Félix Potvin est heureux à Magog

En passant

Guy Lafleur et les Anciens Canadiens ont attiré plus de 800 personnes à l’aréna de Magog avant d’aller jouer leur 60e match de la saison dans le petit village d’East-Angus.

Comme il fallait s’y attendre, Lafleur et Guy Carbonneau ont reçu les plus belles ovations avant le début de la rencontre. Ça faisait drôle de voir Lafleur debout derrière le banc des Anciens Canadiens. Comme on le connaît, il a sûrement eu envie de chausser les patins à quelques reprises durant les derniers mois même si toute bonne chose a une fin.

Voici les échos de mon passage dans cette jolie ville des Cantons de l’Est:

  • FÉLIX POTVIN, l’ancien chef de file des Maple Leafs avec Doug Gilmour, était en uniforme pour les Cantonniers, mais pas dans le rôle de gardien de but. Il se déguise maintenant en attaquant quand il joue avec les amis et il se débrouille bien avec la rondelle. «Le Chat Félix» s’est acheté une maison près du Memphrémagog en 1996 et il s’y est établi pour de bon avec sa famille quand il a mis fin à sa carrière de hockeyeur en 2004. Sa fille aînée, Nohémie, est maintenant âgée de 18 ans. Son fils XAVIER, 15 ans, a un bel avenir comme gardien de but. Il joue dans le bantam AA et il devrait graduer avec les Cantonniers la saison prochaine. Quant à Félicienne, la plus jeune de la maison, elle se distingue en basketball.

    Félix Potvin

    Félix Potvin est entraîneur-adjoint chez les Cantonniers de Magog.

  • Potvin agit comme entraîneur-adjoint chez les CANTONNIERS et il s’occupe principalement des défenseurs. Il aime tellement son expérience qu’il songe de plus en plus à devenir entraîneur à un niveau supérieur.
  • GAÉTAN PÉLISSIER, entraîneur de l’équipe magogoise, était secondé par CHRISTIAN LORD, un éducateur physique qui est associé aux Cantonniers depuis de nombreuses années. Gaétan a dirigé les Cantonniers pendant quatre ans et il a atteint la finale de la Ligue Midget AAA au printemps 1994. «Nous avions perdu contre Gatineau à cause d’un petit joueur de centre du nom de DANIEL BRIÈRE», rappelle-t-il.
  • Les Cantonniers ont retiré trois chandails depuis 1979: le numéro 7 de STÉPHAN LEBEAU, le numéro 16 de YANIC PERREAULT et le numéro 2 de MARIO GOSSELIN.
  • RICHARD SÉVIGNY a joué environ mille parties avec les Légendes du Hockey et les Anciens Canadiens durant les 18 ou 19 dernières années. «Nous n’avons pas perdu plus que 10 fois, dit-il. Cette saison, nous avons subi notre seule défaite contre les Anciens Maple Leafs lors d’un match en plein air à Hamilton». Dans la vraie vie, Richard travaille pour les Service aux étudiants du Collège L’Assomption.
  • MICHAEL INNES fait de l’excellent boulot comme responsable des communications pour les Cantonniers. Il a été honoré trois fois en quatre ans par les dirigeants du circuit Midget AAA.
  • ONIL BOUTIN, ancien joueur des As de Québec, était content de revoir GUY LAFLEUR. Onil est devenu collectionneur d’articles de sport, comme son ami CHARLES MONTELPARE, de Deauville.
  • Les Anciens Canadiens ont gagné 8-7 dans un match chaudement disputé.
  • DENIS TURCOTTE, qui travaille maintenant dans le monde de la construction, en avait long à raconter à ses amis de Magog.
  • C’est JIMMY WAITE, ex-vedette des Saguenéens, qui défendait la cage de l’équipe locale tandis que JOCELYN THIBAULT jouait à la ligne bleue. Disons que Bobby Orr et Raymond Bourque peuvent dormir tranquille!
  • SYLVAIN PERREAULT, frère de Yanic, est professeur d’éducation physique au Collège du Mont Sainte-Anne, près de l’Université de Sherbrooke. Il enseigne aussi le hockey aux jeunes de la région.
  • GERRY MÉNARD, ancien joueur étoile des Jets de Rock-Island, se distingue encore dans une ligue de hockey adulte à Magog. Il a 71 ans.
  • ROGER GARNEAU, du Métro Plouffe, et GILLES LEVASSEUR, de la compagnie Sherwood, ont participé à la mise au jeu protocolaire en compagnie de la mairesse VICKY MAY HAMM.
  • Les deux arbitres étaient CLAUDE LATULIPPE et MAXIME CHARRON.
  • GILBERT DELORME a dû annuler son voyage en croisière à la dernière minute parce que son père est très malade. Gilbert est propriétaire d’un restaurant Tim Horton’s à SAINT-BASILE-LE-GRAND.
  • Les CANTONNIERS ont connu une saison très difficile, mais on m’assure qu’ils seront bien meilleurs l’hiver prochain.
  • JEAN-FRANÇOIS GRÉGOIRE possède encore un bon coup de patin. Il a failli égaler la marque en fin de match.  Son fils JÉRÉMY porte les couleurs des Saguenéens de Chicoutimi.
  • Le match à EAST-ANGUS était organisé par PAULINE BEAUDRY et il avait lieu dans le cadre du 100e anniversaire de cette petite municipalité située à une vingtaine de kilomètres de Sherbrooke.
  • La nouvelle GALERIE DE PRESSE de l’aréna de Magog a coûté 150 000$ et elle est très fonctionnelle.

