- STEFFI GRAF, ex-reine du tennis, 44 ans.
- ÉRIC DESJARDINS, ex-défenseur du Canadien et des Flyers, 44 ans.
- DON NEWCOMBE, ex-lanceur des Dodgers, 87 ans.
- MICHEL BOYER, professionnel de golf au club Le Cardinal, 58 ans.
- ERIC HEIDEN, champion olympique en patinage de vitesse, 55 ans.
- GILLES LACHANCE, trot et amble, 60 ans.
- ISABELLE LAVOIE, ex-relationniste de la Brasserie Labatt.
- GERALD McGRATH, ancien joueur des Alouettes, 54 ans.
- JOHN ELIAS, ex-lanceur des Chevaliers de Granby, 72 ans.
- PARKER MacDONALD, ancien des Red Wings, 80 ans.
- ANDREW COGLIANO, des Oilers d’Edmonton, 26 ans.
- SERGE FORTIN, retraité du Journal de Montréal, 70 ans.
- JAMES PATRICK, ex-défenseur des Rangers, 50 ans.
- GINETTE BUREAU, écrivaine de Sherbrooke, 70 ans.
- GREG BROCK, ancien des Dodgers, 56 ans.
- BORIS ROUSSON, ancien joueur du Titan de Laval, 43 ans.
- CHRISTIAN et SIMON DEBLOIS, fils jumeaux de Lucien Deblois, 33 ans.
- LUCIEN (Bébé) CHAGNON, ancien joueur des Gaulois de Saint-Hyacinthe, 72 ans.
- ISABEL RICHER, comédienne, 47 ans.
- GILLES PLOUFFE et JACQUES DESJARDINS, de Sainte-Thérèse.
- PATRICE CORMIER, des Jets de Winnipeg, 23 ans.
- DANNY EDWARDS, vétéran de la PGA, 62 ans.
- RANDY TOMLIN, ex-lanceur des Padres, 47 ans.
- YVES GAUDETTE, ancien lutteur, 82 ans.
- DENIS DESBIENS, du quartier Hochelaga.
- YVES PRESTON, ancien joueur du National de Laval, 57 ans.
- DEAN HOWIE, soccer.
- JEAN LANDRY, des JSH.
- ROBERT DUGUAY, de Gatineau.
L’Express de 18h.
En passant
- NICOLAS ROY, premier choix à la séance de repêchage de la LHJMQ, ne veut pas aller jouer à CAP-BRETON parce qu’il souhaite poursuivre ses études en français. Il préférerait jouer à Rouyn-Noranda, à Val-d’Or ou ailleurs en province.
- Les Penguins sont généreux avec EVGENI MALKIN (76 M$ pour huit ans) et ça se comprend. Il n’a que 26 ans et il a fait la preuve qu’il était un des meilleurs patineurs de la LNH. En principe, il s’agit d’un excellent investissement même si, dans mon livre, AUCUN joueur de hockey ne vaut autant d’argent. On comprend aussi le vote de confiance accordé à l’entraîneur DAN BYLSMA. Il affiche une moyenne de ,690 depuis qu’il a succéd à Michel Therrien derrière le banc des Penguins.
- Le club de golf MERION nous réserve plein de surprises en fin de semaine. Il serait étonnant que le vainqueur soit connu avant le tout dernier trou. GRAEME McDOWELL part favori à cause de la précision de ses coups de départ. Il faudra aussi surveiller TIGER WOODS et le grand MATT KUCHAR, un vétéran qui joue mieux que jamais.
- Plus détestable que BRAD MARCHAND, tu meurs! Une vraie peste.
- En finale de la coupe Stanley, l’équipe qui gagne le premier match l’emporte dans une proportion de 76 pour cent.
- L’inauguration officielle du STADE GARY-CARTER aura lieu samedi au parc Ahuntsic.
- Le Groupe LA CAPITALE a remis des bourses d’encouragement à 19 athlètes-étudiants dans le cadre du programme parrainé par la Fondation de l’athlète d’excellence du Québec. RENÉ ROULEAU et STEVEN ROSS ont procédé à la remise des bourses.
- Le champion boxeur ADONIS STEVENSON, Gilles Proulx, le barbier Ménick, Gilles Vachet et Rodger Brulotte ont fêté les 72 ans de l’inimitable GUY ÉMOND à la Cage aux sports de Repentigny.
- YANIC PERREAULT, ancien joueur de centre du Canadien et des Maple Leafs, est un ami de longue date de JOEL QUENNEVILLE, entraîneur des Blackhawks de Chicago. Il lui arrive de se rendre dans la Ville des vents pour prodiguer ses conseils aux jeunes joueurs des Hawks.
- CLARA HUGHES, championne olympique, a profité d’un tournoi de golf à Toronto pour supporter une oeuvre charitable et se faire photographier avec son idole d’enfance WENDEL CLARK, ancien joueur étoile des Maple Leafs.
