  • Durant les années 1950 et 1960, après la conquête de la coupe Stanley, tous les joueurs du Canadien se réunissaient à la résidence des Béliveau à LONGUEUIL pour célébrer la victoire. Ces gars-là ne faisaient pas fortune, mais ils étaient unis comme des frères.
  • Le Grand Jean TRANSCENDAIT son sport. Tellement qu’il avait plein d’admirateurs parmi les partisans des Bruins et des Maple Leafs. Sa mort a fait la manchette partout en Amérique et dans une vingtaine de pays.

Java du jeudi

  • Le Canadien s’est réveillé TROP TARD au Minnesota et il ne méritait pas mieux. Point, à la ligne.
  • JEAN-LUC BRASSARD sera nommé aujourd’hui CHEF DE MISSION pour les Jeux olympiques de RIO (2016). Il saura relever le défi avec toute la classe qu’on lui connaît.
  • SERGE SAVARD est très ému par la mort de son ancien capitaine. Un seul mot lui vient à la bouche: «Merci».
  • MÉLANIE IMBEAU, du quartier Ahuntsic, a mérité une place dans le programme olympique de natation. Elle n’a que 15 ans. Elle est la petite-fille chérie de JEAN LAROSE, un des meilleurs joueurs de tennis de la province chez les 70 ans et plus.

    Rodrigue Gilbert faisait partie du fan club de Jean Béliveau.

    Rodrigue Gilbert faisait partie du fan club de Jean Béliveau.

  • PIERRE PILOTE au sujet de Jean Béliveau: «Je détestais jouer contre lui. D’une main, il me neutralisait et de l’autre, il continuait à manier la rondelle». Au cas où vous ne le sauriez pas, Pilote a gagné le trophée NORRIS trois ans de suite au début des années 1960.
  • ROD GILBERT: «Aucun joueur de hockey n’avait autant de classe que JEAN BÉLIVEAU. Il était respecté partout à travers la ligue. Il était tellement populaire qu’il aurait pu se faire élire PREMIER MINISTRE du Canada».
  • L’Université McGILL a créé une bourse d’études en l’honneur de MICHAEL SOLES. Il y a déjà plus de 200 000$ en banque.
  • En apprenant la mort de JEAN BÉLIVEAU, j’ai pensé à l’ancien avocat GABY LAPOINTE, décédé à la fin des années 1990. Je le vois encore entrer au salon des Anciens Canadiens en chantant: «Le voilà le Gros Bill qui arrive en ville…» Ça faisait rire Béliveau à tout coup.
  • JACQUES DEMERS: «En 1997, j’ai fait un voyage en ISRAËL avec Jean Béliveau et j’ai vu voir que sa renommée était mondiale».
  • PIERRE BOUCHARD: «Jean Béliveau prêchait par l’exemple… comme Henri Richard. Il était aussi un homme de famille».
  • RÉMY TRUDEL, du Club des Ex: «Béliveau avait une grande capacité d’analyse sociologique. Il comprenait bien l’humeur du public».
  • À Saint-Louis, Martin Brodeur deviendra le BLUE BRODEUR!
  • VINCENT LECAVALIER se dirige-t-il vers une triste fin de carrière? Un changement de décor serait-il salutaire?
  • MICHEL SAINT-LAURENT et les membres du club de golf EL TIGRE de Puerto Vallarta ont observé une minute de silence pour JEAN BÉLIVEAU.
  • MARC BERGEVIN est convaincu de faire une bonne affaire en accordant un contrat de 6 ans à BRENDAN GALLAGHER. Il le surveille depuis deux ans et il est persuadé d’avoir devant lui le genre de joueur qui se donne soir après soir.
  • RÉJEAN HOULE: «À sa dernière saison avec le Canadien, Jean Béliveau était encore le meilleur pointeur de son équipe même s’il frisait la quarantaine».
  • Le promoteur de boxe YVON MICHEL se passionne pour tout ce qui touche à l’informatique.

    Mon récent voyage à Toronto m'a permis de prendre cette photo en compagnie de la coupe Stanley. Un souvenir pour mes vieux jours!