Les anniversaires du dimanche 25 mars

En passant

  • TOM GLAVINE, ex-lanceur des Braves d’Atlanta, 46 ans.
  • DUSTIN BYFUGLIEN, des Jets de Winnipeg, 27 ans.
  • JEAN POTVIN, ex-défenseur des Islanders, 63 ans.
  • PIERRE et MICHEL FORGET, deux ex-champions de ski acrobatique, 40 ans.
  • KEN WREGGET, ex-gardien de but des Penguins, 48 ans.
  • MARIO LATRAVERSE, golfeur émérite et ex-responsable des sports de combat à travers la province, 73 ans.
  • MARK BROOKS, vétéran de la PGA, 51 ans.
  • CLAUDE ÉTHIER, homme d’affaires, golfeur et hockeyeur de Valleyfield, 50 ans.
  • LEE MAZZILLI, ex-voltigeur des Mets de New York, 57 ans.
  • PAT HUGHES, ancien du Tricolore, 57 ans.
  • MAGALIE ROY, petite-fille de Jean Béliveau, 26 ans.
  • MARCEL SABOURIN, un de nos grands comédiens, 77 ans.
  • JEAN S. MOREAU, de Repentigny, 75 ans.
  • ARETHA FRANKLIN, chanteuse, 70 ans.
  • GILLES ARCHAMBAULT, du quartier Rosemont 73 ans.
  • JEAN-FRANÇOIS LACROIX, des Étoiles de l’Est, 40 ans.
  • SARAH JESSICA PARKER, actrice de l’Ohio, 47 ans.
  • JACQUES GOYETTE, de Saint-Hubert, 63 ans.
  • SIR ELTON JOHN, chanteur populaire, 65 ans.
  • LELA OUDHINI, de Laval, 28 ans.
  • JEAN-GUY LESSARD, placier au Centre Bell.

Lafleur voit Patrick comme directeur général

Dans la vaste campagne de North Hatley, le chant des ruisseaux et les cris des corneilles annoncent le retour du printemps. Rien de mieux qu’une longue marche dans la nature pour se nettoyer les poumons et se rafraîchir les idées.

Lorsque le soleil s’est mis à tomber sur la montagne d’Orford, j’ai sauté dans ma bagnole et je me suis rendu à l’aréna de Magog pour assister au match entre les Anciens Canadiens et les célébrités locales. En fait, j’avais plus envie de discuter de hockey avec de vieilles connaissances.

Pendant qu’Erik Cole marquait les trois buts les plus rapides de sa carrière, il a été beaucoup question des malheurs du Canadien, de Geoff Molson, de Vincent Damphousse et de Patrick Roy dans le vestiaire des visiteurs.

Richard Sévigny et Gilbert Delorme ont dit souhaiter que M. Molson donne une grand coup de balai sur la patinoire et au deuxième étage tandis que Guy Carbonneau, prêt à retourner dans le feu de l’action si jamais on lui fait signe, a exprimé le voeu qu’on ne nous arrive pas avec un nouveau plan quinquennal.

Comme tous les partisans du Canadien, Carbo n’a pas aimé ce qu’il a vu cet hiver. Ça lui fait mal de voir son ancien club s’enliser dans les bas-fonds de la LNH.

Jean-Guy Rancourt, qui fête 40 ans de journalisme dans la région de Magog-Orford, a failli échapper son calepin de notes lorsque Guy Lafleur lui a confié qu’il verrait davantage Patrick Roy dans le rôle de directeur général.

«Il a acquis assez d’expérience pour tirer les ficelles, a dit Flower. Patrick est un gagnant, un homme fier, et il sait très bien ce que veulent les partisans du Canadien. Il est capable d’en mener large et je crois sincèrement qu’il serait plus utile comme directeur général».

Curieusement, Lafleur n’est pas convaincu que Roy soit le candidat idéal pour succéder à Randy Cunneyworth derrière le banc, mais il précise que c’est une question de feeling.

Pourtant, Roy a confié à des proches qu’il préférait le métier d’entraîneur et qu’il se trouvait trop jeune, à 46 ans, pour devenir directeur général d’une équipe de la Ligue nationale. Ce qui est absolument certain, c’est qu’il a beaucoup de passion et de caractère. Il amènerait une énergie nouvelle derrière le banc. Il lui arrive d’être arrogant et de sauter les plombs, mais il ne laisse personne indifférent.

Si jamais on lui confie la tâche de diriger le Canadien, ça va brasser dans la cabane! Il faudra lui trouver un adjoint capable de le calmer à l’occasion. En tout cas, cette histoire n’a pas fini de faire jaser.

Demain, je vous offrirai les échos de mon passage à Magog.