- GILLES MELOCHE a beaucoup donné aux gardiens de but des Penguins durant les dernières années. À 62 ans, il peut maintenant rentrer à Montréal et jouer au golf à son goût avec ses amis.
- En 19 ans, le tournoi de l’ancien maire JEAN PERRAULT a permis d’amasser presque 120 000$ pour les jeunes athlètes de la région de SHERBROOKE. L’an prochain, le tournoi changera de nom et servivra au lancement du futur PANTHÉON DES SPORTS.
- Un conseil sans méchanceté à MAUDE-AIMÉE LEBLANC: oublie les chroniques et concentre-toi sur le golf!
- Les ATHLETICS D’OAKLAND continuent de faire de miracles avec un budget limité. Vive le Billy Ball!
- Presque 50 ans après la conquête de la coupe Allan par les Castors de GEORGES ROY, un autre défenseur du nom de Roy fera le bonheur des amateurs de hockey de Sherbrooke. Il s’agit de JÉRÉMY ROY, premier choix du Phoenix à la séance de repêchage de la LHJMQ. On dit le plus grand bien de l’ancien joueur du Collège Antoine-Girouard.
- Impliqué dans le tennis depuis 40 ans, mon bon ami MARIO BRISEBOIS a accepté la présidence d’honneur du CHALLENGER DE GRANBY. Cette grande fête du tennis aura lieu du 13 au 21 juillet.
- Les ANGELS de Los Angeles devaient tout balayer sur leur passage avec le trio formé de JOSH HAMILTON, Albert Pujols et Mike Trout. Pourtant, ils traînent la patte à 11 matchs du sommet.
- Le fougueux YANNICK TREMBLAY, trois fois champion de la coupe Can-Am, espère porter les couleurs des MARQUIS DE JONQUIÈRE pendant une autre saison. Yannick est représentant Molson en Estrie et il a la chance d’avoir son papa comme chauffeur privé lorsqu’il se rend au Saguenay.
- PASCAL RHÉAUME est le nouvel entraîneur des Cougars du Collège Champlain. Il veut s’inspirer de JOEL QUENNEVILLE, son ancien patron à Saint-Louis, pour gravir les échelons.
- Le meilleur conseil de Diego Maradona à LIONEL MESSI: «Amuse-toi sur le terrain et oublie le reste».
- RYAN DEMPSTER, des Red Sox, a atteint récemment le cap des 2000 retraits au bâton, mais il est encore loin du record par un lanceur canadien. Cette marque (3192) appartient à FERGUSON JENKINS, ex-lanceur des Cubs.
- SANDY LYLE a été honoré par l’Union écossaise de golf. Il appartient maintenant à un club sélect avec SAM TORRANCE, Colin Montgomerie et Paul Lawrie.
- FRANÇOIS LÉCUYER, propriétaire des Expos de Sherbrooke et des Blue Sox de Thetford-Mines, a le loisir de s’échanger ses propres joueurs pour combler les besoins de chaque formation. C’est ainsi que l’excellent gaucher MARC-ANDRÉ MAJOR portera l’uniforme des Expos quand il aura complété sa saison en Ontario. Major présente une fiche globale de 57-22 au baseball senior avec plus de 800 retraits sur des prises.
- STÉPHANE DUBÉ, président du club de la Vallée du Richelieu, se réjouit d’accueillir de nouveau L’OMNIUM DE MONTRÉAL. Ce tournoi donne une grande visibilité à son club.
- UN AUTRE MILLION et les organisateurs des Jeux du Canada à Sherbrooke auront bouclé leur budget.
- Un coup de chapeau au barbier YVES GRANDMAISON pour son bénévolat dans la région de MAGOG. Yves toujours disponible pour une bonne cause.
- Le FESTIVAL DU PAPIER bat son plein dans les rues de Windsor.
- La semaine prochaine, je serai en ABITIBI pour renouer avec mes amis de la région de Rouyn-Noranda.
Le mot d’humour
Madame, je crois que nous avons sorti ensemble une fois ou deux.
Et la dame de répondre: «C’est possible, mais seulement une fois. Je ne fais jamais la même erreur deux fois!»
Chicago gagne un match marathon; toute une série en perspective
Dave Bolland et Andrew Shaw, des joueurs de 4e trio, ont fait dévier un tir apparemment inoffensif du défenseur Michal Rozsicval derrière Tuukka Rask en troisième période de prolongation pour procurer une victoire de 4-3 à Chicago dans le premier match de la série finale de la coupe Stanley.
Honnêtement, ni les Bruins ni les Blackhawks ne méritaient de subir la défaite après avoir travaillé avec acharnement pendant plus de 111 minutes. Les joueurs des deux équipes étaient complètement épuisés lorsque Shaw a mis fin au marathon.