    Mon récent voyage à Toronto m’a permis de prendre cette photo en compagnie de la coupe Stanley. Un souvenir pour mes vieux jours!

  • MARIO LECLERC serait le meilleur chanteur de Thetford-Mines… après MICHEL LOUVAIN.
  • FRANCINE NADEAU, excellente joueuse de tennis de la métropole, prend du mieux après avoir éprouvé des problèmes de santé. Elle a hâte de reprendre sa raquette.
  • Après avoir perdu son grand ami Carol Vadnais, DOMENIC FAZIOLI vient de perdre son restaurant du boulevard Saint-Laurent. Je lui souhaite bon courage.
  • ANDRÉ MALTAIS, de Magog, recommence à croire au Père Noël à 71 ans. «Je voudrais qu’il me redonne mes bébelles!», explique-t-il.
  • Mes prochaines chroniques vous parviendront de VARADERO et seront davantage humoristiques. Ciao!

Pamela et Elizabeth

Pamela Anderson et la reine Elizabeth II arrivent au ciel en même temps et Saint-Pierre leur apprend qu’il n’y a actuellement qu’une seule place disponible. Il les invite donc à vendre leur salade.

Sans attendre un seul instant, Pamela défait sa chemise et lui dit: «Voici la plus belle paire de seins que Dieu a jamais créée. Ça vaut sûrement une place au paradis».

Invitée à prendre le plancher, Elizabeth débouche une bouteille de Perrier, la cale d’un seul coup, se rend au petit coin, baisse ses culottes, pisse un coup et «flush» la toilette. Au même instant, Saint-Pierre lui ouvre les portes du paradis.

La morale de l’histoire? Une «flush royale», ça bat une paire!

Les anniversaires du jeudi 4 décembre

En passant

  • ALEX DELVECCHIO, ancien capitaine des Red Wings, 83 ans.
  • RICK MIDDLETON, ancien joueur des Bruins, 61 ans.
  • GILLES BOURASSA, Monsieur Golf à Shawinigan, 76 ans.
  • DAVE TAYLOR, ancien joueur et patron des Kings de Los Angeles, 59 ans.
  • STÉPHANE WAITE, instructeur des gardiens de but du Canadien, 49 ans.
  • SERGEI BUBKA, athlétisme, 51 ans.

    Alex Delvecchio a été capitaine des Red Wings de 1962 à 1973.

    Alex Delvecchio a été capitaine des Red Wings de 1962 à 1973.

  • LEE SMITH, ex-releveur des Cards, 57 ans.
  • JEAN-FRANÇOIS DESBIENS, de TVA-Estrie.
  • FRAN HUCK, ancien joueur des Blues, 69 ans.
  • GILLES CORBEIL, photographe, 76 ans.
  • ROB SHICK, ancien arbitre de la LNH, 57 ans.
  • ANKE HUBER, tennis, 40 ans.
  • MARK DORION, palefrenier, 50 ans.
  • PIERRE AUBIN, du tournoi Pee-Wee Olympique.
  • DENISE JOMPHE, partisane de Saku Koivu.
  • DONALD SURETTE, du club de golf Venise, 80 ans.
  • WAYNE MOSDELL, hockey, 70 ans.

Lafleur: «J’ai essayé de suivre ses traces»

Réactions des Anciens Canadiens:

Même si on savait qu’il était très malade, la mort de JEAN BÉLIVEAU a semé la consternation au sein de la grande famille du Canadien. Voici les commentaires que j’ai recueillis durant la dernière heure:

GUY LAFLEUR: «Je viens juste d’apprendre la nouvelle. J’ai vu Jean pour la dernière fois il y a environ un mois et demi à son condo de Longueuil. Il avait beaucoup changé (physiquement) et il faisait pitié.

Guy Lafleur a tenté de son mieux de suivre les traces de son idole Jean Béliveau.

Guy Lafleur a tenté de son mieux de suivre les traces de son idole Jean Béliveau.

«Jean a été le héros de mon enfance. Je l’ai croisé pour la première fois au tournoi pee-wee de Québec. Par la suite, j’ai essayé de suivre ses traces, mais j’en ai manqué des bouttes! Je n’oublierai jamais ce qu’il a fait pour moi. Il m’a hébergé chez lui à mon arrivée à Montréal (automne 1971) et il m’a suggéré de prendre une autre numéro que le sien pour que j’aie un peu moins de pression sur les épaules.