«Après avoir tiré de l’arrière par deux buts, il s’agit pour nous d’une grosse victoire, a dit Dave Bolland à CBC après la partie. Les deux gardiens (Rask et Crawford) ont volé la vedette ce soir. Il faut s’attendre à une série longue et épuisante».
L’imposant Milan Lucic a marqué deux buts dans une cause perdante. Patrice Bergeron a aussi trouvé le fond du filet. Tous les buts des Blackhawks ont été réussis par des joueurs de soutien.
En un seul match, les Hawks ont marqué deux fois plus de buts que les Penguins dans leur série contre Boston. À plus!
Merion et Lee Trevino
Même s’il a été allongé de presque 500 verges depuis le début des années 1980, le parcours du club Merion, site de l’Omnium des États-Unis, reste passablement court pour les magiciens de la PGA et les meilleurs golfeurs amateurs de la planète.
À une époque où les champions s’amusent à cogner la balle de plus en plus loin, ce n’est pas un parcours de 6996 verges qui les fera trembler… sauf si on laisse pousser l’herbe de chaque côté de l’allée et si on rase les verts à un indice de 13 ou 14, comme c’est le cas cette semaine.
À cause de la pluie tombée durant les derniers jours, les verts du club Merion seront plus réceptifs au début du tournoi. Si le soleil et le vent se mettent de la partie, on aura droit à plusieurs surprises en fin de semaine. Chose certaine, le club Merion a été choisi par la USGA parce qu’il force les compétiteurs à redoubler de prudence, tant sur le tertre de départ que sur le coup d’approche. Si votre balle repose au mauvais endroit sur le vert (en pente descendante), vous avez de fortes chances d’avoir besoin de trois coups roulés avant de loger la balle dans la coupe.

Lee Trevino, un golfeur comme il ne s’en fait plus, a vaincu Jack Nicklaus en ronde éliminatoire au club Merion, en 1971.
Situé en banlieue de Philadelphie, le club Merion possède un riche passé. C’est là que Ben Hogan a frappé le coup de fer 1 le plus célèbre de l’histoire du golf, au début des années 1950. C’est également à cet endroit que Lee Trevino a remporté une de ses plus belles victoires, aux dépens de Jack Nicklaus, en 1971.
Une affaire de confiance
Comme il fallait s’y attendre, Trevino a été interviewé en long et en large durant les derniers mois et il ne s’est pas fait prier pour raconter son triomphe contre Nicklaus dans les moindres détails, y compris le serpent de caoutchouc qu’il a lancé en direction de son rival avant le début de la ronde finale et la bourse de 3000$ qu’il a versée à l’étudiant qui lui servait de caddie. Soit dit en passant, Nicklaus n’a pas peur des serpents de caoutchouc et cet incident ne l’a pas énervé pour cinq sous.
«Super Mex» était à son apogée en 1971. En l’espace d’un mois, il a gagné trois championnats nationaux: l’Omnium des États-Unis à Merion, l’Omnium canadien au club de la Vallée du Richelieu et l’Open de Grande-Bretagne à Royal Birkdale. Il jouait super bien et son vieux putter Wilson, modèle 8802, répondait à l’appel. En ronde éliminatoire à Merion, il a joué 68 pour battre Nicklaus par trois coups.
Ça n’enlève rien au respect que Trevino voue au Golden Bear. À ce sujet, il a raconte une anecdote intéressante. Ça se passait à Pebble Beach en 1969. Trevino avait déjà une victoire majeure derrière la cravate, mais il lui arrivait encore d’avoir des doutes sur son jeu. Il se demandait s’il assez bon pour tenir tête aux meilleurs joueurs de son époque.

Jack Nicklaus a toujours dit que Lee Trevino avait été un de ses adversaires les plus coriaces. (Photo time.com)
Un jour, Nicklaus s’est approché de lui et lui a dit gentiment: «Lee, tu n’a pas idée à quel point tu as du talent». Il n’en fallait pas davantage pour que Trevino prenne confiance en ses moyens et devienne un grand champion.
Quand on parle des légendes du golf, on avance toujours les noms de Jones, Nicklaus, Palmer, Snead, Nelson et Hogan, mais on fait rarement allusion à Trevino. L’ancien caddie de Dallas a pourtant gagné 29 tournois de la PGA, y compris six victoires dans les tournois majeurs. C’est une de plus que Seve Ballesteros et une de moins que Palmer.
Trevino a gagné autant de tournois (29) sur le circuit des Vétérans et il a été un formidable ambassadeur pour son sport. Je n’oublierai jamais la table ronde en sa compagnie au club Islesmère et sa dernière visite au club Royal Québec en 1983. Avec un coup d’approche absolument parfait, il avait coupé les jambes de son rival nippon pour se sauver avec le trophée.