«J’ai été choyé de le côtoyer pendant toutes ces années. Il est le plus grand ambassadeur de l’histoire du hockey et un modèle à suivre. Je n’ai jamais vu personne parler contre M. Béliveau. Il était un homme extraordinaire. Il avait toujours le bon mot pour t’encourager. Lorsque j’ai traversé des épreuves, il prenait le temps de m’appeler pour me remonter le moral».

DICKIE MOORE: «Pauvre Jean! Je suis allé le voir il y a environ trois semaines avec le docteur Kinnear et le docteur Mulder. Je savais qu’il était très malade, mais je ne pensais pas qu’il partirait aussi vite. C’est un jour triste pour le monde du hockey.

«Je connais Jean depuis la fin des années 1940. Il jouait pour les

Dickie Moore a gagné six coupes Stanley en compagnie du Grand Jean.

L’ailier gauche Dickie Moore a gagné six coupes Stanley en compagnie du Grand Jean.

Citadelles de Québec et moi pour le Canadien Junior. À cette époque, nous n’étions pas les meilleurs amis du monde, mais les choses ont changé lorsqu’il s’est joint au Canadien. J’ai joué avec lui pendant 10 ou 12 ans, mais pas sur le même trio. Moi, je faisais surtout équipe avec Henri et Maurice. Jean Béliveau a été un grand capitaine et un parfait gentilhomme. Le monde du hockey perd une de ses plus grandes légendes».

RÉJEAN HOULE, président des Anciens Canadiens: «Je suis allé le voir régulièrement durant les derniers mois. La dernière fois, c’était vendredi dernier avec Geoff Molson. On voyait qu’il était de plus en plus faible. Jean Béliveau est un homme irremplaçable. Jamais un autre homme ne s’est dépensé autant que lui pour le club de hockey Canadien et pour la communauté en général.

«Il avait une telle prestance. Je n’oublierai jamais le jour où j’ai mis les pieds dans le vestiaire du Canadien pour la première fois. C’était vachement impressionnant. En tant que capitaine, il a pris soin de me mettre à l’aise».

JEAN-GUY TALBOT: «J’ai appris la nouvelle en écoutant la radio mardi soir. On sait que Jean était très malade, mais ça donne t0ujours un coup quand même. Je perds un autre grand coéquipier et les nouvelles ne sont pas encourageantes en ce qui concerne Gordie Howe, mon ancien compagnon de chambre à Détroit. À mon âge, j’imagine qu’il faut prendre ça au jour le jour.

Jean-Guy Talbot: «Mes amis tombent comme des mouches».

Jean-Guy Talbot: «Mes amis tombent comme des mouches».

«J’ai connu Béliveau quand je jouais pour les Reds de Trois-Rivières et lui pour les Citadelles. Il était facile de voir qu’il était plus habile que tous les autres. Je n’aimais pas vraiment l’affronter. Il transportait la rondelle en zone ennemie et il était un excellent fabricant de jeux en plus de posséder un lancer du tonnerre. Tu ne savais jamais à quoi t’attendre.

«Tous ceux qui ont joué avec lui sont devenus meilleurs. Je pense par exemple à Gilles Tremblay, John Ferguson et Yvan Cournoyer. Il était aussi un excellent capitaine. Dans ce temps-là, nous étions comme des frères. Mon dieu qu’on a eu du plaisir ensemble!»

YVON LAMBERT: «Le téléphone sonne depuis 6h. ce matin. Le Grand Jean imposait le respect autant comme joueur que comme homme. Je n’ai pas eu la chance de jouer avec lui, mais je l’ai croisé très souvent au salon des Anciens Canadiens. Je ne garde que de bons souvenirs. Jean était toujours prêt à aider les autres. Il va nous manquer beaucoup».

Autres témoignages

ANDRÉ MALTAIS: «J’ai bien connu M. Béliveau quand il était membre au club Laval-sur-le-Lac. Il était humain, généreux, gracieux, un athlète dans une classe à part. Nos idoles fondent comme neige au printemps!»

SERGE GAUDREAU, historien: «Jean Béliveau n’a pas toujours eu la vie facile, spécialement au début des années 1960 après les cinq conquêtes consécutives. Il a souvent été critiqué, mais il n’a pas baissé les bras et il a gagné cinq autres coupes. Sa légende s’est bâtie dans l’adversité».

MARCEL ROBERGE, un ami Facebook: «Reposez en paix, M. Béliveau. Vous restez toujours mon idole, mon modèle dans la vie».

PAUL VILLENEUVE, journaliste à la retraite: «Un autre héros de notre jeunesse qui s’en va. Merci pour tous les bons souvenirs».

 

 

 

 

Jean Béliveau: décès d’un homme exceptionnel

LAVAL— Jean Béliveau, plus grand capitaine de l’histoire du Canadien et ambassadeur par excellence, nous a quittés mardi soir à la suite d’une longue maladie. Il avait 83 ans.

Je suis assis devant mon ordi et je cherche les mots. Je savais depuis quelques mois que sa mort était inévitable, mais ça donne quand même un choc.

M. Béliveau était le héros de mon enfance, un athlète plus grand que nature, et la vie a été assez bonne pour que je devienne un de ses nombreux amis.

Jean Béliveau a gagné 10 coupes Stanley dans l'uniforme du Canadien avant de devenir de plus grand ambassadeur de l'histoire des Glorieux.

Jean Béliveau a gagné 10 coupes Stanley dans l’uniforme du Canadien avant de devenir de plus grand ambassadeur de l’histoire des Glorieux.

Le Gros Bill, ancien joueur étoile des As de Québec, appartient à l’histoire des Glorieux au même titre que Maurice Richard, Howie Morenz ou Guy Lafleur. À part Mario Lemieux, personne n’a sillonné les patinoires de la Ligue nationale avec une telle élégance et un tel talent.

Depuis quelques mois, je traînais dans mon auto un chandail à faire autographier. Les semaines ont passé, puis j’ai su qu’il était quasiment à l’article de la mort. Réjean Houle, président des Anciens Canadiens, lui rendait visite le plus souvent possible à son condo de Longueuil, parfois avec Guy Lafleur, Yvan Cournoyer ou Geoff Molson. Les conversations étaient courtes parce que le Grand Jean était à bout de forces.

La dernière fois que je lui ai parlé, il était hospitalisé dans une maison de réadaptation de la rue Sherbrooke. J’ai attendu qu’il se réveille, puis nous avons jasé durant une bonne demi-heure. Je savais dès lors qu’il en avait assez de se battre contre la maladie et qu’il était prêt à partir. Lorsque le corps refuse de suivre…

Il suffit de consulter le livre des records pour savoir que le Grand Jean a connu une carrière exceptionnelle sur la patinoire. Par-dessus tout, il était très fier d’avoir été capitaine des Glorieux pendant 10 ans et d’avoir mené son équipe à 10 conquêtes de la coupe Stanley en 18 ans.

Il était l’homme de confiance de Toe Blake, le pont entre les joueurs et la direction du club. Si un joueur connaissait une mauvaise période ou avait un problème personnel, c’est Béliveau qu’il allait voir.

Cela dit, Jean Béliveau était bien plus qu’un grand joueur de hockey. Il était un homme d’une grande simplicité et d’une immense générosité. Il n’est pas exagéré de dire qu’il a visité presque toutes les villes et villages du Canada. Il avait un immense respect pour son public et il se faisait un devoir de répondre personnellement à toutes les lettres qui lui étaient adressées. C’était toute une corvée, mais il le faisait avec plaisir.

J’ajouterai qu’il avait une prestance, une façon d’être qui plaisait à tout le monde. Je n’ai jamais vu personne parler en mal de Jean Béliveau. C’était impossible.

Je reviendrai évidemment sur le sujet. Pour l’instant, je veux juste offrir mes condoléances à son épouse Élise, à sa fille Hélène, à ses deux petites-filles (Mylène et Magalie) et à tous les partisans du CH.

Nous venons de perdre un très grand joueur,  mais surtout TRÈS GRAND HOMME.